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ENQUETES CRIMINELLES : « L’énigme du meurtre de la postière », un film d’Anne-Laure Larget, le 05/06 à 20h50 sur W9

Le 13 juin 2002, Elisabeth R., 48 ans, chef de service à la poste de Rodez, ne rentre pas du travail. Pendant une semaine, tout laisse à penser que cette mère de trois grands enfants a fait une fugue. En instance de divorce, elle a pu avoir besoin de prendre l’air ou de rejoindre un amant. D’ailleurs sa voiture est découverte à Toulouse, à proximité de la gare SNCF.

Les jours passent, l’enquête suit son court et les gendarmes finissent par douter de ce scénario, car la personnalité d’Elisabeth ne colle pas avec un départ volontaire et précipité.

Mère dévouée, elle a disparu le jour même où sa fille cadette passait son bac.

Finalement, les enquêteurs découvrent que depuis près de 20 ans, le mari de la postière menait une double vie. Petit à petit se dessine alors la thèse d’un incroyable et terrible complot familial qui conduira les gendarmes jusqu’au mari d’Elisabeth, à leur fils Hadrien, et au meilleur ami de celui-ci, Matteo.

Ce n’est que trois semaines après sa disparition que les gendarmes découvrent le corps calciné d’Elisabeth, en pleine forêt aveyronnaise.

Alors que s’est-il passé ce matin du 13 juin ? Qui a frappé à mort Elisabeth ? Son mari, à l’aide d’une pelle ? Son propre fils, qui l’aurait étouffée sur ordre du père ? Ou bien le meilleur ami de celui-ci pris d’une folie meurtrière ?

Les enquêteurs doivent démêler le vrai du faux et élucider l’énigme..

ENQUETES CRIMINELLES : « Sans mobile apparent : l’affaire Caroline Nolibé » un film d’Anne-Laure Larget le 06/02 à 20h50, sur W9

Le 31 juillet 1991 vers 11h du soir, Caroline Nolibé, 18 ans, est poignardée à mort devant la grille de la maison familiale à Clairac dans le Lot et Garonne.

Ses gémissements alertent son père, Claude Nolibé, qui la découvre agonisante. Mais ce qui pourrait ressembler à un crime de rôdeur ou de prédateur va se transformer en un terrible drame familial, car à l’arrivée des secours, l’attitude du père de Caroline dérange. L’homme est couvert de sang, il est très confus, et a étrangement tardé à appeler les pompiers…

La machine judiciaire s’enclenche. Gendarmes et procureur vont se forger une conviction : c’est Claude Nolibé qui a poignardé en plein cœur Caroline. Soupçonné à tort d’être un père incestueux, Claude Nolibé aurait tué sa fille par passion ou pour éviter le scandale. Toute l’enquête est alors dirigée vers lui. Il est mis en examen et écroué pour assassinat. Du fond de sa cellule, il crie de toutes ses forces son innocence.

Cependant, après 45 jours de détention, l’accusé est remis en liberté pour absence de preuve, mais c’est trop tard : à Clairac et dans la région, la rumeur l’a définitivement condamné.
L’affaire rebondit en 2001 de la manière la plus inespérée. Une femme de ménage, du foyer pour handicapés mentaux de Clairac, découvre, sous le matelas d’un pensionnaire, une lettre dans laquelle il est écrit « j’ai tué la fille Nolibé ». 10 ans après le crime, l’enquête repart à zéro !

Un film d’Anne-Laure Larget / W9 / CAPA