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« OFF Secrets et Coulisses : Dans le secret de vos assiettes » , deux documentaires de Mickael Beurdouche et Reza Pounewatchy le 23/07 à 20h45 sur France 4

OFF Secrets et Coulisses : Dans le secret de vos assiettes – Rediffusion du 05/02/2013

SECRETS ET COULISSES DE RUNGIS , un documentaire réalisé par Mickael Beurdouche

Depuis 1969, le marché de Rungis a succédé aux anciennes Halles parisiennes. C’est sur une commune de banlieue parisienne, dans le Val de Marne, sur un espace plus grand que la Principauté de Monaco, que s’étend le plus grand marché de produits frais au monde : le MIN (Marché d’intérêt national)

Toutes les nuits, à l’heure où les Français se reposent sous leurs couettes, des milliers de petites mains s’activent dans des pavillons réfrigérés à 5°, afin de fournir magasins, grandes surfaces et restaurants.

Ce sont en moyenne 6000 tonnes de fruits, légumes, viandes et poissons qui transitent, chaque nuit, par Rungis, avant de finir dans nos assiettes.

Sous l’œil curieux de la caméra de « Off : Secrets et Coulisses », c’est un monde à part qui nous ouvrira exceptionnellement ses portes. Nous pénétrerons ainsi cet antre de la Grande Bouffe, aux mille couleurs et aux mille odeurs, des fruits les plus exotiques aux tripes bien de chez nous.

Qui sont les acteurs de Rungis ? Qui sont les figures emblématiques présentes depuis l’ouverture du marché? Quels métiers méconnus sont exercés au marché de Rungis ?

Ils s’appellent Gino, Sébastien, Eddy ou Elodie… Ce sont eux qui vivent la nuit pour offrir à nos tables les meilleurs produits. Certains d’entre eux sont de véritable légende ici. À force de sueur, ils ont creusé leurs trous et ont réussi professionnellement. D’autres occupent des métiers insolites, comme mûrisseur de banane, vétérinaire … en chambre froide, professeur ou guide touristique pour des visiteurs de l’autre bout du monde. À eux tous, ils sont l’âme de Rungis. C’est cet esprit et cet univers que « Off » veut « capturer ».

COULISSES DU CONCOURS DES APPRENTIS , un documentaire réalisé par Reza Pounewathy

Ce n’est un secret pour personne. En France, la cuisine reste une affaire « sacrée ». Plus qu’un art de vivre, c’est devenu une des disciplines chéries des Français. En témoigne le grand nombre de programmes télévisés consacrés à ce sujet. Autrefois cantonnés à composer une recette en fin d’émission, les Grands Chefs sont désormais des stars du petit écran. Loin des images d’Épinal, le personnage rondouillard à l’accent du sud-ouest a été remplacé par le trentenaire en jeans, aussi à l’aise dans ses baskets que devant ses fourneaux.

Une médiatisation qui attire les jeunes. Dès l’adolescence, beaucoup d’entre eux se lancent dans cette voie professionnelle, avec la ferme intention d’être à la tête d’un restaurant étoilé. Pour intégrer un de ces établissements de prestige, cela nécessite évidemment de travailler dur. Mais il existe des tremplins. Le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » en est un.

Organisé depuis 27 ans par les Meilleurs Ouvriers de France (MOF), il rassemble la crème de la crème, dans chaque discipline. Les candidats sont originaires de toutes les régions de France.

Les conditions pour participer : avoir entre 16 et 21 ans, suivre une formation en apprentissage. A Paris se déroule l’épreuve d’évaluation nationale. Seules les Médailles d’Or régionales peuvent concourir à cette « grande finale ». L’objectif, composer en 4 heures et demie, un plat et un dessert pour 4 personnes, avec ingrédients imposés. Le tout noté par un jury de 20 MOF intransigeants. Sur 30 candidats, seuls 3, voire 4, seront récompensés. Ils obtiendront la Médaille d’Or et gagneront le titre de Meilleur Apprenti de France (MAF). Le passeport pour entrer dans un établissement prestigieux.

Mais comment se prépare un si ambitieux concours ? Entre les cours de cuisine à l’école hôtelière, le difficile travail chez l’employeur alternance oblige, comment les p’tits cuistots trouvent-ils le temps pour se préparer à ce marathon des fourneaux ? Est-ce plus facile quand on est fils de cuisinier ? Comment ces adolescents vivent cette épreuve ? Sont-ils aidés par leurs proches ? Le jour du concours, comment les candidats gèrent-ils leur stress ? Comment se déroulent les délibérations du jury ?

« Off : Secrets et Coulisses » vous dévoilera les dessous de ce prestigieux concours, véritable levier d’ambition pour les jeunes apprentis cuisiniers. Nous serons au plus prêt des candidats, dans leur école, leur entreprise, au coté de leurs formateurs, maitres d’apprentissage, mais également dans leur sphère privée, avec leurs parents et leurs proches. Quelques heures avant le concours jusqu’aux délibérations et résultats, nous stresserons, nous aussi, avec les grands chefs de demain.

