Articles

« Le travail à l’heure anglaise », à voir dans Envoyé Spécial le 01/05 à 20h45 sur France 2

Un sujet de Wandrille Lanos

Avec moins de 8 % de chômeurs, le modèle anglais intrigue une Europe en pleine crise économique. Son mot d’ordre : la flexibilité. Dans tous les secteurs, les Anglais apprennent à ne plus compter leurs heures. Ils oublient les horaires fixes et la pause pour le thé. Une conception du travail qui semble très éloignée de de celle de la France.

Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur ce modèle. Elle a rencontré des entrepreneurs français qui s’installent à Londres parce que le droit du travail leur paraît moins contraignant, et des salariés qui estiment bénéficier de cette souplesse. Mais les journalistes Wandrille Lanos, Donatien Lemaître et Bertrand Jeanneau ont également enquêté sur des aspects plus controversés de ce modèle, comme le contrat « zéro heure » : un contrat qui ne garantit pas aux employés qui le signent un nombre d’heures de travail minimum. Entre 250 000 et 5 millions de Britanniques seraient actuellement concernés. S’il permet à certains de s’organiser pour développer des projets personnels, le contrat zéro heure est surtout à l’origine d’une précarité grandissante dans le pays. Des gratte-ciels du quartier d’affaires de la City à la banlieue de Newcastle, voyage au cœur d’une Angleterre prête à tout pour travailler.

« Chicago, vivre avec les gangs », un film de Marc Garmirian et Etienne Truchot le 30/10 à 21h40 sur France 5

C’est à Chicago, la troisième mégapole des Etats-Unis, que Barack Obama a commencé sa carrière politique. Les trois-quarts des Chicagoans ont voté pour lui en 2008. Le maire, Rahm Emmanuel, est son ancien bras droit.

Avec un budget en lourd déficit, la ville condense tous les défis qui attendent le pays pour les quatre ans à venir ; santé, éducation, emploi. Mais son problème numéro un, c’est la guerre des gangs.

Chicago possède un des taux de criminalité les plus élevés du pays. Il y a plus de morts par balles – 450 en 2011- dans les quartiers sud, afro-américains et pauvres, que de soldats américains tués en Afghanistan.

Dans le district le plus dangereux, Englewood, les habitants subissent une violence quotidienne et aveugle. Mais les mères de victimes, les policiers, les médiateurs et les leaders religieux se mobilisent pour lutter contre la peur, l’impunité et l’indifférence. Car cette violence qui gangrène la ville du Président est totalement ignorée des débats de l’élection présidentielle.