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L’Effet Papillon : Émission spéciale Attentats de Bruxelles le 27/03 à 15h10 sur Canal+

« Belgique : Bruxelles en lutte », un sujet de Nathalie Gros, Jaouhar Nadi et Benoit Chaumont.

Nous avons passé notre semaine à Bruxelles à la rencontre d’un metteur en scène qui ridiculise les extrémistes, d’une mère de djihadiste qui lutte pour que d’autres ne partent pas à la mort comme son propre fils, ou encore du directeur du musée juif, première cible des attentats islamistes dans la ville. Chacun à sa façon combat la haine et la barbarie.

Leurs armes ? Le dialogue entre les communautés, l’humanité, et la lumière contre l’obscurantisme. Face à la menace, leur engagement ne faiblit pas. Ils gardent tous l’église, enfin plutôt la mosquée, au milieu du village.

« Irak : Les rescapés de Daech », un sujet de Claire Koc avec Jaouhar Nadi.

Les principales victimes de l’Etat Islamique vivent et meurent à domicile en Irak notamment. Les chiffres sont vertigineux, 19.000 civils tués en moins de 2 ans et plus de 3 500 femmes et enfants réduits en esclavage, yézidis pour la plupart. Le mode opératoire est toujours le même : les hommes sont tués, les femmes violées et les enfants embrigadés.

Voici l’histoire d’une de ces familles dont la mère et les enfants ont été kidnappés et séparés pendant 1 an avant de se retrouver il y a quelques semaines après un long calvaire. Une histoire invraisemblable, mais qui ressemble à beaucoup d’autres.

« Syrie : La prison des djihadistes », un sujet de Sofia Amara

Une guerre sainte, des milliers de victimes, comment en est-on arrivé là ? Nous sommes allés à l’origine du mal. En Syrie, derrière les murs de la prison militaire de Sednaya à 30 km de Damas et du palais présidentiel de Bachar El Assad. C’est de là que tout est parti en 2011. Le régime syrien libère alors tous les détenus islamistes. Une amnistie massive qui n’a d’autre but, selon l’opposition, que d’islamiser la révolution pour se maintenir au pouvoir. Et ça a marché puisque le dictateur syrien se présente aujourd’hui comme l’ultime rempart contre le terrorisme … et ceux-là même qu’il a relâché ! Une stratégie machiavélique que confirme un témoin clé que notre journaliste Sofia Amara a retrouvé après des mois d’enquête.

Le Biopic : Fouad Belkacem

Comme chaque semaine, retrouvez le portrait de notre héros ou anti-héros d’un jour… Le BIOPIC c’est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Lola Bögelmann.

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Attentats de Bruxelles : Émission spéciale de l’Effet Papillon

Suite aux attentats de Bruxelles, nos journalistes ont passé la semaine dans la capitale belge, à la rencontre de ceux qui luttent contre la radicalisation, et pour la défense du modèle cosmopolite de leur pays. Leur message : les belges ne céderont pas.

Mais après les victimes européennes de l’État islamique, nous n’oublions pas les autres victimes, toujours plus nombreuses, dans les pays où l’organisation terroriste est installée : en Irak et en Syrie.

En Irak, nous allons raconter l’histoire d’une famille yézidie, cette minorité religieuse persécutée par Daech. Tous ont été kidnappés il y a un an et demi. La mère et 4 de ses enfants ont pu s’évader l’année dernière, mais en laissant ses deux ainés derrière elle. Elle vient de les retrouver, la famille essaye maintenant de se reconstruire.

En Syrie nous allons chercher les origines du mal, dans la prison de Saydnaya. C’est de là que sont sortis tous les chefs actuels des brigades djihadistes syriennes, dont l’État islamique. Certains opposants accusent le régime de Bachar el Assad d’avoir instrumentalisé ces hommes pour islamiser la révolution et mieux l’écraser.

Enfin, dans le Biopic, le portrait de la semaine, nous allons présenter Fouad Belkacem, qui rêvait d’instaurer un califat en Belgique. Il vient d’être condamné à 12 ans de prison pour avoir envoyé plusieurs hommes faire le djihad en Syrie.

