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« L’étincelle : une histoire des luttes LGBT+ » sort au cinéma

C’est une histoire que peu de gens connaissent : celle des lesbiennes, trans et gays qui ont vécu la répression des années 60, la libération sexuelle des années 70, la tragédie du Sida des années 80 avant de lutter pour le droit au mariage dans les années 2000…

Une histoire de la lutte LGBT des années soixante à nos jours, après que l’étincelle des émeutes de Stonewall a embrasé l’action militante qui, de New York, devait se répandre partout dans le monde.

De San Francisco à Paris en passant par Amsterdam, entre les premières Gay Pride, l’élection d’Harvey Milk, la « dépénalisation » française, l’épidémie du Sida et les premiers mariages homosexuels, ces quelques décennies de lutte s’incarnent au travers de nombreux témoignages d’acteurs et actrices de cette révolution arc-en-ciel.

Le documentaire est en salles depuis le 24 juillet 2019 au MK2 Beaubourg de Paris, et réalise déjà un excellent démarrage. Pour réserver votre séance, cliquez ici.

Réalisation : Benoit Masocco
Montage : Damien Labbé
Avec Bertrand Delanoë, Robert Badinter, Gérard Lefort, Dustin Lance Black, John Cameron Mitchell, Cleve Jones, Hervé Latapie, Lillian Faderman, Marie Kirschen, Didier Lestrade, Gérard Koskovich, Marie-Jo Bonnet, Edmund White, Jenny Bel’air
Diffuseurs : RMC Story, Histoire

Canal + confie à CAPA les reportages de « L’Hebdo Cinéma »

Canal + a confié à CAPA l’exclusivité de la production de quatre rubriques de son nouveau magazine consacré au cinéma : une interview in situ, un reportage en coulisse, une enquête et un décryptage de film qui permettront une plongée inédite au cœur du 7ème Art.

Présentée par Laurie Cholewa, l’émission sera à l’antenne chaque samedi à 13h35 heures à partir du 10 septembre 2016.

Cette collaboration entre Canal + et CAPA marque le grand retour de l’agence dans le domaine du cinéma.

Plusieurs documentaires et magazines culturels sont par ailleurs en cours de production ou de développement au sein de l’agence, qui a considérablement renforcé son équipe dédiée à la culture.

 

Crédit photo : Alexandre Isard-TMC

Au sommaire de L’Effet Papillon du 15/06 à 13h40 sur CANAL +

« Les grands d’Espagne », un sujet de Cyrpien d’Haese

Dans la presse internationale on ne parle plus de l’Espagne qu’à travers ses dieux du sport que sont Nadal, Alonso ou Iniesta. Pourtant l’Espagne a des héros plus discrets, certes moins vendeurs, mais qui se battent contre des grosses équipes : Bruxelles, les banques et la police espagnole.

« Un indien dans la ville », un sujet de Benoit Chaumont avec Vincent Fichmann

Eux ils affluent par milliers chaque semaine de tous les coins du pays vers le nouveau temple de l’Inde : Bollywood, la première fabrique de films au monde. On les appelle les comédiens aspirants, ils ont sculpté leur corps, blanchi leur peau, lissé leurs cheveux et errent dans les rues en attente d’un Casting.

« Un pour tous, tous pour un », un sujet de Hugo Van Offel

En Angleterre les couples gays ont quasi les mêmes droits parentaux que les couples hétéros : ils peuvent adopter et le vote du mariage gay ces derniers jours n’a été qu’une formalité. Mais être homo en Angleterre est-il plus simple qu’en France où le mariage pour tous donne lieu à une guerre de tranchées ?

Au sommaire de « l’Eté Papillon » le 8 août, à 20h15 sur CANAL +

SEA CRACK AND SUN Charlotte LASSALE ET JULIE MIYUKI DROZ

Rediffusion du 06/05/2012

Les revoilà ! 30 ans après Pablo Escobar, les narcotrafiquants font de nouveau main basse sur les Caraïbes, nouvelle plaque tournante de la drogue, avec vue imprenable sur le marché américain. Résultat : sur les îles, le crack fait des ravages et la criminalité explose.

