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« L’invasion des Méduses », un documentaire de Philippe Lagnier, le 30/09 à 20h40 sur Planète+ Thalassa

C’est une créature étrange, à peine un animal. Sans cœur ni cerveau, elle navigue entre 2 eaux depuis 600 millions d’années. Elle est née bien avant l’Homme, avant même les dinosaures.

Urticante et gluante, cet être fragile n’a pas bonne réputation: on l’accuse aujourd’hui de coloniser nos océans, à la faveur du changement climatique et de la surpêche. De la France au Japon, en passant par la Thaïlande, l’Australie et les Etats-Unis, nous avons exploré son univers, énigmatique et immense : il existe 1000 espèces différentes de méduses.

A chaque fois, c’est une méduse qui se dévoile : envahisseuse, tueuse, comestible, ou même … amie de l’Homme.

A chaque fois, c’est notre rapport à cet être gélatineux, si mal connu, que nous interrogeons. Car qu’elles soient de surface ou des profondeurs, minuscules ou géantes, inoffensives ou mortelles, ces très vieilles habitantes des océans ont toutes quelque chose à nous apprendre. Sur elles. Et sur nous.

Un documentaire de 102 min., de Philippe Lagnier
Le 30 Septembre à 20h40

« Le Crime Invisible » un film d’Etelle Higonnet et Raynald Lellouche, le 18/05 à 20h40 sur Planète

Ce documentaire révèle, à travers les témoignages de victimes, les violences sexuelles perpétrées contre les femmes en toute impunité en Côte d’Ivoire pendant la guerre civile (2002 – 2007).

La parole de ces femmes, qui ont toutes fui leur pays, a un écho particulier au moment où la Côte d’Ivoire vit de nouveau dans un climat de guerre civile après l’élection présidentielle et la chute de Laurent Gbagbo.

Etelle Higonnet, juriste qui a travaillé pour des ONG comme Human Right Watch, a enquêté sur ces crimes de guerre, un « crime invisible », dont personne ne veut parler en Côte d’Ivoire car il a été commis par des hommes de tous les partis.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus. Un engagement pour l’information et le respect des droits humains.
C’est l’histoire d’un crime invisible. Un crime silencieux. Un crime que les hommes veulent passer sous silence. Un crime que les femmes ne pourront jamais oublier. Le viol, comme arme de guerre, en Côte d’Ivoire.

Dans ce pays divisé et ravagé par dix ans de guerre civile entre le gouvernement ivoirien et des groupes rebelles, les hommes armés dans chaque camp ont utilisé le viol comme arme politique. Ce sont les femmes qui paient. On estime qu’une femme sur dix a été violée pendant le conflit. Ce film raconte leur histoire, leur donne la parole au moment où les anciens belligérants, les Hommes, font de nouveau sombrer le pays dans la guerre suite à l’élection présidentielle contestée du 28 novembre.

Pour des dizaines de milliers de femmes ivoiriennes, pauvres ou riches, musulmanes ou chrétiennes, qu’elles appartiennent aux ethnies Mandé, Krou, Akan ou Dioula, la « paix des Hommes » ne sera jamais pour elles. Elles s’appellent Mariam, Adiala, Aminata, Rose ou encore Sabine. Avec leurs mots ou leur corps elles racontent l’indicible. Pour témoigner, pour survivre, pour dénoncer, mais aussi, parfois, pour pardonner, et accepter l’enfant né après le viol.

Cibles politiques, victimes de crimes de guerre restés impunis, ces femmes rejoignent la cohorte des millions de femmes qui chaque année dans le monde, à chaque nouvelle crise, sont les premières victimes de la haine et de la barbarie des hommes.

