« 68, année érotique », le 25/05 à 22h35 sur France 3

C’est l’autre révolution de 68 : celle des mœurs. Virginité, fidélité, mariage : les tabous d’après-guerre sont bousculés. La révolte échoue face au pouvoir, mais libère la société. 50 ans plus tard, les « années 68 » restent celles qui ont émancipé la libido des Français.

Les slogans politiques ont été oubliés, mais l’émancipation sexuelle est restée. C’est peut-être le principal acquis du « joli mois de mai », et c’est ce qui ressort du documentaire « 68 année érotique ».

Le film, produit par CAPA, donne la parole à des Français anonymes, qui racontent leurs « années 68 ». Ces témoignages se mêlent aux archives pour restituer l’ambiance de l’époque.

Ces femmes et ces hommes issus du baby boom étaient étudiants, lycéens ou déjà dans la vie active. Devant la caméra de Claude Ardid et Philippe Lagnier, ils décrivent d’abord la France d’avant mai, et l’ordre moral qui tenait toute une jeunesse à l’étroit dans un corset.

Il y a Jacqueline, qui se souvient de son ignorance, et du manque d’éducation sexuelle général. Gian, qui entend encore les sermons culpabilisateurs des prêtres.

Et puis viennent les premières manifestations de mai. On s’embrasse sur les barricades et dans les amphis. Monique fait l’amour dans les bureaux de la Fac, Marc expérimente une liberté grisante.

Jouir sans entraves : d’accord, mais sur un pied d’égalité. Le féminisme s’affirme, le MLF descend dans la rue. Dans les mois qui suivent, certains se lancent dans la vie en communauté et pratiquent l’amour libre, comme Michel.

Mais toutes et tous ne vont pas se libérer en même temps. Claudine, concierge et déjà mère, raconte que dans les milieux ouvriers, on n’avait pas le luxe de « penser à ça ». Pour elle, il faudra attendre quelques années et un divorce pour bénéficier des progrès de mai.

D’autres ont profité de mai 68 pour vivre enfin leur sexualité sans honte. Bruno cachait son homosexualité et s’était résigné à se marier. Le vent de liberté lui a donné des ailes.

La libération sexuelle a 1000 facettes. Avec, aussi, ses excès, quand la transgression devient la norme, quand le sentiment amoureux devient ringard.

Que l’on ait été homme ou femme, hétéro ou homo, ouvrier ou bourgeois, l’histoire intime de 68 n’a pas été pas la même.

Mais avec 50 ans de distance, tous ces protagonistes reconnaissent une chose : mai 68 a changé ce qu’on appelait autrefois « les choses de l’amour ». Et les générations qui ont suivi en ont profité. La liberté individuelle, le droit à toutes les identités sexuelles et le féminisme viennent de là.

Un documentaire de 52’ écrit par Claude Ardid et Philippe Lagnier, réalisé par Philippe Lagnier. Une production CAPA

« La Méditerranée va-t-elle passer l’été ? », le 17/04 à 20h50 sur Arte

Ce documentaire est disponible en replay sur le site d’Arte.

Le berceau de la civilisation européenne est au bord du burn-out. Si rien n’est fait, la Méditerranée sera bientôt une mer morte. Selon Pascal Canfin, ancien ministre du développement et Directeur Général du WWF, « aujourd’hui, la multiplication et la croissance des activités économiques sur cette zone s’apparentent à un véritable Far West. »

A rebours de l’image paradisiaque que nous nous faisons de la Mer Méditerranée, cette investigation internationale se propose d’en explorer les côtés les plus sombres et les plus alarmants. Pression démographique, touristique, climatique, pollution et artificialisation du littoral, l’environnement unique de la Méditerranée peut-il tenir le choc ?

De Palma de Majorque au Liban en passant par la Grèce, la Tunisie et le Monténégro, une enquête alarmante et passionnante sur la situation critique de ce joyau qui est la Méditerranée.

Par ce documentaire fouillé, le réalisateur Alexis Marrant, nous interpelle sur ce nouvel enjeu écologique, en révélant : A Palma de Majorque, aux Baléares, les autorités locales ont choisi de développer à marche forcée le tourisme de croisière quitte à fermer les yeux sur la pollution hautement toxique générée par les paquebots.

Au Monténégro, la baie de Kotor, l’un des derniers paradis épargné par le tourisme de masse est vendu aux plus offrants. Les côtes classées par l’UNESCO se couvrent de marinas pour super-riches pouvant accueillir les plus grands yachts de la planète. Le tout grâce à des passe-droits et des avantages exorbitants négociés avec les promoteurs étrangers.

