Collection Enquêtes Criminelles « Affaire Ségalat : un coupable trop parfait ? », un documentaire de Bertrand Jeanneau, le 31/10 à 20h35 sur W9

9 janvier 2010 – 21h22. Le poste de secours de Vaux-sur-Morges reçoit un appel d’un certain Laurent Ségalat, un célèbre généticien français. Il dit avoir trouvé sa belle-mère, Catherine Ségalat, gisant dans une mare de sang en allant lui rendre visite. Il aurait tenté de la réanimer. En vain.

Lorsque les secours arrivent sur place, ils sont étonnés. Laurent Ségalat a déplacé le corps, nettoyé la mare de sang et changé sa chemise couverte de sang. Aurait-il voulu maquiller un meurtre ou s’agit-il d’un simple accident ?

Les conclusions du premier médecin-légiste sont sans équivoque : selon lui, Catherine Ségalat a été victime d’un meurtre : elle ne serait pas tombée dans l’escalier mais elle aurait reçu un violent coup derrière la tête. Les explications de Laurent Ségalat peinent à convaincre les enquêteurs. La preuve, il est aussitôt mis en détention.

Problème : aucune preuve formelle n’accable Laurent Ségalat : il n’y a ni arme du crime, ni mobile. D’autant qu’aux yeux de tous, Laurent Ségalat est un homme pacifiste qui s’entendait très bien avec sa belle-mère…

Une contre-expertise d’un deuxième médecin-légiste viendra même confirmer la thèse de l’accident. Pourtant, la justice suisse refuse de libérer le généticien français dans l’attente de son procès.

Quels sont les arguments de chaque partie ? Qui est vraiment Laurent Ségalat ? A en croire les principaux protagonistes, que s’est-il réellement passé ce jour-là ?

Collection Enquêtes Criminelles
Affaire Ségalat : un coupable trop parfait ?

Un documentaire réalisé par Bertrand Jeanneau
Produit par capa Presse
Diffusé le 31/10/11 à 20h35 sur W9

© photo Emmanuelle Marchadour

Des Racines et des Ailes « Un balcon sur la Provence : Des Gorges du Verdon à la Vallée de la Roya », un documentaire de Philippe Poiret, le 2/11 à 20h35 sur France 3

Les villages perchés de l’arrière-pays niçois et les Gorges du Verdon sont des destinations de vacances mais aussi des lieux de vie. Dans ce film, nous suivons plus particulièrement des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour y habiter et pour y sauvegarder ce patrimoine naturel hors norme.

Ils sont architecte, cavalier, producteurs de citrons ou de lavande, bergers ou simples membres d’associations. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer en hauteur sur un site majestueux.

Tout au long de ce film, en fil rouge, nous accompagnons Christophe Ballan. Cet ancien pilote de chasse s’est posé à Cannes il y a une dizaine d’années. Son métier, transporter des charges lourdes dans les sites les plus difficiles d’accès. Avec lui nous survolons les plus beaux panoramas des Gorges du Verdon et de la vallée de la Roya.

Au cœur de ces gorges, Sylvain Henriquet, ornithologue, supervise depuis une dizaine d’années la réintroduction d’un rapace qui avait disparu depuis près d’un siècle. Aujourd’hui, 150 vautours fauves planent de nouveau au-dessus du Verdon.

Parfois ces grands oiseaux de près de trois mètres d’envergure sont victimes de blessures. Alors pour les remettre sur pied, Sylvain sait qu’il peut compter sur le savoir faire de son ami Michel Phisel.

Cet ancien berger a monté un centre de soins pour les animaux sauvages. Une véritable « Arche de Noé » connue dans les Alpes et en Provence.

Plus au nord, aux pieds du col d’Allos, la famille Blanc est la tête d’un domaine de vingt hectares. Véronique et André-Luc sont les derniers à produire de la lavande fine en altitude.