Ce sont aussi des survivantes et des héroïnes, se démenant pour gagner leur vie, trouvant le courage de jouer avec leurs enfants, chantant ensemble à l’église… En dépit de la dégradation et la violence qu’elles ont subies, elles nous parlent avec un aplomb et une force presque surhumaine. Ce sont elles qui font revivre leurs familles et leurs communautés après l’indicible. Leurs histoires nous amènent donc à travers les abîmes de l’horreur vers l’espoir. LE CRIME INVISIBLE révèle la force et la beauté de l’esprit humain face à la tragédie.

Douze journalistes femmes de renom ont accepté de prêter leur voix à ce documentaire pour que le crime invisible ne le soit plus.

Le commentaire lu à plusieurs voix crée « une chaîne de solidarité » entre ces femmes pour lever le voile sur ce sujet qui nous concerne tous, même si cela se passe en Côte d’Ivoire. La mobilisation de ces journalistes femmes marque leur engagement pour l’information et le respect des droits humains.

Les douze voix :
– Maïtena Biraben
– Pascale Clarke
– Florence Dauchez
– Marie Drucker
– Laurence Ferrari
– Carole Gaessler
– Isabelle Giordano
– Anne-Sophie Lapix
– Patricia Loison
– Ariane Massenet
– Daphné Roulier
– Caroline Roux

L’émission 1€70, spéciale MADRID, présentée par Victor Robert, le 29/04 à 20h40 sur Planète

Victor Robert est à Madrid pour nous faire découvrir grâce à son ticket de métro, 4 communautés. Elles ont choisi la capitale espagnole pour prendre un nouveau départ. En route, c’est pas tout près Madrid surtout en métro!

« Une vie hypothéquée » un sujet de Mickael Beurdouche
En Espagne, des dizaine de milliers d’équatoriens sont victimes des hypothèques dites poubelles. Des prêts immobiliers accordés à des conditions de remboursement honteuses. C’est le cas de Kléber arrivé en Espagne en 2000. Comme tout les équatoriens, il a fui la dollarisation de la monnaie de son pays au début des années 2000 et une imprtante perte de pouvoir d’achat. Pendant des années, il a profité du rêve espagnol et de sa folle croissance s’offrant comme de nombreux compatriotes un appartement.

Aujourd’hui la crise le frappe de plein fouet. Depuis 2 ans, il est au chômage, et travaille « au black » pour survivre. Il ne peut plus payer son hypothèque, et s’attend du jour au lendemain a être expulsé. Pire, une loi espagnole, l’oblige a payer la totalité de son bien même si celui ci est saisi : c’est la double peine.
Du coup la communauté s’organise. Aida une compatriote équatorienne indigène milite contre les banques avec son association, la CONADEE. Cette indienne fait figure de Don Quichotte contre les moulins espagnols et les arnaques bancaires.

« J’y suis, j’y reste » un sujet de Pierrick Morel
Avec plus d’un million de représentants, les Roumains forment aujourd’hui la plus importante diaspora d’Espagne.
Arrivés en plein boom économique à la fin des années 90 pour travailler sur les chantiers, ils font aujourd’hui les frais de la crise immobilière… Beaucoup ont pensé rentrer au pays, mais la précarité en Espagne n’a rien à voir avec celle qui sévit en Roumanie. Alors les Roumains de Madrid s’accrochent, d’autant qu’ils se sentent globalement appréciés par les espagnols.

Réputés bons travailleurs, certains tirent encore leur épingle du jeu. C’est le cas de Ioan; jeune entrepreneur de 30 ans. Sa société de ravalement de façades fait toujours affaire. Look djeun’s et BMW, il parcourt les chantiers « pas peu fier » de fournir du travail aux membres de sa communauté. Ioan est également avant centre de l’équipe de football de la « casa roumania » (la maison de roumains), une association communautaire où l’on transmet la culture roumaine aux bambins nés en Espagne.
Face à Ioan, Cezar 51 ans, fait figure de vieux sage. Cet ancien fonctionnaire de l’ère Ceaucescu est surtout venu ici par idéal démocratique. Aujourd’hui il vivote en travaillant sur les chantiers. Mais sa raison de vivre, c’est sa petite association. Dans la commune de Coslada en banlieue de Madrid, il exhorte ses compatriotes a s’ouvrir à la vie sociale espagnole.

