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BOOMERANG : « Le côté obscur de la barre chocolatée », un film de Diego Buñuel le 27/02 à 20h55 sur CANAL+

Boomerang est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’une de nos friandises préférées : la barre chocolatée. Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, ingrédients, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce marché qui pèse plus de 80 milliards de dollars.

Nous serons bientôt 9 milliards d’êtres humains à devoir nous nourrir. Et il n’y en aura pas pour tout le monde.

Comme pour le pétrole aujourd’hui, on se fera demain la guerre pour un champ de soja, ou un carré de chocolat. Et à dire vrai, cette guerre a déjà commencé…

A coups de rachats, d’ententes, de fusions et de milliards de dollars, l’agro business mondial connaît ces dernières années un mouvement de concentration sans précédent. Les acteurs majeurs de ce nouveau conflit ont pour noms ADM, Bunge, Cargill, Dreyfus et Glencore, dits les Big Five, récemment rattrapés par leurs concurrents asiatiques : Noble, Olam et Wilmar. Ces huit groupes ne sont pas connus du grand public, pourtant ce sont eux qui détiendront demain la quasi totalité des ressources agricoles de notre planète.

Qu’est-il à attendre d’un monde dans lequel huit multinationales contrôlent les denrées alimentaires de 9 milliards de personnes ? Rien de bon.

Après Boomerang – La puce à l’oreille, mon premier documentaire consacré à l’industrie du gadget électronique, je vous propose une plongée dans l’industrie agroalimentaire au travers de la barre chocolatée dont je vais remonter la filière de trois de ses ingrédients : le cacao, l’huile de palme et le soja. Un ingrédient plaisir, un ingrédient stratégique, et un ingrédient vital.

Boomerang – La face cachée de la barre chocolatée est un documentaire de 90 minutes qui décrypte un monde globalisé dans lequel chaque bouchée de notre friandise chocolatée a des conséquences insoupçonnées à l’autre bout du monde.

Boomerang – Le côté obscur de la barre chocolatée est un documentaire de 90’ qui propose une plongée dans les coulisses de l’industrie agro-alimentaire qui alimente nos supermarchés, à travers trois ingrédients incontournables de nos barres chocolatées : cacao, huile de palme et soja.

Avec le cacao, Grégoire Deniaud nous emmène en Côte d’Ivoire d’où proviennent 40% des précieuses fèves consommées dans le Monde.

Il va à la rencontre des exploitants mis sous pression par la poignée de géants de l’agroalimentaire qui se partagent le marché de notre gourmandises – cinq grands groupes fabriquent à eux seuls plus de la moitié de nos friandises chocolatées ! Grégoire découvre les conditions dans lesquelles tournent ces exploitations, et notamment le travail des enfants esclaves. En Afrique de l’Ouest 250 000 enfants font tourner le business du cacao, dont plus de la moitié ont moins de 14 ans. Des enfants qui n’ont jamais vu le moindre carré de chocolat.

Avec l’huile de palme, Guillaume Pitron s’envole pour l’Indonésie.

Cette matière grasse végétale la moins chère et la plus vendue au monde s’est incrustée dans vos barres chocolatées depuis qu’en 2000 la Commission Européenne a autorisé l’utilisation de graisses moins chères que le beurre de cacao à hauteur de 5% de la masse solide du chocolat. En Indonésie, premier producteur, l’exploitation de palmiers à huile sur des dizaines de milliers de kilomètres carrés a largement participé à la destruction, en 20 ans, d’un tiers de la forêt du pays, le deuxième poumon de notre planète après l’Amazonie. Au détriment, bien sûr, de son écosystème foisonnant, à commencer par les Orangs-Outans qui sont aujourd’hui en voie d’extinction. Guillaume participe au sauvetage de l’un de ces primates devenu prisonnier d’une forêt rongée par les palmiers et pénètre une exploitation de Sinar Mas, le premier exportateur mondial de ce que l’on nomme là bas ‘l’or rouge’.

Avec le soja, enfin, Hugo Van Offel nous embarque pour le Brésil.

En 10 ans, le pays est devenu le premier producteur de cette protéine la moins chère au Monde, ingrédient caché de nos barres chocolatées. On l’y retrouve sous forme de lécithine, un émulsifiant et conservateur, ou encore d’huile, et même à travers le lait fourni par nos vaches qui le mangent en tourteaux. Hugo se rend dans la région amazonienne où les populations sont déplacées et les terres spoliées aux indigènes pour faire place nette au haricot magique. Une culture ultra-intensive et mécanisée qui ne crée pas d’emploi mais ruine les sols, pollue l’eau et détruit la santé de ceux qui n’ont d’autres choix que la côtoyer.

