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« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Ukraine » – Le 13/10 à 15h sur Canal+

Ce sont les laissés pour compte de l’Europe et son dernier rempart avant la Russie. Anciens satellites de la grande URSS, ils ont du mal à trouver leur identité depuis sa chute et oscillent entre relents nationalistes et nostalgie de l’ère soviétique. Diego Buñuel nous fait découvrir une partie de cette Europe oubliée à travers le plus vaste des pays qui la composent : l’Ukraine.

C’est à Odessa, où s’est déroulée en 1905 la mutinerie du cuirassé Potemkine, que Diego débute son road trip. Le plus grand port d’Ukraine est aujourd’hui le lieu de passage obligé de tous les trafics en provenance d’Europe de l’Est (armes, drogues, etc).

Pour lutter contre ces trafics, l’armée a mis en place des patrouilles, qui paraissent bien futiles au vu de l’ampleur du business naviguant sur les eaux de la mer noire.

Diego assiste à l’une de ces patrouilles aux côtés du Commandant Tretyakov et du Lieutenant Makeev.

Première ‘marchandise’ à transiter par ce port gigantesque : des êtres humains au sombre avenir d’esclaves en tous genres. C’est pourquoi la ville regorge d’âmes perdues, et parmi elles de beaucoup d’enfants. Ils seraient 5000 à vivre dans les rues d’Odessa (100 000 à l’échelle du pays) et dormir dans ses canalisations et sous-terrains. Diego accompagne Sergey Kostin, un ancien toxicomane qui est le premier en Ukraine à avoir monté une structure d’accueil pour ces enfants des rues.

Après Odessa, Diego part en direction d’un autre port : Sébastopol, en Crimée, l’une des plus grandes bases navales du temps de l’Union soviétique. De ce passé ancré dans la guerre froide, il reste encore quelques reliques, et notamment des dauphins soldats formés pour faire sauter des navires ennemis ou encore tuer des nageurs de combat. Diego rencontre le Docteur Gorbaciova, l’ancienne responsable vétérinaire pour les 200 dauphins de la division armes biologiques de la marine soviétique. Aujourd’hui ne reste que 3 de ces dauphins – les autres ayant été vendus à l’Iran – et la base navale a été reconvertie en centre de delphinothérapie à destination des enfants, qui viennent se faire soigner par les mammifères marins. Une thérapie qui n’est pas scientifiquement reconnue mais a ses adeptes, que Diego rencontre.

Comment parcourir l’Ukraine sans faire une halte par Tchernobyl, et plus particulièrement Prypiat ?
La ville est un passage obligé depuis la catastrophe nucléaire de 1986. Sur place, tout est resté tel quel, et un tourisme morbide s’y est même développé. Ce n’est pas en tant que touriste mais accompagné de pompiers que Diego revient sur les lieux de cette tragédie contemporaine. Des pompiers sous équipés qui luttent contre les incendies dans cette zone interdite couverte pour moitié de forêt. Si elle prenait feu, ce serait une nouvelle catastrophe nucléaire pour toute l’Europe.

Prochaine étape pour Diego : Lviv. Cette jolie ville très touristique est le bastion du nationalisme Ukrainien et son héro, Stefan Bandera, un homme controversé. Pendant la deuxième guerre mondiale il s’allie avec les nazis contre l’occupation soviétique et dans la foulée ses hommes participent à des pogroms contre l’importante population juive de Lviv. Un épisode de l’Histoire dont s’est emparé Andriy Khourov pour faire des affaires.

Cet entrepreneur possède 16 restaurants à thèmes de goût plus ou moins douteux, dont une taverne-bunker dans laquelle on fait la chasse aux Russes et s’entraine à la mitraillette sur des portraits de Lénine, et un restaurant juif où les menus n’ont pas de tarif car on y paie à la hauteur de ses talents de négociateur…

C’est enfin à Kiev que Diego conclut son aventure, avec la rencontre d’un prêtre orthodoxe… peu orthodoxe. Chaque semaine, en plus de son service du dimanche, il donne une messe pour les homosexuels qu’il tient cachée en banlieue, au 9ème étage d’un hôpital en travaux. Il faut dire que l’homosexualité, après avoir été longtemps réprimée sous l’ère communiste, est très mal vue dans ce pays aux relents dictatoriaux, et même en passe de redevenir illégale.