« Bienvenue dans l’Iber espace », un sujet de Pierrick Morel
Pour un Sénégalais, traverser la Méditerranée et mettre un pied en Espagne, c’est débarquer sur une autre planète. Mamadou Kaly Sow en sait quelque chose. Cet éducateur joue les grands frères pour une ONG qui oeuvre à l’insertion des mineurs sénégalais à Madrid. Tous ont été traumatisés par leur traversée de la Méditerranée sur des embarcations de fortunes. Mamadou est un pilier de sa communauté. Il la retrouve une fois par an massée dans une maison de banlieue pour célébrer le Grand Magal, la plus importante fête musulmane sénégalaise. Il connait également le quartier Lavapiès comme sa poche où se retrouvent quotidiennement les Sénégalais de la ville.
Très peu qualifiés dans un pays en crise, certains misent sur leur fibre artistique pour gagner leur vie. C’est le cas de BAS, peintre inclassable inspiré par le foisonnement culturel madrilène.

« J’ai la guitare qui me démange », un sujet de Mickael Beurdouche
Un proverbe Gitan dit « Tu sais différencier un Gitan d’un Andalou ? Moi pas… ». Depuis plus de 500 ans, les gitans vivent en Espagne, c’est LE pays d’Europe où il sont le mieux intégrés. Cela est certainement dû au flamenco, cette musique gitane que les espagnols adorent et reconnue au « patrimoine de l’Humanité » par l’Unesco en novembre dernier.
Les Gitans en sont très fiers. Particulièrement Diego, un Cantador, un chanteur de Flamenco.

Dans sa famille le Flamenco se transmet de père en fils. Chez lui où dans les Tablao, des petits bars madrilènes, il n’hésite pas à pousser la chansonnette.
Mais intégration ne veut pas dire assimilation. Les Gitans restent en marge des hautes sphères de la société espagnole. C’était le cas de Pilar avant qu’elle ne devienne la première gitane membre d’un gouvernement. Aujourd’hui elle a mis sa vie politique entre parenthèses et se bat au quotidien avec son association et dans sa famille pour enfoncer les dernières portes clauses.

Interview de Jorge Verstrynge qui nous donnera une analyse, la sienne en l’occurrence, de la vie bien compliquée des immigrés d’Espagne et de leur futur incertain pour ne pas dire sombre.

Au sommaire de l’émission 1€70, vendredi 29/04 à 20h40 sur Planète

Victor Robert est à Madrid pour nous faire découvrir grâce à son ticket de métro, 4 communautés. Elles ont choisi la capitale espagnole pour prendre un nouveau départ. En route, c’est pas tout près Madrid surtout en métro!

« Une vie hypothéquée » un sujet de Mickael Beurdouche
En Espagne, des dizaine de milliers d’équatoriens sont victimes des hypothèques dites poubelles. Des prêts immobiliers accordés à des conditions de remboursement honteuses. C’est le cas de Kléber arrivé en Espagne en 2000. Comme tout les équatoriens, il a fui la dollarisation de la monnaie de son pays au début des années 2000 et une imprtante perte de pouvoir d’achat. Pendant des années, il a profité du rêve espagnol et de sa folle croissance s’offrant comme de nombreux compatriotes un appartement.

Aujourd’hui la crise le frappe de plein fouet. Depuis 2 ans, il est au chômage, et travaille « au black » pour survivre. Il ne peut plus payer son hypothèque, et s’attend du jour au lendemain a être expulsé. Pire, une loi espagnole, l’oblige a payer la totalité de son bien même si celui ci est saisi : c’est la double peine.

Du coup la communauté s’organise. Aida une compatriote équatorienne indigène milite contre les banques avec son association, la CONADEE. Cette indienne fait figure de Don Quichotte contre les moulins espagnols et les arnaques bancaires.