En redescendant vers la Méditerranée, à trente minutes de Menton, le village de Piène domine l’entrée de la vallée de la Roya. Un château du 11è siècle y est posé sur une crête étroite. Depuis neuf ans, la famille Friot se bat pour le ressusciter. Cinq passionnés, dirigés par Jean-Baptiste, le fils aîné. Ce jeune architecte de trente-deux ans, a un projet fou : transformer le château en maison de famille et y vivre à l’année. Cet été, ce sont les remparts qui doivent êtres restaurés.

Entre la plaine du Var et les berges du Paillon, les collines du pays niçois servent de cadre aux vieux villages perchés, avec leurs cultures en terrasses, les oliveraies et les châtaigneraies. Il y a quinze ans Martha Chiaramonti était joaillière à Paris. Elle a tout quitté pour s’installer à Castellar, posé sur un éperon rocheux. Avec Serge, son mari, elle s’est lancée dans la culture du joyau de Menton. Avec eux, nous découvrons les secrets du citron de Menton.

Il y a trente ans, Denis Longfellow s’est installé à Sainte Agnès, un petit village perché coincé entre la Méditerranée et les Alpes du Sud. À l’époque il avait un rêve, devenir cow-boy ici, en Provence.

Aujourd’hui, cet Américain est à la tête d’un troupeau d’une trentaine de chevaux. En hiver, ils sont en liberté, dans la montagne. Chaque année en juillet, le troupeau est réuni et encadré par plusieurs cavaliers. Ils quittent Sainte Agnès pour une randonnée en direction du lac de Boréon, à l’entrée du parc du Mercantour…

« Un balcon sur la Provence : Des Gorges du Verdon à la Vallée de la Roya »
Un documentaire de Philippe Poiret
Diffusion le 2/11 à 20h35 sur France 3

Journées du Grand Reportage à Marseille : Angélique Kourounis récompensée pour son film « Les irradiés du Kazakhstan » diffusé dans l’émission Envoyé Spécial

Lors des Journées du Grand Reportage à Marseille, Angélique Kourounis, reporter pour CAPA a reçu le PRIX INTERNATIONAL DE LA PAROLE LIBRE, catégorie télévision pour son reportage « Les irradiés du Kazakhstan », diffusé en octobre 2011 sur France 2, dans Envoyé Spécial.

A PROPOS DU FILM : « Les irradiés du Kazakhstan »

irradiesLes habitants de la région de Kourtchatov, au Kazhakstan, sont frappés depuis plusieurs générations par d’effrayantes malformations : visages monstrueux, membres atrophiés, cécité précoce… Le taux de cancer est ici 3 fois supérieur à la normale.

Pourquoi ? Parce qu’ils ont vécu, pendant 40 ans, à proximité du principal centre d’essai atomique de la défunte Union soviétique.

D’après notre enquête, et les documents que nous avons pu nous procurer, il semble même que ces Kazakhs aient servis de cobayes humains pour les chercheurs de l’ex-URSS, curieux d’observer l’effet des radiations sur le corps humain…

Depuis la chute du mur, les essais ont cessé. Mais les radiations ont marqué pour toujours le patrimoine génétique des populations. Leur malédiction, ces Kazakhs la lèguent aux générations futures : en 2010, des enfants qui n’ont jamais vu le champignon nucléaire, continuent de naître ici avec des gènes modifiés qui entraînent de lourds handicaps.
Ils sont les premiers mutants de l’espèce humaine.

Reporter : Angélique Kourounis Cameram : Thomas Jacobi Monteur : Seamus Haley

« Talents des cités : que sont-ils devenus ? », un film de Stéphanie Malphettes et Fréderic Fiol, le 18/10 à 20h35 sur FRANCE 5

Jeune, né en banlieue, fils d’immigré, chef d’entreprise : cherchez l’intrus. Et si, pour une fois, il n’y en avait pas ? Nous avons retrouvé six chefs d’entreprises venus « des quartiers ». Tous lauréats du prix Talents des Cités.