Chef d’orchestre de ce tour du monde de la barre chocolatée, Diego Buñuel est de son côté allé à la rencontre de celles et ceux qui réfléchissent à d’autres manières de produire et de consommer : en Allemagne où sont fabriquées des barres de chocolat vraiment équitables, en Norvège où les industriels ont réduit de deux tiers leur utilisation d’huile de palme en seulement un an, et enfin à Paris où deux jeunes bloggeuses se sont mis en tête de révolutionner notre gourmandise.

« Expédition Mapaoni, l’inaccessible frontière », un film de Roland Théron le 22/09 à 20h45 sur ARTE

Au cœur de l’Amazonie sauvage, François-Michel Le Tourneau – géographe français – part à l’aventure. Sa mission : explorer une région tombée dans l’oubli depuis 50 ans, une des zones les plus mystérieuses de l’Amazonie, aux confins du Brésil, du Surinam et de la Guyane française.

Là bas, près des sources du fleuve Jari, les moyens « modernes » pour recueillir des informations géographiques précises percent mal la couverture nuageuse permanente des monts Tumucumaque. Pourtant censés « voir à travers les nuages » les optiques haute définition des satellites ne fournissent que des images déformées par le relief tourmenté. A la croisée dʼanciennes routes de commerce des ethnies amérindiennes, cette région a ainsi disparu des écrans radars des scientifiques et des autorités de protection de la nature depuis près de quarante ans.

Pendant trois siècles cette région a fait l’objet de beaucoup de convoitises. Au XVIIIème et XIXème, des explorateurs y ont cherché le mythique Eldorado décrit par les Conquistadors. En août 2011, l’expédition Mapaoni part sur les traces de ces grands explorateurs du passé, mais elle va également suivre le chemin emprunté en 1937 – sous le régime nazi – par une expédition naturaliste allemande. L’expédition va remonter le fleuve Jari – un affluent de l’Amazone, l’un des fleuves les moins connus du Brésil – sur plus de 750 kilomètres, pour s’approcher de la borne marquant la frontière entre trois pays : le Brésil, le Surinam, et la Guyane Française.

François-Michel Le Tourneau a décidé de retourner à la tri- frontière, pour recartographier la zone. Vingt hommes. Trois pirogues. Un mois d’expédition en autonomie complète. Dans la forêt tropicale la plus inaccessible. Avec cette expédition à lʼancienne, François-Michel Le Tourneau veut réactualiser les bases de données géographiques, recueillir des informations précises sur lʼoccupation actuelle et passée de la région, et les comparer avec les descriptions des voyageurs du XIXème et du XXème siècle. Il emporte sur place des documents historiques sur les expéditions précédentes, et va les restituer en échange dʼinformations précieuses sur la géographie du présent.

Lʼexpédition Mapaoni va vous faire découvrir un monde ignoré en vous plongeant dans le même temps dans le passé incroyable de cette région. Une aventure scientifique et humaine exceptionnelle, au coeur de la plus grande forêt tropicale du monde.

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 16 octobre 2011

L’histoire a fait le tour du monde…Une gifle, un suicide et la révolution en Tunisie, en Egypte et en Libye…La fliquette de Sidi Bouzid était loin de se douter qu’elle allait faire tomber trois dictateurs, en arrêtant un vendeur à la sauvette, en décembre dernier. C’est sa gifle qui aurait tout déclenché. une gifle, symbole de l’arbitraire du régime. Une gifle probablement inventée de toute pièce pour exacerber la colère populaire…et faire tomber Ben Ali. Vue de près, l’histoire ne ressemble jamais à l’Histoire. IL ETAIT UNE FOIS UNE GIFLE, c’est un sujet de Caroline DU SAINT avec Akim REZGUI.

Souriez, vous êtes radiés. D’après un éminent scientifique nippon, les radiations de Fukushima ne toucheraient que les gens déprimés, qui s’inquiètent et broient du noir…Oui, vous avez bien lu. Les autorités ne savent plus quoi inventer pour endormir les sinistrés et justifier leur inertie. Seulement, la population n’est pas dupe. Les études sont alarmantes. Et la révolte gronde…Malgré tout, certain ont décidé de prendre leur destin en main. TOUCHÉ MAIS PAS COULÉ, c’est un sujet de Thierry PASQUET.

L’Amazonie est un cimetière pour les militants écologistes et les paysans qui les soutiennent. Tous les jours ou presque, l’un d’entre eux est menacé de mort ou tué… Beaucoup ont payé de leur vie leur engagement en faveur de la plus grande forêt de la planète. Rien n’arrête les grands propriétaires terriens et les exploitants de bois… bien décidés à débiter l’Amazonie en rondins. Ils y sont même encouragés… Le parlement vient de voter une réforme du code forestier. Un blanc seing pour la déforestation… LA FORET RECULE, LE CRIME PROGRESSE, c’est un sujet de Cyprien D’HAESE.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

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