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ENQUETES CRIMINELLES : « L’énigme du double meurtre de Béziers », un film d’Alexis de la Fontaine à voir le 13 juin à 20h50 sur W9

6 octobre 2005, à Béziers. En début d’après-midi, Rachid Mansouri, un jeune homme de 25 ans, vient rendre visite à son fils, Saphir, 3 ans, et à son ex-compagne Marjolaine Lalande, 21 ans, comme il le fait quotidiennement. Seulement ce jour-là, en ouvrant la porte, c’est à une scène d´horreur que l’homme va être confronté.

Marjolaine Lalande a été étouffée avec une couverture polaire, Saphir étranglé avec le cordon électrique d´une lampe de chevet. Dès les premières heures, la police va s’intéresser à Rachid Mansouri lui-même. Car l’homme a un passé judiciaire. Il a déjà été condamné à de la prison ferme et sa compagne s´était récemment plainte des violences répétées dont elle faisait l´objet de la part de son ex-compagnon.

Pourtant très vite, les enquêteurs vont le mettre hors de cause. Car un autre suspect va faire son apparition. Un certain Mohamed Chaïb, 17 ans qui depuis quelques jours fréquentait la victime. Interrogé, le jeune homme se montre confus dans son emploi du temps le soir du meurtre. Et chose étrange, à son domicile, les enquêteurs retrouvent des objets ayant appartenu à Marjolaine.

Et ce n´est pas tout, des traces d´ADN de Chaïb, sont retrouvées sur la scène de crime. Interrogé, Chaïb crie son innocence et donne des explications jugées peu crédibles par les enquêteurs. Le suspect est donc mis en examen pour le double homicide et placé en détention provisoire.

Mais est-il le bon coupable ? Car ses avocats vont critiquer l´enquête et lister les éléments à décharge.

Un film d’Alexis de la Fontaine, à voir mercredi 13 juin à 20h50 sur W9

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« Les toiles du monde », un documentaire de Stéphane Carrel, le 27 mai à 20h sur Canal+

La passion du cinéma commence pour chacun d’entre nous dans une salle remplie de fauteuils rouges où s’installent en silence des inconnus. Alors vient le noir et le faisceau du projecteur. La magie peut opérer et l’histoire commencer.

On meurt, on tue, on tombe amoureux, on fait l’amour, on est une femme, un homme, un enfant, un vieillard, un extra-terrestre. Assis face à la Toile, dans un silence quasi religieux, on bascule dans un autre monde.

Pourtant, aux quatre coins de la planète, les salles de cinéma disparaissent. En Afrique, elles sont devenues des décharges publiques. En Russie, les films sont malmenés par le pouvoir et les bobines sont jetées à la poubelle. En Inde, le cinéma est toujours glorifié, mais loin des grandes villes, il ne reste que le satellite pour se faire une toile sur petit écran. Aux Etats-Unis, on s’enferme dans des complexes aseptisés en se goinfrant de pop corns et de sodas.

Dans Les Toiles du Monde,Stéphane Carrel a entrepris un voyage inédit au cœur de ces quatre continents pour partir à la rencontre de ceux qui luttent coûte que coûte pour que l’enchantement sur la toile perdure. Rien n’empêchera le cinéma d’exister tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui continuent de faire exister une invention datant de plus de 100 ans. Sur les trottoirs de Calcutta ou dans les bidonvilles de Kampala, dans une forêt sénégalaise, dans les glaces de Sibérie ou dans les grandes salles du New Jersey, dans le dernier cinéma muet de Los Angeles ou dans la plus petite salle du monde.

Au cours de ce trajet initiatique, le réalisateur a rencontré également des cinéastes complètement fauchés qui réalisent des films loin des codes formatés de l’industrie.

Les Toiles du Monde, un voyage en couleurs là où le cinéma vibre encore.