Aujourd’hui, en ces temps de crise, d’inquiétude et de repli, ils dessinent une France volontaire, qui entreprend, s’investit. Mais ce n’est pas la France des pages économie des quotidiens. Ce sont des jeunes qui, à un moment de leur vie, ont choisi de se révolter. Contre le sort qui leur était fait ou pour défendre des valeurs. Ils s’en sont sortis. Ils sont devenus chefs d’entreprise.

A l’occasion de la dixième édition de Talents des Cités, ce film dresse le portrait de six anciens lauréats. Nous avons voulu savoir ce qu’ils étaient devenus, une fois leur trophée installé dans le salon. Car recevoir un prix, c’est bien, mais ce n’est pas un talisman qui immunise contre tous les problèmes que peut rencontrer un dirigeant. Surtout quand celui-ci est jeune, vient d’une cité et n’a pas toujours la couleur de peau la plus facile à porter.

Road Movie des talents, ce film est une rencontre avec six chefs d’entreprise hors normes. Une tentative de réponses aux nombreuses questions que leur succès – fragile parfois – pose.

Pourquoi se sont-ils lancés ? Quand on n’a pas grandi au milieu de patrons multi-diplômés, qu’on ne connaît pas toutes les règles du jeu de l’entreprise, comment dirige-t-on la sienne ? Que sont devenus l’enthousiasme ou l’angoisse des débuts ? Comment managent-ils leurs équipes ? Comment sont-ils reçus par les banques et les institutions ? Ont-ils des réseaux ? Certains ont-ils connu l’échec ? Comment font-ils pour concilier leurs valeurs (sociales, éthiques, environnementales) et le business ? Quels sacrifices personnels ont-ils dû faire ?

Voici :

– Nassera et Michel Porsan. Parce qu’ils voulaient donner du sens à leur vie, ils ont créé Easyday, une société dédiée aux services à la personne. Ils ne recrutent que des personnes qui vivent en banlieue et ne manquent jamais de rappeler que « les banlieusards ne sont pas des aliens ! »

– Adamas Ly : Professeur Tournesol de la banlieue de Bordeaux, il a inventé un procédé pour nous faire consommer moins d’électricité. Aujourd’hui, il essaye de convaincre banques, mécènes et clients.

– Lucile Bernadac : elle crée des doudous bios et éthiques. Des doudous qui brillent la nuit mais surtout, qui sont fabriqués par une communauté sénégalaise : grâce à Lucile, 2000 familles ont du travail. Problème : aujourd’hui, elle a besoin d’argent pour que sa société vive. Et les banques ont du mal à comprendre son business plan…

– Sally Bennacer : Sally fabrique et vend des stores et des volets. Installée au Kremlin-Bicêtre, sa société ne connaît pas la crise. Mais comment se développer quand on n’a reçu aucune formation ?

– Ali Kaya : c’est le roi du réseau ! il aime se dire « fils de berger d’Anatolie », revenir dans la cité dans laquelle il a grandi. Mais il aime surtout le business ! Il crée des stations de nettoyage de voiture dans les parkings de Bordeaux et aide des jeunes qui comme lui veulent se lancer dans les affaires.

– François Degond : à Alençon, il était le roi des produits locaux ! Mais il a dû laisser sa société à un autre. Comment se relever quand on a tout donné pour son entreprise et qu’on a tout perdu ?

A PROPOS DE « TALENTS DES CITES »
Chaque année, à l’initiative du Ministère de la Ville et du Sénat, le concours Talents des Cités récompense des créateurs d’entreprises ou d’associations pour leur parcours et leur créativité. Ils sont plus de 300 à avoir remporté ce prix.

« Talents des cités : que sont-ils devenus ? »
Un film de Stéphanie Malphettes et Fréderic Fiol
Diffusion le 18 octobre 2011 à 20h35 sur FRANCE 5

Festival du Film Ecologique de Bourges 2011 : Anthony Orliange récompensé par le prix du meilleur documentaire pour « Global Steak »

Du 6 au 9 octobre 2011, la ville de Bourges, à l’occasion du 7ème Festival International du film Ecologique de Bourges, organise la projection d’une vingtaine de films (fictions et documentaires), soumis à un jury qui attribue des prix.