Au sommaire de l’Effet Papillon du 28/09 à 13h40 sur CANAL+

« ITINÉRAIRE D’UNE JEUNE FILLE DÉRANGÉE » – Un sujet de Laurent Hamida

Comment bascule-t-on de jeune fille bien sous tous rapport à icône du djihad international ? Rien en apparence ne prédestinait la discrète Samantha LEWTHWAITE à quitter la vie douillette d’une anglaise anonyme, pour le sang et les armes des camps d’entrainement militaire en Somalie, chez les ultras du terrorisme, les chebabs. Encore moins à devenir un mythe. Qu’elle qu’ait été son implication dans le massacre de Nairobi, son nom surgit dès qu’un attentat vise des intérêts occidentaux en Afrique de l’Est. Papillon s’est rendu à Aylesbury, petite ville paisible du nord-ouest de l’Angleterre, là où tout a commencé.

Un nouveau mandat d’arrêt international a été lancé contre Samantha LEWTHWAITE, connue aussi sous le nom de Nathalie WEBB. La jeune femme voyageait jusqu’ici avec un faux passeport sud-africain

« JE TE LIKE, UN PEU, BEAUCOUP, POUR DE FAUX » – Un sujet de Julien Fouchet

Vous rêvez de devenir la star des réseaux sociaux et doper vos likes et vos fans ? Rien de plus facile : des entreprises fabriquent, à vil prix, de faux fans, et même de faux profils. A ce titre, on peut se demander s’il y a bien 1 million 600 personnes qui soutiennent sur Facebook le bijoutier de Nice, ou si ce plébiscite n’a pas un peu été « gonflé » justement par ces « usines à like » dont la plupart sont basées à Dhaka, au Bangladesh. Évidemment, nous sommes allés y jeter un oeil.

Une équipe anti-fraude a été mise en place chez Facebook pour lutter contre cette pratique. Les comptes gonflés artificiellement sont automatiquement fermés. Donc, attention à ne pas trop vous vanter !

« MAUVAIS HELLÈNES » – Un sujet de Charles Sopi avec Seddik Chettab

Avec un record de 17 millions de visiteurs et des recettes touristiques évaluées à 11 milliards d’euros en 2013, la Grèce a toutes les raisons d’aimer les étrangers. Or si, en période de banqueroute, beaucoup soignent les touristes, d’autres chassent les sans-papiers. Depuis que le parti néo-nazi Aube Dorée est entré au Parlement, les nostalgiques des Colonels se sentent pousser la Svastika… et distribuent coups de poings et coups de couteau, presque en toute impunité. Le dernier a atteint mortellement un artiste de hip-hop, la semaine dernière, dans une embuscade qui a soulevé le pays.

Et les manifestations antifascistes se multiplient. Mercredi, plus de 10.000 personnes sont descendues dans la rue pour défendre la démocratie… Un défilé qui a dégénéré en affrontement. Pas de victimes, mais de la colère

« A poil… Mais stylé », un film d’Olivier Ghis, le 07/09 à 23h05 sur Canal+

La première vocation du cinéma X, on le sait, c’est de mettre les hommes – et surtout les femmes – à poil. Non pas dans des occupations anodines comme faire la vaisselle ou téléphoner – même si cela peut arriver – mais pour des activités généralement plus horizontales.

Or, dans le porno comme dans la vie, avant d’être nu avec une dame, on est d’abord habillé. Et qui dit vêtements dit accessoires, décoration, bref tout un style de vie. Et c’est justement à cette évolution des styles dans le X que s’intéresse « A poil… Mais stylé ».

Autrement dit, comment le X se fait le miroir, depuis sa naissance, des modes, des tendances, en un mot de l’air du temps.

Des dessous chics de jadis, façon Dorcel, au bling bling des années 2000, des poitrines naturelles des seventies au corps siliconés d’aujourd’hui, des premières épilations aux tatouages en passant par les strings ou l’usage intensif du botox, le X a souvent reflété – et aussi devancé – l’idée que notre société se fait de la beauté, du plaisir.

Autant dire un voyage aussi instructif qu’amusant dans l’histoire de nos mœurs… Et de la manière dont on s’habille pour mieux se déshabiller ensuite.

« A poil… Mais stylé » Un film d’Olivier Ghis Le 07/09 à 23h05 sur Canal+

Au sommaire de L’Effet Papillon du 13/07 à 13h10 sur CANAL +

Au sommaire de L’Effet Papillon du 13/07 à 13h40 sur CANAL +

« L’Armée sans dessus dessous », un sujet de Cyprien d’Haese

Gros fusils d’assaut coincé dans la petite ficelle du string, les photos des soldates israéliennes à moitié nues sur Facebook ont fait sourire les réseaux sociaux mais pas du tout rire les hauts gradés de l’armée de Tsahal vous allez voir et c’est pas la première fois que ça arrive.