GAZAWOOD de Caroline du SAINT

Rediffusion du 09/04/2011

Des films à la gloire des martyrs palestiniens, c’est la nouvelle arme du Hamas. L’Organisation islamiste investit maintenant dans le cinéma de propagande, pour encenser la lutte armée, et diffuser ses idées. Gaza n’est plus seulement le bastion de la résistance, mais un décor de film pour cinéastes encartés. Les autres réalisateurs ont le droit de la fermer, le Hamas de toute façon les censure systématiquement. A Gaza, seule la production 100% islamiquement correcte et idéologiquement orientée a droit de cité.

Pour la saison estivale, «L’Effet Papillon » se transforme pour devenir « L’Eté papillon » mais propose toujours des enquêtes minutieuses sur des sujets décalés.

Du 16 juillet au 24 août, découvrez et redécouvrez chaque jour à 20h15, 2 sujets parmi les plus fous, les plus étonnants et les plus audacieux que les journalistes de CAPA sont allés dénicher aux quatre coins du monde !

Le site officiel de l’Effet papillon sur CANAL+

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook > c’est par ici !

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« Les toiles de la Russie », un documentaire de Stéphane Carrel à voir le 28/06 à 22h20 sur CANAL + Cinéma

Après l’Inde et l’Amérique, c’est en Russie que Stéphane Carrel poursuit son voyage à travers les Toiles du monde.

Toujours manipulé ou malmené par le pouvoir, le cinéma occupe une place à part dans ce pays. Instrument de propagande sous Lénine, censuré sous Staline, dégelé à la Perestroïka, il semble aujourd’hui sinistré sous Poutine. Un nouveau Tsar qui n’hésite pas à s’afficher en grand sur la devanture d’un énorme multiplexe en plein Moscou.

Entre un mauvais cinéma populaire et des rares films d’auteur, Le 7ème art russe est tiraillé à l’image d’un pays qui se cherche.

A la grande époque, l’Union Soviétique comptait 22000 salles de cinéma. Aujourd’hui il n’en reste que 1800 en activité. Alors la majorité des russes se goinfre de blockbusters américains sur DVD et les autres se noient dans des films passéistes.

Dans ce film aux lumières glacées, le réalisateur dresse un portrait inédit de ce pays immense à travers des passionnés qui portent à bout de bras les dernières salles de cinéma.

A Moscou où l’on cultive la nostalgie d’un pays qui n’existe plus dans un incroyable cinéma panoramique où ronronnent 11 projecteurs. À Mourmansk la sibérienne où, par -25°, se terre une génération alternative. Dans la cité des sous-marins nucléaires, loin de la réalité autoritaire de Poutine, des jeunes cinéastes produisent d’improbables séries B qu’ils diffusent dans des caves .

À Samara, près de la frontière du Kazakhstan, où le cinéma est toujours itinérant et une affaire de propagande. Et dans la plus grande réserve de films du pays, à Nijni-Novgorod, où l’état a décidé de jeter les bobines à la poubelle. Pour les apparatchiks de Poutine, le cinéma est devenu inutile.

Les Toiles de la Russie, un voyage cinématographique et étonnant à travers la Russie. A découvrir le jeudi 28 juin à 22h20 sur CANAL + Cinéma

« Les toiles de l’Afrique » un documentaire de Stéphane Carrel, le 14/06 à 22h15 sur CANAL + Cinéma

Un peuple sans salle de cinéma c’est comme une personne sans miroir et en Afrique Noire, le cinéma ne tient plus qu’à un fil.

L’industrie cinématographique est insaisissable et alors que, bravant l’improbable, des réalisateurs font des miracles avec des films sans argent, les DVD piratés pullulent. Les salles de cinéma deviennent une espèce en voie d’extinction.

Dans un contexte politique et social fragile, le 7ème art ne parvient pas à se construire et ne peut que subsister.