Ces films soulèvent des questions d’actualité liées aux enjeux environnementaux, au réchauffement climatique, aux menaces que subit la biodiversité, aux dangers de l’industrialisation de l’alimentation…

Dans la catégorie Meilleur documentaire : c’est le film « GLOBAL STEAK », réalisé par Anthony Orliange qui a remporté le Prix !

A PROPOS DE « GLOBAL STEAK, demain nos enfants mangeront des méduses »
Ce documentaire tente de comprendre comment la production de viande, industrie mondiale en pleine explosion, fait peser une lourde menace sur notre environnement.

En 2050, nous serons 9 milliards d’êtres humains et la demande de viande, symbole d’abondance et de réussite sociale partout dans le monde, va exploser. Pour satisfaire les besoins mondiaux, il va falloir en doubler la production, cohabiter avec 36 milliards d’animaux d’élevage.

Or la planète a déjà du mal à suivre. Au Brésil, 200 millions de têtes de bétail s’apprêtent à envahir le monde en piétinant l’Amazonie au passage. Aux États-Unis, dans les feed-lots, on fabrique des bestiaux ultra-productifs à coups d’hormones et de céréales sur protéinées. En Bretagne, la production industrielle de cochon a conduit à l’impasse écologique. En Afrique de l’Ouest, le poulet mondialisé a détruit les filières locales et s’impose, congelé et en contrebande, en cassant les prix !

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ECOLOGIQUE DE BOURGES – du 6 au 9 Octobre 2011
Créé en 2005, le Festival International du Film Ecologique de Bourges a pour ambition de promouvoir la diffusion des films, œuvres et documents audiovisuels de tous pays, dans tous les genres et pour tous publics, abordant des thèmes liés au développement durable et à l’écologie.

Ce sont en tout plus de 30 films qui sont présentés gratuitement au public, et chaque année, une œuvre de premier plan est projetée en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture.

En complément des projections, les Entretiens de Bourges permettent à de grands spécialistes de débattre avec le public.

« MON FILM EST UN ROMAN : Le business de l’adaptation », un documentaire de Olivier Boucreux et Laurent Follea, le 26/10 à 22h45 sur Canal+

Faîtes l’exercice : épluchez les sorties cinéma de la semaine et comptez-y le nombre d’adaptations, tous genres confondus. Il est quasiment impossible que vous n’en trouviez pas au minimum deux…

Car s’il est difficile de chiffrer avec exactitude le nombre de livres portés à l’écran, on peut oser dire qu’aujourd’hui près de 4 films français sur 10 sont des adaptations.

Outre-Atlantique aussi, on adapte à tour de bras, la littérature jeunesse est devenu un filon, tout comme les histoires de Super héros, les polars scandinaves, les BD…

L’adaptation, un bon filon ?

Pas si simple. Avant qu’un livre ne devienne un (bon) film, il faut temps, de la patience, beaucoup d’argent parfois. Il faut négocier les droits, convaincre les maisons d’éditions, leurs auteurs, les associer ou non, les trahir ou pas. Pour tâcher de comprendre un peu mieux le système, nous avons décidé de passer 1 an avec des écrivains, des réalisateurs, des acteurs, des producteurs, des éditeurs… tous ceux qui font l’adaptation, à différents stades de fabrication.

De la Foire de Brive au Festival de Cannes (un grand écart !), de Tatiana de Rosnay à Saphia Azzedine, d’auteurs adaptés à des écrivains qui deviennent réalisateurs, du marché des droits audiovisuels du Salon du livre au tournage d’une des adaptations de La guerre des boutons, de Jan Kounen à Jean-Christophe Grangé, des auteurs satisfaits aux romanciers déçus, d’une première négociation à une séance d’écriture, d’Agatha Christie à Largo Winch, de Bret Easton Ellis à Frédéric Beigbeder… nous avons tenté d’évoquer tous les cas de figure possible, avec un casting pour le moins hétéroclite.