En mer Egée, des centaines de cargos slaloment au milieu des îles dans la plus parfaite anarchie, menaçant les espèces marines et risquant de déclencher une marée noire en cas de naufrage. Totalement dépassées, les autorités grecques sont incapables de réguler ce trafic.

Au Liban, le maire de Beyrouth a choisi de recycler les montagnes de déchets qui défigurent le pays en les enfouissant sur la côte pour gagner du terrain et bâtir des résidences de luxe. Le poisson a disparu et les bains de mer deviennent un sport à haut risque.

Et en Tunisie, dans le golfe de Gabés, l’usine chimique de phosphate a totalement ruiné l’environnement dans l’indifférence générale. Les fonds marins sont décimés et la palmeraie désertée.
Une investigation qui révèle une bataille que se livrent entrepreneurs, ONG, écologistes, politiques et populations locales.

« La Méditerranée va-t-elle passer l’été ? », un film réalisé par Alexis Marant, coproduit par ARTE France & CAPA Presse

« Jeunesse à vendre », le 18/04 à 20h55 sur France 5

C’est un phénomène tabou, qui échappe souvent aux adultes : de plus en plus de mineurs se prostituent en France. Ces ados, surtout des filles, viennent de tous les milieux. Leur dérive est facilitée par les réseaux sociaux.

Océane n’a que 15 ans. Elle est en fugue depuis plus de 6 mois. Depuis leur pavillon de la banlieue parisienne, ses parents la pistent sur les sites d’annonces, refuges à peine déguisés de cette prostitution 2.0.

Léa a fait sa première passe à 14 ans, entrainée par sa meilleure amie. Au début, elle n’était pas consciente de la transgression. Attirée par cet argent rapide, elle s’est retrouvée sous la coupe d’un proxénète à peine plus âgé qu’elle.

Dans cette épreuve, les parents sont seuls. Leurs enfants leur échappent, et les services sociaux n’ont pas de solution-miracle. Sortir de la prostitution prend du temps, et il y a souvent des rechutes, comme avec une addiction.

Le film suit les parcours heurtés d’Océane, Léa et Inès. À peine entrées dans l’adolescence, elles font de constants aller-et-retours entre leurs chambres d’enfants… et leurs chambres d’hôtel.

Ces nouveaux réseaux de prostitution sont plus mouvants qu’hier. Ils apparaissent et disparaissent d’une semaine à l’autre, dans une forme d’improvisation qui déconcerte la police. À la brigade des mineurs de Paris, les enquêteurs voient se multiplier les dossiers sans pouvoir agir efficacement.

Comment expliquer ces passages à l’acte ? Flics, éducateurs, psys : tous les acteurs de terrain pointent l’invasion des codes du porno, et la vitesse de propagation du numérique.

Comment protéger ces adolescents ? L’ACPE, seule association française spécialisée dans la prostitution des mineurs, pointe le déni des pouvoirs publics. Pour combattre une réalité dérangeante, il faut d’abord la voir en face : il existe aujourd’hui en France une « jeunesse à vendre ».

Un documentaire de 73’ | Écrit par Claude Ardid et Nadège Hubert | Réalisé par Alexis Marant | Produit par CAPA

CAPA SPORT fête ses un an !

Guidés par la conviction que le sport est un vecteur extraordinaire pour comprendre les hommes, leurs ressorts intimes, et donc pour raconter le monde.. Manuel Herrero et Benjamin Montel, développent, produisent et réalisent différents formats sous le label CAPA Sport.

L’ambition est de faire converger l’ADN journalistique de CAPA PRESSE, le savoir-faire en communication audiovisuelle de CAPA CORPORATE et une vraie connaissance du monde du sport.

En s’appuyant sur ces compétences transversales, cette structure développe des contenus divers autour du sport en racontant de grandes histoires autrement, sur tous les terrains et pour tous les formats : Documentaires « Premium », Contenus digitaux, Reportages, Clips et Pubs.

« Avortement : les croisés contre-attaquent », le 6 Mars à 20h50 sur Arte

L’avortement : c’est un droit qu’on croyait acquis. Pourtant, partout en Europe, il est aujourd’hui contesté. De nouveaux militants, mieux organisés, essaient de faire bouger les lois et les mentalités. Comme hier, ils refusent que les femmes disposent de leur propre corps.

Elle s’appelait Valentina. Elle est morte parce que des médecins ont refusé l’avortement qui aurait pu la sauver. Un drame d’un autre temps, qui a pourtant eu lieu l’an passé, en Italie. Là-bas, l’avortement est légal depuis 40 ans, mais une majorité de gynécologues refusent de le pratiquer pour des raisons éthiques.

