Articles

Kindia 2015, le deuxième documentaire à voir le 30/10 à 20h55 sur Canal+

« Kindia 2015, un défi durable », un documentaire de Anthony Orliange, Gaël Mocaër et Patrick Menais

Kindia, un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme

Kindia Horizon 2015, c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne.

Le premier documentaire a été diffusé le 20/11/12 sur Canal+. Vous pouvez le revoir ICI.

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur quatre ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans cinq secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. Quatre ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Kindia 2015 #2

Les habitants de Kindia ont accueilli un certain nombre d’ONG et d’associations désireuses de contribuer au développement local.

Mais certains problèmes perdurent : les questions de l’éducation des filles, de l’accès à la santé maternelle et infantile, de l’assainissement urbain ou de la déforestation n’ont toujours pas été résolues.

Comment les habitants de la région perçoivent-ils les changements survenus autour d’eux ? Comment la petite Bilguissa s’est-elle adaptée aux cours dans la nouvelle école de son village ? Les jeunes du groupe de ramassage de déchets sont-ils parvenus à pérenniser leur activité ?

CHARITY BUSINESS, un film de Sophie Bonnet le 24/06 à 22h25 sur Canal +

L’humanitaire ne s’est jamais aussi bien porté.

Aujourd’hui, 56% des français sont donateurs (200 euros en moyenne) et chaque année, les associations vivant de la générosité des Français, engrangent près de 3 milliards d’euros. Le secteur s’est professionnalisé jusqu’à devenir une vraie puissance économique. Et pour obtenir des fonds, les recettes sont toujours les mêmes : la pitié, la culpabilité, et le star système.

La médiatisation des catastrophes est permanente, les catastrophes deviennent parfois de grands shows.

La dernière crise humanitaire encore présente dans toutes les mémoires est le tremblement de terre à Haïti en janvier 2010. L’émotion a été considérable tout comme les sommes récoltées.

Les dons des Français se sont élevés à 70 millions d’euros et l’état français a versé, lui, 325 millions d’euros. Le monde entier s’est mobilisé et au total, c’est pas moins de 5 milliards d’euros qui ont été versés pour aider Haïti.

Trois ans plus tard, quelle utilisation a été fait de ces 5 milliards ? Aujourd’hui, seul un tiers des réfugiés a été relogé, des centaines de milliers de rescapés s’entassent toujours sous des tentes de fortunes dans les rues de Port au Prince et de gigantesques bidonvilles sont apparus autour de la capitale.

Près de 3 ans ont passé depuis le séisme, 6 milliards de dollars ont été dépensés, mais cet argent qui aurait pu servir a développer les infrastructures d’Haïti semble surtout avoir servi à auto-alimenter la machine de l’humanitaire.

Les contrats de reconstruction ont été accaparés par les entreprises européennes et américaines et moins de 1% de l’aide est revenue à l’état haïtien.

L’humanitaire fait vendre et certains petits malins l’ont d’ailleurs bien compris.

Il est devenu très tendance de partir pour quelques semaines pour une mission à l’autre bout du monde faire de l’humanitaire durant ses vacances. Aucune formation n’est demandée mais ces missions sont payantes, comptez environ 2500 euros plus le billet d’avion.

Une destination semble particulièrement à la mode : le Cambodge. Pour 2000 euros, les touristes peuvent travailler durant un mois dans un des nombreux orphelinats du pays.

Les volontaires occidentaux sont de plus en plus nombreux à participer à ces missions humanitaires d’un nouveau genre. Ces dernières années, le nombre d’orphelinats a explosé dans les lieux touristiques. Leur nombre a augmenté de 65% en 5 ans. Plus de 10 000 enfants s’y trouveraient.

Problème : 80 % des enfants qui vivent dans ces établissements ne sont en fait pas orphelins et les parents se voient parfois contraints de signer des contrats stipulant que s’ils cherchent à récupérer leurs enfants ils devront s’acquitter d’une amende de 1500$.

Les bons sentiments sont bien loin et dans certains cas l’humanitaire semble être devenu une véritable machine à cash.

KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/11 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20/11/12 sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

KINDIA 2015 : un projet de documentaire et un projet humanitaire à long terme, le 20/12 à 20h55 sur CANAL+

Kindia Horizon 2015 c’est une opération de développement nord-sud sur le long terme, initiée par Canal+ en Guinée-Conakry, dans la région de Kindia, avec la participation des abonnés de la chaîne. Le premier documentaire sera diffusé le 20 novembre sur Canal+

Canal+ propose une aventure inédite en télévision, en s’engageant, au-delà des écrans, dans une action de long terme en Guinée, l’un des pays les plus pauvres au monde.

Concrètement, sur 4 ans, une équipe de journalistes va suivre régulièrement la population et des ONG dans 5 secteurs d’intervention, avec pour but de répondre aux objectifs du millénaire de l’ONU. 4 ans pour bâtir et suivre ces projets, avec des personnalités fortes et attachantes.