L’Effet Papillon, émission spéciale suite aux attentats de Bruxelles, dimanche 27 mars à 15h10 sur Canal+.

Paroles d’enfants de l’exode : Mary, 5 ans

Mary a fuit la Syrie avec sa mère et ses 5 frères et sœurs. Son père est mort pendant la guerre, Sally sa maman a décidé de prendre la route de l’exil.

Le trajet de la côte turque à l’île de Lesbos a duré quatre heures. Pendant deux jours, Mary et sa famille sont à Lesbos, entre deux vies, entre douleur et espoir, ils veulent aller en Suède pour vivre en sécurité.

Du haut de ses 5 ans, Mary a un regard triste mais elle s’exprime avec poésie. Elle se raconte sa propre histoire, quand on lui demande si elle sait pourquoi elle a dû quitter son pays, Mary répond sans la moindre hésitation : « Oui, je sais pourquoi on a dû partir, parce que là-bas tout le monde fume même les enfants plus petits que moi, c’était plus possible de rester ».

La traversée en bateau, moment traumatisant, Mary l’a enfouie dans un coin de sa mémoire : « Je n’ai pas pris de bateau, j’ai marché sur l’eau et c’est la montagne qui est venue vers moi ! »

Pour la première fois, le documentaire « L’île aux enfants de l’exode » donne la parole à ces enfants, premières victimes et meilleurs témoins d’une guerre civile et totale. Ces mots d’enfants sont parfois plus crus que les mots d’adultes. Mieux qu’un discours ordonné, mieux qu’un empilement de faits, ils racontent les non-dits, les ambiances, les émotions. Ils nous disent l’indicible de la guerre.

Ces paroles font du bien. À ceux, peut-être, qui les lancent, mais aussi à ceux qu’elles percutent. Elles désarçonnent, émeuvent et questionnent. Tant elles nous ramènent d’un coup à l’humain.

« L’île aux enfants de l’exode », réalisé par Sarah Lebas et Cyril Thomas, le 2 février à 23h10 dans Infrarouge sur France 2.

Direction la Chine, les USA et la Tunisie, le 17/01 dans l’Effet Papillon sur Canal+

« Fuck le système » : Chine, le paradis des Maoïste, un sujet de Benoit Chaumont avec Grégory Roudier
Après les oubliés de l’Amérique, pour ce second épisode de la série « Fuck le système », Benoît Chaumont nous emmène dans un bastion d’irréductibles chinois qui résiste à l’envahisseur capitaliste… Comme au temps de Mao, tout y est collectif et les camarades pris en charge du berceau au caveau pour le meilleur comme le pire.

Etats-Unis : les cow-boys se révoltent, un sujet de Adrien Rappoport
Nous passons du Far-East au Far-West… Et les cow-boys ne sont pas contents. Dans l’état de l’Oregon, on rejoue Fort Alamo. Dans le rôle de David Crockett et Jim Bowie, un groupe de libertariens forcenés décidés à en découdre avec l’état fédéral… Parmi eux, des éleveurs en colère d’états voisins, des activistes pro armes, ou encore des militants d’extrême droite. Retranchés dans le Parc Naturel « Le Malheur », ça ne s’invente pas, les insurgés, en chapeau de cow-boy et treillis militaire, se disent prêts à tuer et être tués.

Tunisie : Mabrouk la victime oubliée, un sujet de Jaouhar Nadi
Premier exportateur mondial de combattants au Moyen-Orient, la Tunisie est aussi la première cible de Daech en Afrique du nord… 11 millions d’habitants et 3 attentats majeurs en 2015, le Musée du Bardo (22 morts), la station balnéaire de Sousse (38) et Tunis, la capitale (12), suivis en novembre dernier de la décapitation d’un gamin de 16 ans, un petit berger dans les montagnes de Sidi Bouzid, une région enclavée, minée par la pauvreté, l’absence d’état, la violence et donc, le terrorisme.