Et pourtant, le cinéma a besoin d’Afrique et le continent noir n’a jamais eu autant besoin de cinéma.

Avec ce film, le réalisateur Stéphane Carrel nous emmène d’abord à la découverte d’un Sénégal inconnu, où les salles sont abandonnées et transformées en décharges publiques. Mais des irréductibles y relancent des projections itinérantes au cœur des villages et de Dakar.

Au Mali, un amoureux des projecteurs et des bobines porte à bout de bras un vieux cinéma à ciel ouvert. Depuis quinze ans, il montre le même film américain avec des vieux projecteurs russes.

Dans l’Ouganda ravagé par le dictateur fou Idi Amin Dada, les Vidéo Jokey sont devenus des véritables stars. Dans des salles de fortune, ils montrent les derniers films américains en les doublant eux-mêmes, en live. Et quelque part dans un bidonville de Kampala, une véritable industrie du cinéma se met en place. Un Hollywood africain et fauché où, pour trois fois rien, on écrit, on tourne et on montre des films

Les Toiles de l’Afrique, un voyage surprenant au cœur du continent oublié.

« Les Toiles de l’Inde » un documentaire de Stéphane Carrel, le 7/06 à 22h10 sur CANAL+ Cinéma

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, découverte de l’atmosphère dans les salles de cinéma en Inde, où chaque séance commence par l’hymne national.

Dans chaque pays, l’atmosphère dans les salles de cinéma est différente. En Inde, c’est un espace d’adoration, un lieu d’évasion car le cinéma est considéré comme l’exutoire social par excellence. Dans ce pays, chaque séance commence par l’hymne national indien, c’est dire la place qui est accordée au septième art. De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel fait découvrir le cinéma indien dans toute sa diversité.

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel nous fait découvrir le cinéma indien comme nous ne l’avons jamais vu.

« Les toiles du monde », un documentaire de Stéphane Carrel, le 27 mai à 20h sur Canal+

La passion du cinéma commence pour chacun d’entre nous dans une salle remplie de fauteuils rouges où s’installent en silence des inconnus. Alors vient le noir et le faisceau du projecteur. La magie peut opérer et l’histoire commencer.

On meurt, on tue, on tombe amoureux, on fait l’amour, on est une femme, un homme, un enfant, un vieillard, un extra-terrestre. Assis face à la Toile, dans un silence quasi religieux, on bascule dans un autre monde.

Pourtant, aux quatre coins de la planète, les salles de cinéma disparaissent. En Afrique, elles sont devenues des décharges publiques. En Russie, les films sont malmenés par le pouvoir et les bobines sont jetées à la poubelle. En Inde, le cinéma est toujours glorifié, mais loin des grandes villes, il ne reste que le satellite pour se faire une toile sur petit écran. Aux Etats-Unis, on s’enferme dans des complexes aseptisés en se goinfrant de pop corns et de sodas.

Dans Les Toiles du Monde,Stéphane Carrel a entrepris un voyage inédit au cœur de ces quatre continents pour partir à la rencontre de ceux qui luttent coûte que coûte pour que l’enchantement sur la toile perdure. Rien n’empêchera le cinéma d’exister tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui continuent de faire exister une invention datant de plus de 100 ans. Sur les trottoirs de Calcutta ou dans les bidonvilles de Kampala, dans une forêt sénégalaise, dans les glaces de Sibérie ou dans les grandes salles du New Jersey, dans le dernier cinéma muet de Los Angeles ou dans la plus petite salle du monde.

Au cours de ce trajet initiatique, le réalisateur a rencontré également des cinéastes complètement fauchés qui réalisent des films loin des codes formatés de l’industrie.

Les Toiles du Monde, un voyage en couleurs là où le cinéma vibre encore.

