« Les Infiltrés : Pôle Emploi, mission impossible », vendredi 01/02 à 22h50 sur France 2

Les infiltrés reviennent sur France2 avec quatre numéros. Comme à chaque fois les équipes de CAPA ont saisi une réalité qu’on ne voit pas habituellement, surtout lorsqu’on se présente comme un journaliste.

A travers les infiltrations réalisées sur plusieurs mois, et dont certaines ont commencé il y a plus d’un an, les infiltrés ont saisi avec leur caméra cachée ce que souvent les institutions, les lobbys, ne veulent pas montrer.

Les « infiltrés » chez Pôle emploi :

Cette année les « infiltrés » se sont intéressés à des « systèmes » que tout le monde connaît, mais dont personne ne peut imaginer l’univers kafkaïen. Comme par exemple Pôle Emploi, l’organisme qui gère les chômeurs, qui les aide à retrouver un travail. Un sujet d’actualité s’il en est, au moment ou le nombre de demandeur d’emploi ne cesse d’augmenter. Aujourd’hui Pôle emploi accompagne plus de 3 millions de personnes, presque un million de plus qu’il y a 4 ans au moment de sa création. Pour faire face à cette vague l’organisme a recruté des agents en CDD d’un an dans le courant de l’année 2012. L’une de nos journalistes a réussi à se faire embaucher dans une agence importante d’une grande ville française. Une embauche presque à la va-vite, sans vraie sélection et avec une formation sur le tas. Et pendant ce temps-là, cette même agence remerciait des agents formés qui finissaient un CDD de deux ans…

Jour après jour cette infiltrée a découvert la réalité du quotidien des conseillers Pôle emploi. Des conseillers en sous-effectifs chroniques, écrasés par la bureaucratie et des directives inapplicables, confrontés à la misère – parfois à la violence – et scandalisé par la politique du chiffre. Elle a découvert comment le système « oubliait des chômeurs » jugés « incasables », et dont aucun conseiller ne suivait le dossier.

Mais ce qu’à découvert également notre journaliste infiltrée, c’est le dévouement fréquent des agents qui n’hésitent pas à trouver des solutions aux demandeurs d’emplois grâce à une bonne dose de système D.

Parallèlement à ce tournage en infiltration une autre équipe de journaliste a durant quatre mois fait des demandes officielles de tournage dans une agence Pôle emploi pour pouvoir rencontrer des agents, discuter de leur condition de travail et les filmer dans leurs activités. Ces demandes à la direction de la communication de Pôle emploi n’ont pas abouti, l’organisme ne souhaitant pas donner d’autorisation de tournage.