Le Biopic vous présente cette semaine Kate Del Castillo
Portrait de notre héros ou anti-héros du jour… Aujourd’hui, honneur à Kate Del Castillo. Jusqu’ici connue des seuls afficionados de télénovelas, la comédienne mexicaine a largement dopé depuis sa popularité en jouant les intermédiaires de charme entre l’oscarisé Sean Penn et l’un des hommes les plus recherchés au monde, le narcotrafiquant « El chapo »… La Belle et la Bête, c’est le Biopic, signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

Française d’origine arménienne, Elise Boghossian quitte tous les mois son cabinet d’acupuncture parisien pour soigner les réfugiés syriens et irakiens exilés au Kurdistan.

Grâce à deux bus transformés en dispensaires mobiles, son équipe de médecins, infirmiers et psychologues, eux-mêmes réfugiés, accède aux zones oubliées des autres ONG, tout près de la ligne de front avec Daech.

Ils prodiguent en moyenne 300 soins par jour, dans 18 sites différents, à des patients chrétiens et yézidis qui souffrent de blessures physiques, mais aussi psychologiques de la guerre.

Elise aide aussi à libérer la parole de jeunes femmes yézidis qui ont été traitées comme esclave par les djihadistes.

Petite-fille de rescapés du génocide des arméniens en 1915, c’est en référence à son propre passé qu’elle a décidé de s’engager dans l’aide aux victimes de guerre, et de faire de l’acupuncture un instrument humanitaire et politique.

Et lorsqu’Elise rencontre des réfugiés chrétiens arméniens qui ont fui Mossoul, c’est toute son histoire personnelle qui remonte à la surface. A 100 ans d’intervalle, la même tragédie se répète, parfois dans les mêmes lieux.

« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », réalisé par Marc Garmirian, le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

Au sommaire de l’Effet Papillon du 06/12 à 15h10 sur Canal+

Syrie, Inside Raqqa, un sujet de Sofia Amara avec Jaouhar Nadi
3 semaines après les attentats de Paris, que se passe-t-il à Raqqa, capitale autoproclamée du groupe Etat Islamique en Syrie ? Avant la guerre, la ville comptait 500.000 habitants. Aujourd’hui, impossible de savoir. Seule certitude : les civils vivent l’enfer sous le joug des djihadistes, maîtres des lieux depuis Juin 2013. Et sous les bombes de la coalition. Chaque jour, 5 armées différentes frappent la ville. Au lendemain du 13 novembre, les occidentaux ont intensifié leurs frappes contre le califat. La ville a été bouclée et coupée du monde. Plus de téléphone, plus d’internet. Seule la terreur circule librement. Mais malgré ce blocus, nous avons réussi à recueillir des informations exclusives venant de l’intérieur même du fief de Daech… Un exploit signé Sofia AMARA pour Papillon… Attention, document exclusif !

Brésil, les jeux olympiques des indigènes, un sujet de Aude Chevalier-Beaumel et Nolwenn Hervé
On change de continent, puisque nous partons maintenant à Palmas, au cœur du Brésil où se sont tenus les Jeux mondiaux des peuples indigènes. 2000 athlètes, issus de peuples autochtones de 22 pays sont venus défendre les couleurs de leurs tribus avec l’ambition de sauvegarder leur culture et leurs terres ancestrales. Une aspiration légitime en ces temps de COP21. Mais l’arbre des olympiades aura bien du mal à cacher l’anéantissement programmé de la forêt amazonienne.

No go zone Roumanie, un sujet de Hugo Van Offel avec Ibar Aibar
Enfin nous terminerons cette émission avec la série que le monde nous envie : « NO GO ZONE », 4eme et dernier épisode. Cette semaine, Hugo Van Hoffel nous emmène dans les égouts de Bucarest, colonisés par les orphelins de la dictature des Ceausescu. Une génération entière d’enfants a grandi et vécu d’expédients dans les catacombes.