« J’y suis, j’y reste » un sujet de Pierrick Morel
Avec plus d’un million de représentants, les Roumains forment aujourd’hui la plus importante diaspora d’Espagne.
Arrivés en plein boom économique à la fin des années 90 pour travailler sur les chantiers, ils font aujourd’hui les frais de la crise immobilière… Beaucoup ont pensé rentrer au pays, mais la précarité en Espagne n’a rien à voir avec celle qui sévit en Roumanie. Alors les Roumains de Madrid s’accrochent, d’autant qu’ils se sentent globalement appréciés par les espagnols.

Réputés bons travailleurs, certains tirent encore leur épingle du jeu. C’est le cas de Ioan; jeune entrepreneur de 30 ans. Sa société de ravalement de façades fait toujours affaire. Look djeun’s et BMW, il parcourt les chantiers « pas peu fier » de fournir du travail aux membres de sa communauté. Ioan est également avant centre de l’équipe de football de la « casa roumania » (la maison de roumains), une association communautaire où l’on transmet la culture roumaine aux bambins nés en Espagne.

Face à Ioan, Cezar 51 ans, fait figure de vieux sage. Cet ancien fonctionnaire de l’ère Ceaucescu est surtout venu ici par idéal démocratique. Aujourd’hui il vivote en travaillant sur les chantiers. Mais sa raison de vivre, c’est sa petite association. Dans la commune de Coslada en banlieue de Madrid, il exhorte ses compatriotes a s’ouvrir à la vie sociale espagnole.

« Bienvenue dans l’Iber espace », un sujet de Pierrick Morel
Pour un Sénégalais, traverser la Méditerranée et mettre un pied en Espagne, c’est débarquer sur une autre planète. Mamadou Kaly Sow en sait quelque chose. Cet éducateur joue les grands frères pour une ONG qui oeuvre à l’insertion des mineurs sénégalais à Madrid. Tous ont été traumatisés par leur traversée de la Méditerranée sur des embarcations de fortunes. Mamadou est un pilier de sa communauté. Il la retrouve une fois par an massée dans une maison de banlieue pour célébrer le Grand Magal, la plus importante fête musulmane sénégalaise. Il connait également le quartier Lavapiès comme sa poche où se retrouvent quotidiennement les Sénégalais de la ville.

Très peu qualifiés dans un pays en crise, certains misent sur leur fibre artistique pour gagner leur vie. C’est le cas de BAS, peintre inclassable inspiré par le foisonnement culturel madrilène.

« J’ai la guitare qui me démange », un sujet de Mickael Beurdouche
Un proverbe Gitan dit « Tu sais différencier un Gitan d’un Andalou ? Moi pas… ». Depuis plus de 500 ans, les gitans vivent en Espagne, c’est LE pays d’Europe où il sont le mieux intégrés. Cela est certainement dû au flamenco, cette musique gitane que les espagnols adorent et reconnue au « patrimoine de l’Humanité » par l’Unesco en novembre dernier.

Les Gitans en sont très fiers. Particulièrement Diego, un Cantador, un chanteur de Flamenco.

Dans sa famille le Flamenco se transmet de père en fils. Chez lui où dans les Tablao, des petits bars madrilènes, il n’hésite pas à pousser la chansonnette.
Mais intégration ne veut pas dire assimilation. Les Gitans restent en marge des hautes sphères de la société espagnole. C’était le cas de Pilar avant qu’elle ne devienne la première gitane membre d’un gouvernement. Aujourd’hui elle a mis sa vie politique entre parenthèses et se bat au quotidien avec son association et dans sa famille pour enfoncer les dernières portes clauses.

Interview de Jorge Verstrynge qui nous donnera une analyse, la sienne en l’occurrence, de la vie bien compliquée des immigrés d’Espagne et de leur futur incertain pour ne pas dire sombre.

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