Construire des écoles et des centres de soin, faciliter l’accès à l’eau potable, améliorer la politique d’assainissement, améliorer la production locale et la sécurité alimentaire… les défis sont nombreux (lien vers la rubrique missions) dans ce pays, classé 178ème mondial (sur 187) en terme de développement humain en 2011, selon l’indice du PNUD.

En terme économique, le PIB par habitant de la Guinée était de 448 dollars en 2010 (chiffres FMI), ce qui la place en 169ème position sur 179ème. A titre de comparaison, la même année, il était de 41.018 dollars pour la France. La Guinée fait donc partie des pays où les opérations de développement ont un réel impact.

Les différentes réalisations vont permettre de lancer un développement endogène, qui se poursuivra même après 2015. L’ensemble des missions seront localisées dans la préfecture de Kindia, en Guinée Maritime. Une zone urbaine de près de 250.000 habitants, à forte vocation agricole, mais qui connaît une croissance démographique conséquente, entraînant d’énormes difficultés pour l’accès à l’eau potable ou la gestion des déchets.

Dans ce pays francophone, de nombreuses ONG sont déjà installées depuis plusieurs années. Une coopération décentralisée est en marche notamment avec la région de Nantes. En France et en Guinée, nous suivrons leurs actions.

Participation des abonnés et des téléspectateurs

Abonnés de Canal+ et téléspectateurs seront appelés à participer au projet, par le biais de dons, pour un budget total de 3 789 862 euros sur 4 ans.

Un compteur vous informe en direct des dons collectés sur le site : KINDIA + : http://www.kindiaplus.com/start.php

« Kouchner sans frontières », un film d’H. Chabalier et J-C Klotz, diffusé le 6 avril à 22h40 sur France 5 dans la collection Empreintes

Pour les moins de trente ans, Bernard Kouchner est un homme politique presque comme un autre, certes un peu moins conventionnel grâce à son franc-parler et son instinct médiatique. Mais sa dernière aventure politique, commencée avec sa nomination comme Ministre des Affaires étrangères au lendemain de la victoire de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2007, n’a fait que confirmer cette image.

Ce film rappelle que le Kouchner politique n’est que l’aboutissement d’une vie d’engagements et de combats aux côtés des victimes de la tourmente du monde. Victimes de la guerre, de la misère, de la maladie, de l’exclusion.

Cet engagement commence dès sa vie étudiante, au sein de l’UEC (Union des Etudiants Communistes), se poursuit lorsque jeune médecin, il part en mission au Biafra pour la Croix Rouge Internationale. Kouchner et ses amis refusent à l’époque le serment de neutralité imposé par les statuts du CICR. Il rompt ce serment en témoignant du calvaire enduré par les populations civiles du Biafra, victimes de la répression de l’armée nigériane. Un acte fondateur qui est à l’origine des « French Doctors » et qui, avec la création de Médecins Sans Frontières, va donner naissance à l’Humanitaire à la française, combinant assistance médicale aux victimes et dénonciation sans détour de toute forme d’injustice.

Viscéralement indépendant, Kouchner a eu pour habitude de claquer la porte dès qu’il se sentait prisonnier de principes qui entravaient son action. L’épisode Sarkozy a en cela été plus douloureux. Son entrée dans le gouvernement de François Fillon est l’illustration de sa conception de la politique. Kouchner a toujours tenté de minimiser le clivage droite/gauche, pour lui substituer celui de conservateur/progressiste, hérité de son mentor, le Résistant devenu journaliste Emmanuel D’Astier de la Vigerie.

Le film revient sur cet épisode controversé, mais au-delà, propose surtout de faire un point sur plus de quarante ans d’engagement aux quatre coins du monde d’un homme à l’énergie peu commune et à l’indignation tant de fois répétée, ce qui n’est pas sans provoquer un certain agacement chez ces mêmes médias qui ont pourtant tant profité de sa grande popularité.

Les auteurs du film, Hervé Chabalier et Jean-Christophe Klotz, annoncent dès les premières minutes qu’ils font partie de ce que l’on pourrait appeler « la Bande à Kouchner », des hommes et des femmes qui, en le côtoyant, ont partagé nombreux de ses combats (d’où la découverte de précieuses archives filmées sur une trentaine d’années). Leur regard est affectueux sans être complaisant. Ensemble, ils s’interrogent sur l’empreinte que laissera Bernard Kouchner sur son époque, une triple empreinte: le Droit d’Ingérence, le Droit des Malades, et le Droit de faire de la politique autrement.

« Kouchner sans frontières »
Un film d’Hervé Chabalier et Jean-Christophe Klotz Réalisé par Jean-Christophe Klotz
Diffusion le 6 avril à 22h40 sur France 5 Dans la collection documentaire « Empreintes »