Il y a de nombreuses façons de s’attaquer au droit à l’avortement. À découvert, ou en coulisses. En jouant sur la procédure, ou bien sur la propagande. Le film dessine une carte d’Europe inquiétante, celle des pays où les anti-avortement passent à l’action.

Cette nouvelle génération de militants essaie de revenir sur la loi, dès que c’est possible, comme en Espagne, au Portugal ou en Pologne. En Hongrie, c’est même la Constitution qui a été modifiée en faveur de ces « pro-life » auto-proclamés.

En France, les nouveaux soldats anti-avortement ont déplacé le champ de bataille vers les médias et les réseaux sociaux. Ils mènent une offensive culturelle pour infléchir l’opinion.

Autant de combats qui se rejoignent à l’échelle européenne. Tous les anti-avortement sont partis à l’assaut de la forteresse Bruxelles. Un lobbying intense s’y exerce, avec des méthodes aussi efficaces que discrètes.

Pour cette guerre tous azimuts, il faut de l’argent. Les anti-avortement peuvent compter sur de puissants parrains étrangers, en Russie et aux États-Unis. C’est une internationale puissante et déterminée que met au jour le documentaire d’Alexandra Jousset et Andrea Rawlins.

En Europe, la trêve est rompue. Et sur le front de l’avortement, il y a de nouvelles victimes. Valentina, Kata, Natalia : elles sont Italiennes, Hongroises, ou Russes. Elles paient de leur vie, de leur santé, ou de leur liberté cette adversité renaissante qui, comme hier, s’en prend au corps des femmes.

Il y a 70 ans, Simone de Beauvoir avait eu ces mots prophétiques : « n’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant ».

Nous y sommes.

Un film d’Alexandra Jousset et Andrea Rawlins-Gaston, produit par CAPA, coproduit par ARTE France, avec le soutien de la Région Ile-De-France

Suivez en direct la tentative de record du monde de François Gabart

CAPA Sport (Manuel Herrero & Benjamin Montel) produit et réalise un dispositif exceptionnel pour suivre en direct 24/24 la tentative de record du Tour du Monde en solitaire de François Gabart sur le Trimaran MACIF.

Cette couverture inédite sera proposée sur une page dédiée sur le site et l’application France Tv Sport. Certaines pastilles seront aussi diffusée sur l’antenne.

Le live permet à tout moment d’accéder aux dernières informations et images de la course. Ces contenus proviendront des caméras embarquées sur le trimaran MACIF, ainsi que de tournages effectués à terre, auprès des équipes qui assistent François Gabart 24/24, notamment au PC météo avec le routeur Jean-Yves Bernot. Les caméras suivront également les proches du skipper et les passionnés de voile qui vivront intensément ce défi hors-norme.

« Le Studio de la Terreur » nommé aux International Emmy Awards

Le documentaire d’Alexis Marant, produit par Jean-Marie Michel (CAPA Presse), est nommé aux International Emmy Awards dans la catégorie « Best Documentary » aux côtés de Exodus: Our Journey to Europe (UK), The Phone of the Wind: Whispers to Lost Families (Japon), et Tempestad (Mexique).

Le Studio de la terreur a déjà été primé lors du Sunny Side of the Doc de la Rochelle, et a été vendu par Newen Distribution, filiale du Groupe Newen, dans 130 pays.

A propos du Studio de la Terreur :

Enquête exceptionnelle menée pendant 18 mois, Le studio de la terreur décrypte la machine de propagande de Daesh. Au travers de témoignages de djihadistes et d’experts, Le studio de la terreur est un thriller géopolitique 3.0 qui met à nu la propagande de l’État islamique.

Le Studio de la Terreur, un documentaire diffusé sur Canal + en partenariat avec le label Canal +, Création documentaire, la Région Ile de France et le programme Creative Europe de l’Union Européenne.

« Absolument Trans », le 09/06 à 22h20 sur Arte

Longtemps confinée aux marges de la société, la culture transgenre éclate aujourd’hui en pleine lumière, de Caitlyn Jenner à Laverne Cox. Comment ses représentants sont-ils passés du statut de phénomènes à celui d’égéries mainstream ?