« MON FILM EST UN ROMAN : Le business de l’adaptation », un documentaire de Olivier Boucreux et Laurent Follea, le 26/10 à 22h45 sur Canal+

Faîtes l’exercice : épluchez les sorties cinéma de la semaine et comptez-y le nombre d’adaptations, tous genres confondus. Il est quasiment impossible que vous n’en trouviez pas au minimum deux…

Car s’il est difficile de chiffrer avec exactitude le nombre de livres portés à l’écran, on peut oser dire qu’aujourd’hui près de 4 films français sur 10 sont des adaptations.

Outre-Atlantique aussi, on adapte à tour de bras, la littérature jeunesse est devenu un filon, tout comme les histoires de Super héros, les polars scandinaves, les BD…

L’adaptation, un bon filon ?

Pas si simple. Avant qu’un livre ne devienne un (bon) film, il faut temps, de la patience, beaucoup d’argent parfois. Il faut négocier les droits, convaincre les maisons d’éditions, leurs auteurs, les associer ou non, les trahir ou pas. Pour tâcher de comprendre un peu mieux le système, nous avons décidé de passer 1 an avec des écrivains, des réalisateurs, des acteurs, des producteurs, des éditeurs… tous ceux qui font l’adaptation, à différents stades de fabrication.

De la Foire de Brive au Festival de Cannes (un grand écart !), de Tatiana de Rosnay à Saphia Azzedine, d’auteurs adaptés à des écrivains qui deviennent réalisateurs, du marché des droits audiovisuels du Salon du livre au tournage d’une des adaptations de La guerre des boutons, de Jan Kounen à Jean-Christophe Grangé, des auteurs satisfaits aux romanciers déçus, d’une première négociation à une séance d’écriture, d’Agatha Christie à Largo Winch, de Bret Easton Ellis à Frédéric Beigbeder… nous avons tenté d’évoquer tous les cas de figure possible, avec un casting pour le moins hétéroclite.

Bon voyage au pays de l’adaptation !

MON FILM EST UN ROMAN : Le business de l’adaptation
Un documentaire de Olivier Boucreux et Laurent Follea
Durée 56 mns

« Les toiles de l’Amérique » un film de Stéphane Carrel, diffusé sur Canal+ le 24/05 à 22h40

Après avoir exploré les salles de cinéma en Inde et découvert, loin de « Bollywood », une autre façon de faire des films, le réalisateur Stéphane Carrel a décidé de continuer son voyage, à travers « les Toiles du monde ». Cette fois il est parti vers l’autre continent du cinéma, celui qui n’a de cesse de réinventer le 7ème art : Les Etats-Unis. Le pays qui a inventé le multiplexe aseptisé et fait entrer pop-corns et boisson noire pétillante saturée de sucre dans les salles. Celui où les salles de cinéma sont les plus belles, les plus performantes, les plus grandes, les plus luxueuses, les plus… «avatariennes»…

Alors existe-t’il encore un autre moyen de voir des films là-bas, sans avoir la sensation d’être le cobaye d’un gigantesque centre commercial ?

Ce Road Movie inédit à travers « les Toiles de l’Amérique » nous emmène à New-York dans des salles de cinéma autrefois mythiques et aujourd’hui abandonnées. Au Texas, l’état le plus conservateur du pays, où les seize derniers Drive-in, qui représentent l’âge d’or du pays, résistent au temps. Au Nouveau-Mexique, dans une cave où une bande de jeunes déjantés fabriquent des films sur la fin du monde. En Arizona, où une jeune navajo de 14 ans porte désormais sur ses épaules tous les espoirs d’un courant cinématographique dont seul, jusqu’à présent, Robert Redford se préoccupait, le cinéma des « Natives ».

A Los Angeles, là où la superficialité « made in Hollywood » côtoie de véritables histoires authentiques et humaines. Comme celle d’un petit cinéma qui ne montre que des films muets et des comédies musicales ou celle d’un bus d’où sont projettés des films dans la rue.
Et enfin, le Kansas où se cache le plus gros trésor de Hollywood.

Ce voyage à travers les Etats-Unis dresse le portrait d’une Amérique comme on ne l’a jamais vu, comme on la soupçonne à peine. Un pays où il existe bien des histoires de cinéma à échelle humaine…