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« Objectif 2050 : je fabrique durablement », le 29/11 à 20h50 sur Planète+

Dans le monde 36% des émissions de gaz à effet de serre sont issus de l’industrie et du secteur tertiaire. D’ici 2050, pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, l’objectif de l’humanité est simple : diviser par trois les émissions de gaz à effet de serre liés à nos activités… Alors comment faire pour produire les biens et les services qui nous seront nécessaires tout en respectant l’environnement ? Comment l’industrie va-t-elle s’adapter ?

Ce nouveau monde qui produit plus propre existe déjà. Avec des usines qui économisent les ressources naturelles comme UPM en Finlande, l’un des leaders de la papeterie mondiale. D’autres construisent de nouvelles usines qui n’utilisent que des énergies renouvelables. C’est le cas de l’usine Renault au Maroc.

Les déchets des usines sont parfois la matière première d’autres usines. À Kalundborg au Danemark une dizaine de sociétés différentes ont tissé des liens, que ce soit pour échanger de l’eau, de l’énergie, des matériaux issus des déchets. Une « symbiose industrielle » qui permet d’optimiser la production et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

D’autres entreprises inventent de nouveaux modes de production, avec des matériaux biodégradables ou recyclables. C’est le cas de l’Allemand Trigéma qui vend des tee shirts « compostables », ou le français Tarkett qui recycle du linoleum usagé pour fabriquer de nouveaux revêtements de sol.

Cette révolution de l’industrie ne se fait pas non plus sans les consommateurs, de plus en plus avertis et responsables, qui cherchent à acheter des produits durables, réparables et recyclables.

« Objectif 2050 : je fabrique durablement », réalisé par Gaëlle Le Garrec et Valérie Zoydo, le 29/11 à 20h50 sur Planète+

« Global Gâchis », un film d’Olivier Lemaire, Maha Kharrat et Tristram Stuart le 17/10 à 20h50 sur CANAL +

Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent de malnutrition sur notre planète, un tiers de la production mondiale de nourriture est gâchée. L’ensemble des producteurs, dis- tributeurs et consommateurs des pays occidentaux jette une quantité de nourriture qui pourrait nourrir 7 fois la population qui a faim dans le monde.

Ce gaspillage, qui intervient tout au long de la chaîne alimentaire, soulève à la fois des questions environnementales, éthiques et économiques. Se poser la question du gaspillage alimentaire, c’est se poser la question de notre survie. en 2050, nous serons 9 milliards d’habitants sur terre et autant de bouches à nourrir. La production agricole doit réussir un tour de force : répondre à la forte hausse de la demande tout en pré- servant les ressources naturelles.

Le premier réflexe serait de dire que pour nourrir plus de monde, il faudrait produire plus, alors qu’il suffirait de gaspiller moins. Des solutions étonnamment simples permettraient de résoudre ce qui est devenu l’un des plus problèmes environnementaux et sociaux auxquels il est le plus urgent de faire face.

Est-on enfin prêts à considérer le gaspillage comme anormal? Tristram stuart, auteur du best-seller Waste (la référence internationale en matière de gaspillage alimentaire), nous guide dans cette enquête. en sa compagnie, nous allons en Europe, au Costa Rica, au Pakistan, aux Etats-unis ou encore au Japon découvrir des exemples affligeants de gaspillage, mais aussi de stimulantes innovations et des solutions pour tirer le meilleur parti de ce que nous produisons.
Notre mode de vie a généré une crise alimentaire mondiale. Il faut maintenant la résoudre.

« Global Gâchis », un documentaire d’Olivier Lemaire, écrit par Maha Kharrat et Tristram Stuart, sur une idée de Jean-Marie Michel, à voir le 17 octobre à 20h50 sur CANAL +

Le Banquet des 5000

Pour sensibiliser le public au gaspillage alimentaire et accompagner la diffusion du documentaire, CANAL + organise un banquet géant le 13 octobre entre 13h et 15h sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris. Un déjeuner gratuit pour 5 000 personnes sera préparé avec des denrées alimentaires destinées … à la poubelle.

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Au programme:

Un curry géant de légumes pour 5000 personnes
Des leçons de cuisine pour remettre à l’honneur les abats par Pierre Jancou et Yves-Marie le Bourdonnec
Des recettes simples et bluffantes anti-gâchis par Louise Denisot et Fred Chesneau
La rencontre avec des cochons « recycleurs »
Des jus de pommes pressés sur place
Des salades confectionnées en musique par Disco Soupe
Pas de réservation, venez simplement avec vos amis et vos proches !

Retrouvez le site de l’événement sur CANAL +


« Les poissons du bout du monde », un reportage de Donatien Lemaître, le 05/07 à 20h35 sur France 2

C’est un type de vacances que vous n’avez peut-être jamais imaginé : les croisières aquariophiles… Chaque année, de plus en plus de mordus se lancent dans des expéditions à l’autre bout du monde pour pêcher eux-mêmes des petits poissons exotiques… Ils en rapportent quelques exemplaires dans leurs valises et peuplent ainsi leurs aquariums.

Donatien Lemaître a suivi Fred et Gilles, deux enseignants en région parisienne, le long des rivières de Thaïlande… Un voyage d’une dizaine de jours à travers des paysages luxuriants. Armés d’épuisettes et d’appareils photo étanches, ces passionnés traquent le « betta ferox », un incubateur buccal paternel : traduisez un petit poisson à la gorge bleue dont les mâles portent les œufs dans leur bouche. La Thaïlande est le pays par excellence des aquariophiles. Les pêcheurs français ne s’y sentent pas incompris.

Ce qui n’est pas toujours le cas en France. Beaucoup ne comprennent pas l’intérêt de conserver des poissons dans un aquarium. Curiosité nationale : les combats de poissons. Ils se mordent jusqu’à la mort. Ces combats font l’objet de paris. De fortes sommes d’argent s’y échangent. Visite d’une ferme d’élevage de combattants, où les poissons grandissent dans des dizaines de milliers de petites bouteilles de whisky.

De retour en France, les aquariophiles relâcheront leurs prises dans des aquariums. Le reportage s’achève avec une séquence étonnante : l’interview du président de l’une des principales associations françaises d’aquariophilie. Il s’est lancé dans un combat : l’interdiction de l’aquarium-boule pour les poissons rouges, au nom de la cause animale.

« Le poisson rouge, c’est un peu comme un détenu. Est-ce que vous croyez qu’un détenu est heureux dans une cellule ? ». Et il est sur le point d’être entendu puisque à l’instar de la Suisse et de l’Allemagne, les animaleries françaises ne seront bientôt plus autorisées à vendre des aquariums de petite capacité…