Bon voyage au pays de l’adaptation !

MON FILM EST UN ROMAN : Le business de l’adaptation
Un documentaire de Olivier Boucreux et Laurent Follea
Durée 56 mns

« Spécial investigation : Bébés volés, l’incroyable scandale », une enquête de Caroline Du Saint, le 10/10 à 22h45 sur Canal+

300.000 bébés volés à leurs mères au cœur de l’Europe, pour alimenter un invraisemblable trafic d’enfants. Ce scandale qui vient d’éclater en Espagne provoque un douloureux examen de conscience à travers tout le pays. Des enfants, aujourd’hui trentenaires, partent à la recherche du secret caché de leurs origines…

Ce trafic d’enfants a commencé sous Franco, dans les années 40. Sa justification était alors politique : le régime retirait les nouveaux nés des familles républicaines « gauchistes » pour les faire adopter par des parents de droite catholique. Mais après le retour de la démocratie en 1975, la pratique a continué, pour des raisons mercantiles. Le trafic s’est même internationalisé. Cet incroyable commerce illicite ne s’est interrompu qu’en… 1987 !

Aujourd’hui, une gigantesque enquête ADN a été lancée pour tenter de renouer les liens entre les mères qui cherchent leurs bébés et les enfants qui veulent retrouver leurs parents. Des milliers de plaintes ont été déposées, plusieurs centaines sont en cours d’instruction. Les premiers procès devraient avoir lieu dans quelques mois.

Pour SPÉCIAL INVESTIGATION, Caroline du Saint a enquêté sur ce système occulte, rendu possible par la complicité entre institutions religieuses et cliniques privées. Elle a aussi rencontré les victimes du scandale (enfants volés, mères spoliées, parents adoptifs) et filmé les premières retrouvailles dans les familles recomposées. Une enquête surprenante, nourrie de témoignages bouleversants.

BÉBÉS VOLÉS : L’INCROYABLE SCANDALE
Une enquête de Caroline du Saint

Production : CAPA
Durée : 52 min

DIFFUSION : LUNDI 10 OCTOBRE 2011 À 22H45

LE MONDE EN MARCHE « Grèce, le temps des sacrifices », présenté par Hervé Chabalier le 23/10 à 20h35 sur France 5

Pour ce sixième numéro, qui marque la rentrée, du « Monde en Marche », direction la Grèce avec le documentaire de 52 minutes intitulé « Grèce : Le temps des sacrifices ».

C’est la crise, et ici, elle prend tout son sens. En Grèce comme dans le reste de l’Europe, les marchés s’affolent et l’avenir est incertain. Le pays fait figure de ce qui, peut être, nous attend dans les mois à venir.

Plans d’austérité, licenciements, chômage, privatisations massives et même suicide, les Grecs n’en peuvent plus. Les milliards d’euros prêtés par la Troïka (Banque centrale européenne, Union européenne et Fonds monétaire international) ne changent en rien une situation de plus en plus brûlante et instable.

Le peuple se lève, et crie son ras-le-bol envers ses créanciers !

Hervé Chabalier est allé rencontrer ceux qui souffrent de cette crise, ces victimes collatérales d’une politique de rigueur sans précédent, qui ont tout perdu et ne voient pas d’issue à ce malheur grec.

Il est allé interviewer les responsables politiques grecs confrontés à la colère de la population. Mais le « berceau de la civilisation » ne se laisse pas abattre ! Et les citoyens reprennent leur destin en main: des Indignés de la place Syntagma, aux inspecteurs du ministère de l’écologie qui enquêtent contre les constructions illégales ; la lutte s’organise et la démocratie, ici et là, tente de reprendre ses droits.

Parmi les personnalités interviewées, la sociologue Betty TSAKARESTOU qui nous livre sa vision de la « mentalité grecque », l’économiste engagé, Leonidas VATIKIOTIS, qui qualifie cette dette comme étant« odieuse », l’écrivain Petros MARKARIS qui revient sur la défiance des Grecs envers leurs responsables politique, l’une des principales raisons du malaise actuel.et le vice-premier ministre Theodoros PANGALOS, au cœur du système, nous parle avec franchise du malaise qui règne au sein du gouvernement.