Le 24 avril 2015, l’Américain Bruce Jenner, décathlonien médaillé d’or aux Jeux olympiques de 1976, héros national, républicain, sex-symbol et patriarche de la famille Kardashian, fait son coming out trans en prime time devant 17 millions de téléspectateurs. Désormais, appelez-la Caitlyn ! Un cap historique vient d’être franchi : longtemps marginalisés, les transgenres s’affichent dorénavant dans les médias, la mode, la pub…

Révolution

Pour la première fois, un documentaire retrace leur histoire dans la pop culture. Des pionnières du cabaret parisien des années 1950 à Dana International, lauréate du concours de l’Eurovision en 1998, des muses de la Factory d’Andy Warhol aux Youtubeurs ès transitions, des icônes de la lutte pour les droits des trans à la star Laverne Cox, de Lili Elbe (The Danish Girl) aux sœurs (ex-frères) Lana et Lilly Wachowski, réalisatrices de Matrix, Claire Duguet et Stéphanie Cabre nous entraînent dans un voyage épique jalonné de déceptions et de victoires inattendues. Riche en archives, leur film donne la parole à des personnalités aussi bien américaines qu’européennes : Zackary Drucker, Buck Angel, Stéphanie Michelini, Katastrophe, Balian Buschbaum, Bambi, Jen Richards… Ensemble, elles reviennent sur l’histoire de la révolution transgenre, de ses origines à nos jours, où leur visibilité n’a jamais été aussi grande.

« Absolument Trans », réalisé par Stéphanie Cabre et Claire Duguet, le 09/06 à 22h20 sur Arte

« Le Cinéma dans l’œil de Magnum », le 31/05 à 23h15 sur Arte

Depuis 70 ans, les photographes de Magnum ont observé le monde du cinéma, comme n’importe quel événement historique ou phénomène de société. Comme on part à la découverte d’un nouveau continent sur la carte du monde.

C’est par amour pour l’actrice Ingrid Bergman que Robert Capa prend la toute première photo de cinéma de Magnum sur le tournage des Enchaînés d’Alfred Hitchcock, inaugurant cette histoire entre l’agence et le cinéma.

À partir de nombreux récits inédits, Le cinéma dans l’oeil de Magnum retrace sept décennies d’histoires croisées entre deux mondes qu’à priori tout oppose : la fiction et le réel. Un témoignage unique sur les coulisses de la création cinématographique.

James Dean, cigarette au coin des lèvres, col relevé, mains dans les poches de son grand pardessus sombre, marchant sur un trottoir mouillé de New York ; Marilyn Monroe, perdue dans ses pensées dans l’immensité du désert du Nevada avec pour seule compagnie une perche à l’arrière-plan… À peine évoquées, ces images resurgissent, intactes, imprimées dans notre imaginaire collectif.

Plus de soixante ans après avoir été prises, ces photos n’ont rien perdu de leur force. Pas seulement parce qu’elles concernent deux grandes stars de cinéma, mais aussi et surtout par l’authenticité qui s’en dégage.

« Le Cinéma dans l’œil de Magnum », le 31/05 à 23h15 sur Arte. Un documentaire écrit et réalisé par Sophie Bassaler. Une coproduction Films à Cinq, Arte France, Magnum Photos

Crédits photos :
© Eve Arnold / MAGNUM PHOTOS
© ELLIOTT ERWITT / MAGNUM PHOTOS
© ROBERT CAPA / INTERNATIONAL CENTER OF PHOTOGRAPHY / MAGNUM PHOTOS

Deux nominations pour « Le Studio de la Terreur », le documentaire d’Alexis Marant produit par CAPA

Le documentaire d’Alexis Marant, produit par CAPA Presse et diffusé en septembre dernier sur Canal + est nommé aux Realscreen Awards dans la catégorie Social Issues / Current Affairs.
Le studio de la terreur a également été sélectionné dans la catégorie Social &Investigative des Rockie Awards, décernés lors du Banff World Media Festival.

Les palmarès seront annoncés respectivement le 7 juin à Los Angeles pour les Realscreen Awards, et le 12 juin à Banff au Canada pour les Rockie Awards.

Le Festival BANFF est le rendez-vous incontournable de la télévision et des médias digitaux, au Canada. Les Rockie Awards (du nom des montagnes où se tient le festival, les Canadian Rockies), viennent y récompenser les meilleures productions internationales dans les catégories fiction, documentaires et interactivité.

Les Realscreen Awards récompensent à Los Angeles les meilleures fictions et documentaires produits dans le monde durant l’année précédente. Ils réunissent les acteurs majeurs de l’industrie télévisuelle américaine.

Le documentaire a déjà été primé lors du Sunny Side of the Doc de la Rochelle, et a été vendu par Newen Distribution dans 130 pays.

Le studio de la terreur, un documentaire diffusé sur Canal + en partenariat avec le label Canal +, Création documentaire, la Région Ile de France et le programme Creative Europe de l’Union Européenne.