« Tueurs en série », un sujet de Caroline du Saint (rediffusion du 22/12/12)

Tous les hommes sont des comédiens. Sauf quelques acteurs, disait Sacha Guitry. C’est aussi ce que pense ce réalisateur colombien, vous allez voir, qui tourne des films avec des tueurs des vrais, membres des gangs les plus violents de la ville de Cali.

« Le web lave plus blanc », un sujet de Bruno Gex

Chaque jour qui passe fait de nos billets et de notre monnaie des pièces de musée pour laisser place au paiement en ligne et surtout à la monnaie encore virtuelle mais bien réelle sur le net. Mais déjà les mauvaises habitudes sont là et l’un des sites les plus connus vient d’être fermé pour blanchiment d’argent.

« Le Clan des Libanais », un sujet de Sophia Amara (rediffusion du 15/09/12)

Le clan des Mokdad, on les surnomme les Don Corleone ou les sopranos libanais, à chaque génération sa référence, un groupe chiite très puissant au Liban qui, pour préserver ses intérêts, kidnappent à tour de bras en se mêlant du conflit syrien.

« Drone de monde », un sujet de Benoit Chaumont (rediffusion du 16/03/13)

Vous connaissez les drones militaires ces petits z’avions sans pilote destinés à la surveillance de l’ennemi ou à des assassinats ciblés… Et bien l’ennemi désormais si c’était nous ? Car dès 2015 aux Etats-Unis le drone débarque dans le civil, un nouveau moyen de prévenir mais aussi de punir.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 22/06 à 13h40 sur CANAL +

« Contre-indications », un sujet de Benoit Chaumont

Souvent, au premier scandale sur les médicaments, et nous n’en manquons pas en ce moment, les yeux se tournent vers l’Inde. Ce pays est l’un des premiers producteurs de vrais médicaments mais aussi de faux médocs… Et vous vous en doutez il est plus dangereux de tomber sur une contrefaçon d’aspirine que sur un faux sac Vuitton.

« Ecran total » un sujet de Zhe Wang et Gaël Caron

Nous ne vous apprenons rien en vous disant que la Chine fait des affaires en Afrique et contrôle presque entièrement certaines économies… Et bien après avoir puisé dans les sous-sols, les forêts ou les mines, c’est désormais l’espace de cerveau disponible des Africains que les Chinois veulent conquérir.

« Le Masque et la plume » un sujet de Sabrine Van Tassel

Aux Etats-Unis, trois fois plus de femmes indiennes que de femmes blanches se font violer et l’explication est dramatiquement simple : la loi américaine interdit les indiens de juger les blancs. Alors beaucoup s’introduisent dans les réserves pour commettre leurs crimes.

« Les Nouveaux Explorateurs : Sébastian Perez en Equateur », le 16/06 à 15h15 sur Canal+

Sébastian Perez nous invite à voyager en Équateur et à rencontrer ceux qui vivent au quotidien grâce au système D.

Quatorze ans après une grave crise bancaire, les Equatoriens ont appris que pour gagner leur vie, il ne fallait rien attendre des autres.

Carlos fait partie de ces rois de la débrouille capables de tirer parti de toute chose. Il construit des meubles sans couper un seul arbre.

Raoul, ancien ministre, est devenu chocolatier. Christian, tatoueur et chaudronnier, fabrique et exporte ses pistolets à tatouage dans le monde entier.

De la cordillère des Andes à l’océan Pacifique, Sébastien Perez Pezzani part à la rencontre de ces descendants des Incas qui ont su s’adapter et relever la tête.

« Dictateur, un boulot de dingue », un documentaire d’Alain Charlot, le 12/06 à 22h15 sur Canal+

Hitler, Staline, Kim Jong Il, Saddam Hussein, Nicolae Ceausescu, Jean-Bedel Bokassa ou encore Mouammar Kadhafi : ces dictateurs ont en commun un degré d’extravagance inattendu.

Certaines personnes, qu’il s’agisse de cuisiniers, de tailleurs, de compagnons de chasse ou de journalistes, ont été les témoins de leur étrange comportement.

Toutes décrivent un quotidien hors norme, une vie traversée par une folie plus ou moins douce.