Au sommaire également du « Monde en Marche » :

Portrait : George Economou « Dans l’intimité d’un milliardaire »
Rencontre exclusive et inédite pour ce nouveau rendez-vous de l’émission. Un portrait, une invitation, car George Economou nous a ouvert les portes de sa vie. Celle d’un milliardaire en temps de crise.

Inconnu du grand public, George Economou, le magnat du transport maritime grec, est pourtant à la tête de la deuxième flotte du pays, l’une des plus importantes au monde. Marc Garmirian, journaliste de l’agence Capa, a partagé l’intimité de ce milliardaire collectionneur d’art, qui possède plus de 2 500 œuvres signées des plus grands peintres du siècle !

Séquence Photographe : Hervé Chabalier rencontre Nikos Pilos
Nikos Pilos a suivi, ces dix dernières années, les mouvements contestataires de la jeunesse grecque. Les étudiants notamment, qui se battent contre l’ordre établi. Une révolte des jeunes transformée en mouvement politisé qui se réunit, s’organise et proteste depuis des années.

« Le Zapping » : Nouveauté de cette rentrée, Elena Volochine, signe un zapping de la télé grecque ou comment le petit écran se fait le miroir de la société grecque!

« Hors-jeu : carton rouge contre l’exclusion » un documentaire de Jerôme Mignard et Thomas Risch, le 9/10 à 20h50 sur Canal+

64 nations représentées. 70 équipes de 8 joueurs, arborant leur maillot national, s’affronteront sur 3 terrains de street soccer au pied de la tour Eiffel.

Tous ces hommes et femmes, venus des cinq continents, ont un point commun : ils sont “sans domicile fixe“.

Après Le Cap en 2006, puis Copenhague, Melbourne, Milan et Rio l’année dernière, c’est à Paris que se déroulera, du 21 au 28 août 2011, la neuvième édition de la Homeless World Cup, la Coupe du monde des personnes sans abri.

Cette compétition durant laquelle le sport passe au second plan combine deux enjeux majeurs : attirer l’attention des médias et de l’opinion publique sur la misère dans le monde tout en offrant la possibilité aux participants de retrouver leur dignité perdue en les aidant à se réinsérer.

PORTRAITS DE FAMILLES : « Mange, c’est bon pour toi », le 19/10 à 20h35 sur GULLI

PORTRAITS DE FAMILLE, 1er rendez-vous de la série le 19 octobre à 20h35 avec le documentaire

La famille : c’est un refuge qui permet de se protéger d’une société pas toujours tendre. Mais c’est aussi un lieu de construction où s’élaborent des réponses, voire des ripostes aux questions que le monde nous pose. C’est là que s’exerce notre responsabilité de parents pour élever les citoyens de demain.
Ainsi, tous les grands sujets qui font l’actualité trouvent une traduction à l’échelle de la famille. Manger, nourrir sa famille est devenu le nouveau casse-tête de tous les parents. Comment mènent-ils la bataille du sain ?

Selon certains, la malbouffe serait partout… Pour d’autres, on se nourrirait beaucoup mieux aujourd’hui qu’au temps de nos grands parents… Mais les polémiques autour de la Vache folle, des OGM ou des sucres en tout genre brouillent les pistes.

Une chose est sûre : il est de plus en plus compliqué de savoir exactement ce que nous avons dans notre assiette et ce que nous mettons dans celle de nos enfants…
Pour mieux nourrir toute la famille sans devenir complètement paranos, certains ont choisi de se donner les moyens d’avoir une « alimentation santé » parfois aux dépens d’autres choses (de leur temps, de leur porte-monnaie, de leurs propres enfants qui réclament toujours plus de goût sucré).

Ce documentaire sociétal propose le portrait de quatre familles qui, face à l’alimentation ont fait le choix du sain, mais pour des raisons différentes.