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« Sur les rives de la Charente » le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Des Racines et des Ailes » vous propose un voyage entre terre et mer, le long des rives de l’un des plus grands fleuves français : la Charente.

Sur près de 400 kilomètres, ce cours d’eau est un lien entre le Limousin, le Poitou, l’Angoumois, le Cognaçais, la Saintonge et les îles de Ré et d’Oléron.

Le film débute en avion, au-dessus de la source de la Charente, en Haute-Vienne. Avec le géologue Jean-François Tournepiche, nous découvrons tous les contrastes des paysages depuis les contreforts du Massif Central jusqu’à l’estuaire.

C’est depuis la mer que commence la remontée du fleuve.

Thierry Warion est pilote et guide les cargos jusqu’au port de Rochefort-sur-Mer à 23 kilomètres à l’intérieur des terres. Il sait déjouer tous les pièges de cette navigation particulière. A bord d’un navire attendu à marée haute, nous longeons Fort Boyard et Fouras avant de croiser entre les berges sauvages de la Charente.

A Rochefort-sur-Mer, la conservatrice du patrimoine Florence Dubois et l’historien Frédéric Chasseboeuf, nous ouvrent les portes des plus beaux monuments de cette cité exceptionnelle crée sur ordre de Louis XIV pour y installer le plus grand arsenal du royaume.

Après L’Hôtel de la Marine, les deux passionnés nous font découvrir un site privé et fermé au public, l’ancien et gigantesque hôpital de la marine. Puis ils visitent le chantier de restauration de la maison de l’écrivain voyageur Pierre Loti. Enfin, sur la Place Colbert, ils nous rappellent un événement qui rendit la ville célèbre dans le monde entier : le tournage du film de Jacques Demy, « Les Demoiselles de Rochefort ».

Un peu plus à l’Est, nous entamons un survol en hélicoptère des plus beaux édifices de l’art roman saintongeais avec l’historien de l’art Christian Gensbeitel. Il nous conduit jusqu’à l’exceptionnelle abbaye de Trizay et à l’étonnante crypte de la basilique Saint-Eutrope de Saintes.

La capitale de la Saintonge est également une ville romaine majestueuse. Muriel Perrin, la responsable du patrimoine de la ville, nous entraîne dans l’amphithéâtre, construit avant le Colisée de Rome.

En continuant de remonter le cours du fleuve, nous atteignons dans le Cognaçais le troisième plus grand vignoble de France. Jean-Louis Brillet est viticulteur et distillateur. Il nous dévoile toutes les étapes et tous les secrets de la fabrication de la liqueur des dieux, le Cognac.

Au coeur même du vignoble, des carriers ont mis au jour un gisement de squelettes de dinosaures unique en Europe. Le paléontologue Ronan Allain travaille pour le Muséum d’histoire Naturelle de Paris. Chaque été, il fouille le site avec une trentaine d’autres scientifiques. Cette année, l’équipe a déterré un impressionnant cubitus de grand sauropode.

Nous atteignons Angoulême dans le bolide de collection des années 30 de Philippe Desclaux. Ce natif de la ville et passionné de patrimoine automobile va encourager un ami pilote sur le Circuit des Remparts. Cette course vintage qui fait le tour de la ville haute attire chaque année des collectionneurs venus du monde entier.

Pour terminer notre voyage, nous retrouvons dans l’estuaire de la Charente l’historien Frédéric Chasseboeuf. Avec Julia Hasse, architecte et photographe, ils profitent d’une grande marée exceptionnelle pour immortaliser les forts qui protégeaient l’accès au fleuve. Dans la lumière rasante du soir, le cours d’eau dévoile sa splendeur.

« Sur les Rives de la Charente », à la rencontre de passionnés qui protègent et font vivre toutes les richesses autour de ce fleuve magnifique, le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

23 Février – soirée spéciale « Xhynthia, un an après » sur France 3 avec un documentaire exclusif de Marc Garmirian et Jean-Christophe de Revière

Le 23 février, France 3 consacre une journée spéciale à la tempête Xynthia. Tout juste un an après les événements climatiques qui ont dévasté une partie de la Charente-Maritime et de la Vendée, la rédaction entière sera mobilisée.

Ainsi, Samuel Étienne et Carole Gaessler présenteront respectivement le 12/13 et le 19/20 depuis la côte atlantique. Deux documentaires sur les événements seront diffusés: l’un dans l’après-midi et l’autre le soir, en prime time. Juste après ce dernier, Patrick Poivre d »Arvor, qui pourrait également être sur place, animera un débat, entouré de nombreux invités.