Manies aberrantes du pouvoir, culte sans limites de la personnalité, rapport maladif à la cinéphilie : voici le manuel de l’absurde en neuf chapitres, pour aborder ce que les despotes ont offert de plus effroyablement drôle, d’Istanbul à Tokyo, des îles Lofoten aux forêts de la Transylvanie.

Extraits du documentaire :

Au sommaire de L’Effet Papillon du 01/06 à 13h40 sur CANAL +

« Dans la gueule du loup », un sujet d’Hugo Van Offel

Vous les avez forcément vues ou aperçues ces images plus ou moins floutées de ces hommes aux mains ensanglantées qui venaient d’assassiner un soldat de l’armée britannique dans les rues de Londres. Depuis, l’enquête progresse et comme souvent dans ces cas là, tous les chemins du djihad mènent à Luton, une ville anglaise que papillon connaît comme sa poche et où elle a retrouvé l’entourage des terroristes.

« Hors série », un sujet d’Hélène Grégoire

La série télé, ils l’ont vue comme nous dans leurs canapés et elle les fait rêver surtout au niveau des moyens humains et matériels. Papillon a reçu l’invitation des vrais experts de la police scientifique de Miami et ils ne disposent pas des mêmes outils que leurs collègues du petit écran pour faire « parler » les scènes de crime.

« Orange sanguine », un sujet de Mélanie Gallard

Guerre chimique. Pas celle des Syriens, celle des Américains. Imaginez ce qu’il s’est passé dans la tête des généraux pendant la guerre du Vietnam : puisque l’ennemi se cache dans la forêt nous allons détruire la forêt, les plantes, l’eau, les animaux, pour le rendre visible. Quarante ans après, les effets de l’agent orange se font toujours sentir mais sur l’homme.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 18/05 à 13h40 sur CANAL +

« Débranche tout, revenons à nous », un sujet de Jennifer Luby

Quelques références ciné pour commencer : « La guerre du feu » pour les plus vieux et « L’âge de glace » pour les plus jeunes, mais aussi le livre « Into the wild » adapté au cinéma par Sean Penn. Trois films qui vous dressent le tableau des débranchés, des citadins qui ont tout quitté, ou presque, pour revenir à l’état sauvage, ou presque.

« Paras No », un sujet de Benoît Chaumont avec Ibar Aiba
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Le conflit colombien, ce n’est pas uniquement les FARC, Ingrid Betancourt ou le trafic de coke. C’est aussi le problème des paramilitaires. Accusés de plus de 100 000 exécutions, ils sont censés être démobilisés mais ils renaissent en ce moment à la télé colombienne dans une série qui cartonne et qui dérange.

« Effets de manche », un sujet de Thierry Pasquet

Au Sénégal on les appelle les Talibés, ils sont âgés de 3 à 15 ans et sont supposés étudier le Coran sous les auspices d’un marabout. Ça c’est pour l’idéal éducatif. Dans la réalité, ces enfants vivent sans leurs parents et passent le plus clair de leur temps à mendier dans la rue. Neuf d’entre eux viennent de périr dans un incendie.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 11/05 à 13h40 sur CANAL +

Les Femmes Canon, un sujet de Olivier Ponthus (rediffusion du 08/12/2012)
A 5 ans il tue sa sœur avec le fusil que ses parents lui avaient offert. C’est l’une des dernières affaires liées à la vente des armes aux Etats-Unis. « Mais une arme à la main est plus sûr que les flics au bout du fil… ». C’est le slogan qui fait mouche dans les familles américaines où le gun n’a jamais été aussi tendance notamment chez la ménagère.

Les To Be Frics, un sujet de Anthony Dufour (rediffusion du 04/03/2012)
Eux sont armés très jeunes mais pour le succès… Brushings parfaits, looks soignés, chorégraphies millimétrées, les stars de la Kay pop, en Corée du Sud, l’industrie du disque a compris comment fabriquer des groupes à la chaîne. Ils sont sélectionnés en batterie dès l’adolescence, élevés, nourris et blanchis dans un seul but : vendre des disques.

Cosaques, Kesako ? un sujet de Nicolas Tonev avec Xavier Luizet
Le cosaque c’est au choix un roman de Tolstoï ou une danse que l’on tente généralement en fin de soirée un peu bourré, mais c’est aussi et surtout la terrible police des tsars. Et bien 100 ans après ils sont de retour en Russie. Mais attention rien de folklorique, ces 43 000 d’hommes aideront la police à «nettoyer» le terrain avant les Jeux olympiques de Sotchi.