Le Biopic : Charles et David Koch
COP21 oblige, place à deux climato-sceptiques, si si, ça existe encore, deux milliardaires américains, radins comme pas deux, sauf quand il s’agit d’hypothéquer l’avenir de la planète… Le portrait de ces deux gangsters du CO2, les Al Carbone, c’est « Le Biopic » et il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 22/10 à 15h10 sur Canal+

Irak : le sauveur de Yézidis, un sujet de Sofia Amara et Jaouhar Nadi
Partons maintenant au Kurdistan Irakien où, au moment où Daech attaque la France à la kalach’, un homme seul et sans armée attaque Daech sur son propre territoire. Il n’a d’autre arme qu’un téléphone portable et quelques indics, et s’est donné pour mission de libérer les Yézidis aux mains des terroristes. 5000 femmes et enfants yézidis sont toujours retenus en otage par l’Etat islamique, à l’heure où nous parlons. Les enfants sont transformés en petits soldats, les femmes servent d’esclaves sexuelles. Ce sont précisément eux qu’un homme d’affaire yézidi cherche à sauver. Grâce à un réseau d’indics et de complicités, il mène des opérations de sauvetage dans les zones contrôlées par les djihadistes. Au péril de sa vie et de celle de ses hommes.

Liban : des artistes contre la barbarie, un sujet de Sofia Amara
Des salles de concerts pleines à craquer, des fans aux anges, une électricité qui défoule et libère, des textes qui parlent d’ivresse, de drogue et même d’homosexualité… Ca ne se passe pas en Occident mais à Beyrouth au Liban, frappé en l’espace de deux ans, par 10 attentats sanglants. Mercredi soir dernier la scène rock indé’ locale a poussé la sono à fond, en hommage aux victimes des massacres parisiens. Une provoc’ frontale dans une ville encore ensanglantée ce mois-ci par Daech et où la pression et les menaces sur les artistes se font de plus en plus sentir.

Le Biopic vous présente cette semaine Maen Watfe
Aujourd’hui, honneur à un homme qui rit à la barbe des terroristes. Il est Syrien, Il vit en exil. Et avec deux de ses camarades, il poste sur YouTube des sketchs hilarants, bricolés avec des bouts de ficelle dans un studio de fortune. Ce djihad, version farces et attrapes, démonte la propagande de Daech, mais défrise les barbus. « Les guignols du califat », c’est notre Biopic et il est signé David Castello-Lopes, avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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Au sommaire de l’Effet Papillon du 16/05 à 13h45 sur CANAL+

« Irak, Les enfants soldats de Daech » – un sujet de Sofia AMARA avec Xavier LUIZET

Et l’on démarre donc par ces enfants soldats, rescapés de l’enfer et qui témoignent de leur quotidien dans les écoles du Djihad en Irak et en Syrie… Le plus jeune a 4 ans et demi, le plus vieux, 14. Ils racontent comment ils ont été radicalisés, kidnappés ou enrôlés de force dans un combat qui n’est pas le leur. Certains sont Yézidis, d’autres viennent du coin ou d’Europe, arrachés à leur scolarité par leurs parents pour faire le djihad. Pour l’Etat Islamique, toutes les recrues sont bonnes à prendre, même les nourrissons. Plus ils sont jeunes, mieux on les conditionne à tuer ou à se faire sauter. Rares sont ceux qui échappent à leurs bourreaux. Mais il y en a, et nous les avons rencontrés.

« Chine, Au secours des pandas » – un sujet de Nathalie GROS

Sans perdre une minute, parlons pandas. Ce sympathique plantigrade, symbole des espèces menacées, est en voie de disparition. La pollution, la fragmentation de son habitat et le réchauffement climatique pèsent sur sa survie. La Chine, pour qui le panda est un Trésor National mais surtout un enjeu politique et diplomatique, est très embêtée. Mais pas au point de réduire son empreinte carbone, il ne faut pas pousser. Quoiqu’il en soit, l’Empire du Milieu s’inquiète… et s’active pour que les pandas se reproduisent. Si notre nounours est connu pour aimer le bambou… on ne parle bien là que de la plante. Alors pour surmonter une libido en berne et une fertilité médiocre, on l’aide un peu.