A 20h35, le documentaire : XYNTHIA, AU CŒUR DE LA TEMPÊTE

47 morts, dont 29 pour le seul village de La Faute-sur-mer, en Vendée. Trois victimes à Charron, en Charente-Maritime, une grand-mère et ses deux petits-enfants. 6000 maisons inondées, 50 000 hectares de terres agricoles submergées. C’est le bilan de la tempête « Xynthia », qui a déferlé sur la France, le dimanche 28 février 2010. La tempête la plus meurtrière depuis celles de 1999.

Comment cette nuit de cauchemar a-t-elle été vécue par les survivants, les sauveteurs et les météorologues qui la suivaient sur leurs écrans ?
Que savaient-ils la veille au soir de cette tempête annoncée ?
Comment ont-ils vécu l’après-tempête ? Qu’ont-ils perdu ?
Comment vont-ils pouvoir repartir et se libérer des traumatismes liés à la catastrophe ?

« Xynthia, au cœur de la tempête », présente les témoignages de ceux qui ont vécu cette nuit dramatique du 27 au 28 février, et permet de comprendre grâce, à des images inédites, le scénario de film catastrophe qui a eu lieu.

« La mer a repris sa place », c’est ainsi que beaucoup de témoins dans la région ont décrit la catastrophe. Des habitants de l’Ile de Ré ou de Charron, en Vendée, de La Faute-sur-mer,en Vendée, se sont réveillés au milieu des flots dans des territoires qui étaient effectivement des îles au XVIIème siècle. On appelle ce coin de France « Le pays gagné sur la mer ». Le sang-froid, le dévouement dont ont fait preuve sauveteurs et habitants, a impressionné la nation. Des valeurs humaines importantes se sont dégagées à l’occasion de cette catastrophe.

Deux villages ont particulièrement souffert : la Faute-sur-mer et Charron, des coins de France qui avaient des allures de petit paradis et qui ressemblent aujourd’hui à des villages fantômes.

Attirés par la mer, la nature, et un micro-climat particulièrement clément, les habitants de ces villages ont été surpris par la violence du phénomène climatique. S’ils ont entendu les alertes météo diffusées à la radio ou à la télévision, ils n’ont jamais compris qu’ils pouvaient être à ce point en danger en restant enfermé dans leur maison.

A Toulouse, à La Rochelle et à la Roche-sur-Yon, les responsables nationaux et départementaux de Météo-France expliquent pourquoi personne n’a pu anticiper les conséquences dramatiques du passage de Xynthia sur les côtes françaises.

A l’aide d’image d’archives inédites et d’images 3D de reconstitution, nous fait vivre la nuit de la tempête avec des témoins directs, qui ont passé des heures dans l’eau, bloqués chez eux. Certains d’entre eux ont perdu des proches, d’autres leur maison, tous leurs biens et leurs souvenirs.

Après le drame, dans plusieurs communes de Vendée, le paysage a rappelé celui de zones de guerre, avec des familles de sinistrés vidant sur le trottoir ce qui restait de leurs biens. Après les images de l’inondation, des sauvetages, des hélitreuillages, des rescapés surpris par les eaux au milieu de la nuit en pyjama, ces scènes de désolation ont choqué tout autant.

Le village de La Faute-sur-Mer, 2 500 habitants, est traumatisé par ses morts (29), noyés dans leurs maisons, construites en zone inondable. Après cette nuit tragique, de nombreuses questions se posent. Pourquoi les digues n’ont-elles pas rempli leur office ? Pourquoi ne pas avoir évacué préventivement certaines zones ? Qu’aurait-il fallu faire pour éviter un tel désastre humain ? Xynthia servira-t-elle de leçon pour l’avenir ?

Savoir ce qui s’est passé en Vendée la nuit du 27 au 28 février 2010, peut être très utile pour l’avenir, pour apprendre à se préparer à de tels évènements climatiques. Car, même si Xynthia n’est pas directement liée au réchauffement climatique, les scientifiques nous prédisent de plus en plus de tempêtes majeures.

XYNTHIA, AU CŒUR DE LA TEMPÊTE
Un documentaire de 90 minutes
Réalisé par Marc Garmirian et Jean-Christophe De Revière
Une production Capa / Diffusion France 3 le 23 février 2011 à 20h35