Sur les 30 candidats présents lors du concours, nous suivrons 3 d’entre eux, quelques jours avant les épreuves.
2 hommes, 1 femme …
Chacun a un parcours, une histoire différente.
Ce qui les unit : la passion pour la cuisine et une inaltérable envie de réussir.

« Toute ma vie sur internet », un reportage de Nicolas Combalbert le 29/11 à 20h35 dans Envoyé Spécial sur France 2

Chaque jour, des millions de Français se connectent sur Facebook, Twitter, font leurs achats sur internet, commentent des articles sur des sites d’information.

Ces activités devenues banales laissent des traces dont l’internaute ne mesure pas toujours les conséquences. Des informations personnelles, âge, adresse, habitudes de consommation qui sont récupérées et utilisées par des sites marchands à des fins commerciales. Envoyé Spécial a mené une enquête sur ce commerce. Vous allez découvrir une nouvelle profession : « les data miners », ils traquent vos données personnelles pour les livrer aux publicitaires. Mais il arrive aussi que ces informations soient détournées par des virtuoses du net afin de nuire délibérément à la réputation de l’internaute. Le nombre de plaintes pour atteinte à la vie privée déposées à la CNIL est en constante augmentation : + 20% l’an dernier. Vous entendrez des témoignages de hackers et d’utilisateurs qui se rebellent notamment contre Facebook.

Toute ma vie sur internet, un reportage de Nicolas Combalbert

LE SITE DE L’ÉMISSION : envoye-special.france2.fr

Festival du Film Ecologique de Bourges 2011 : Anthony Orliange récompensé par le prix du meilleur documentaire pour « Global Steak »

Du 6 au 9 octobre 2011, la ville de Bourges, à l’occasion du 7ème Festival International du film Ecologique de Bourges, organise la projection d’une vingtaine de films (fictions et documentaires), soumis à un jury qui attribue des prix.

Ces films soulèvent des questions d’actualité liées aux enjeux environnementaux, au réchauffement climatique, aux menaces que subit la biodiversité, aux dangers de l’industrialisation de l’alimentation…

Dans la catégorie Meilleur documentaire : c’est le film « GLOBAL STEAK », réalisé par Anthony Orliange qui a remporté le Prix !

A PROPOS DE « GLOBAL STEAK, demain nos enfants mangeront des méduses »
Ce documentaire tente de comprendre comment la production de viande, industrie mondiale en pleine explosion, fait peser une lourde menace sur notre environnement.

En 2050, nous serons 9 milliards d’êtres humains et la demande de viande, symbole d’abondance et de réussite sociale partout dans le monde, va exploser. Pour satisfaire les besoins mondiaux, il va falloir en doubler la production, cohabiter avec 36 milliards d’animaux d’élevage.

Or la planète a déjà du mal à suivre. Au Brésil, 200 millions de têtes de bétail s’apprêtent à envahir le monde en piétinant l’Amazonie au passage. Aux États-Unis, dans les feed-lots, on fabrique des bestiaux ultra-productifs à coups d’hormones et de céréales sur protéinées. En Bretagne, la production industrielle de cochon a conduit à l’impasse écologique. En Afrique de l’Ouest, le poulet mondialisé a détruit les filières locales et s’impose, congelé et en contrebande, en cassant les prix !

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ECOLOGIQUE DE BOURGES – du 6 au 9 Octobre 2011
Créé en 2005, le Festival International du Film Ecologique de Bourges a pour ambition de promouvoir la diffusion des films, œuvres et documents audiovisuels de tous pays, dans tous les genres et pour tous publics, abordant des thèmes liés au développement durable et à l’écologie.

Ce sont en tout plus de 30 films qui sont présentés gratuitement au public, et chaque année, une œuvre de premier plan est projetée en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture.

En complément des projections, les Entretiens de Bourges permettent à de grands spécialistes de débattre avec le public.

« Le magot de la méduse », un film de Philippe Lagnier, le 13/05 à 20h35 dans Thalassa sur France 3

C’est une créature gélatineuse, qui pour les Occidentaux, n’a rien d’appétissant ni même de comestible. Et pourtant, elle se retrouve dans l’assiette de centaines de millions de consommateurs : en Orient, elle se déguste bouillie, frite ou en salade.

Cet être composé d’eau à 95%, c’est la méduse.

En Thaïlande, elle fait le bonheur des pêcheurs qui chaque année guettent son arrivée sur les côtes du pays. Une épuisette, une vieille barque à moteur: ils n’ont besoin de rien de plus.

Elle est pour eux la promesse de revenus faciles. Mais la méduse est aussi un produit d’exportation à la mode: des usines impeccables transforment -au millimètre près- ces bulbes marins en nouilles caoutchouteuses pour le consommateur japonais.

Forts de ce succès, des entrepreneurs thaïs pleins de projets rêvent même de conquérir l’Europe…

LE MAGOT DE LA MEDUSE Durée : 17’07’’
Réalisateur : Philippe Lagnier
Diffusion dans THALASSA le 13/05 à 20h35 sur France 3