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Web-documentaire – « La Marche d’après : 30 ans de combats pour l’égalité »

« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer »
Les identités meurtrières, Amin Maalouf


LE MOT DES AUTEURS :

Le web-documentaire « La Marche d’après » est né d’un hasard. Au détour d’une newsletter, nous prenons connaissance de la Marche. Une trentaine au départ de Marseille, plusieurs dizaines de milliers à l’arrivée, à Paris. Le “mai 68 des jeunes immigrés”, nous dira un sociologue.

Pourtant, nous n’en avions jamais entendu parlé. Ni dans les livres scolaires, ni dans les articles de presse. Nous étions alors étudiants en journalisme, et parmi tous ces élèves à priori cultivés, aucun ne connaissait cet événement.

Nous avons donc senti le besoin de le raconter. Et de marcher, à notre tour. Marcher, pour replacer les faits dans leur contexte, pour aller à la rencontre des marcheurs d’hier et des jeunes qui, aujourd’hui, continuent à se battre pour l’égalité.

Pendant des semaines, nous avons réfléchi au meilleur moyen de répondre à cette question que tout le monde nous posait : en 30 ans, est-ce que ça a vraiment changé ?

« La Marche d’après » repart sur la route pour comprendre ce qui, en 1983 comme aujourd’hui, a pu motiver des jeunes à faire 1200 kilomètres à pied pour une cause : combattre le racisme

Au gré de nos rencontres, nous avons choisi quatre villes et quatre thèmes. Quatre grandes revendications pour les marcheurs d’hier, quatre promesses inachevées pour les jeunes d’aujourd’hui : Police & citoyens (Marseille), Politique de la ville (Lyon), Représentation politique (Strasbourg), Identité & intégration (Paris).

Les auteurs Jenna Le Bras, François Hume-Ferkatadji, Lucas Roxo

DÉCOUVREZ LE WEB-DOCUMENTAIRE « LA MARCHE D’APRÈS »

Réalisation et écriture :
Jenna Le Bras
François Hume-Ferkatadji
Lucas Roxo

Illustration :
Laurence Gatti

AB Productions / Toute l’histoire :
Richard Maroko – Directeur des programmes
Virginia Subramaniyam – Directrice de production
Marie De Maublanc – Directrice adjointe des antennes
Céline Cicékoglu – Responsable éditoriale Toute l’histoire

Capa Presse / Capa Numérique :
Claire Leproust – Directrice des développements numériques
Jean-Marie Michel – Producteur
Raphaël Beaugrand- Rédacteur en chef
Laurent Kopec – Chef de projet multimédia / Webmaster

ENQUETES CRIMINELLES : « Le fugitif : l’affaire Cionini », un film de Bertrand Jeanneau, le 20/02 à 20h50 sur W9

Le 13 février 1996, Anne-Marie Allaix une enseignante marseillaise est abattue de cinq balles de gros calibre, dans sa voiture. Un motard lui a tiré dessus à bout portant à un feu rouge. Pour la police judiciaire, le mode opératoire porte la signature du milieu mafieux. Mais, malgré toutes leurs recherches, les policiers ne découvrent rien dans la vie d’Anne-Marie qui pourrait la relier au grand banditisme.

La victime travaillait dans un lycée dit « sensible ». Les policiers pensent alors à un différend avec un élève. Mais cette piste ne donne rien. Quelques jours plus tard, on retrouve une moto, un casque et des gants qui correspondent parfaitement à la description de plusieurs témoins du meurtre. Le propriétaire du deux roues s’appelle Antoine Cionini, 56 ans. Il est chauffeur de taxi mais c’est surtout l’ancien mari d’Anne-Marie, la victime. Il est remarié et semble mener une vie paisible…

Cependant, c’est un homme très possessif qui, après avoir été quitté par sa femme, l’a harcelée pendant dix ans. Pour les policiers, Cionini devient donc le suspect numéro un. Mais cette histoire, qui ressemble à un banal drame familial, n’en est en réalité qu’à ses débuts…

« Le fugitif : l’affaire Cionini », un film de Bertrand Jeanneau. Émission déconseillée aux moins de 10 ans.

« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial le 13/09 à 20h45 sur France 2

A Marseille, les vols à l’arraché de colliers en or se multiplient. Les policiers en ont récemment recensés jusqu’à 30 par jour. Une « spécialité » de la ville qui est en train de gagner d’autres métropoles françaises.

Les victimes, la plupart du temps des femmes ou des personnes âgées, sont quelques fois rouées de coups. Ce nouveau type de délinquance fait régner dans la ville un climat de violence qui vient s’ajouter aux règlements de comptes meurtriers liés au trafic de drogue.

Tout l’été, Karim Baïla, grand reporter originaire de Marseille, a mené l’enquête sur ce phénomène. Pour Envoyé Spécial et l’agence Capa, il a suivi le travail des équipes de police spécialisées, celles qui traquent les arracheurs dans la rue et celles qui mènent l’enquête. Il a filmé les auditions des délinquants devant les magistrats du Parquet. Un Parquet qui prône la tolérance zéro contre ces vols avec violence.

Karim Baïla s’est rendu dans les quartiers sensibles où vivent la plupart de ces agresseurs pour dialoguer avec eux et comprendre comment agissent les jeunes « arracheurs ». Cette pratique est souvent un premier pas vers des actes plus graves comme le braquage ou le grand banditisme. Il a également rencontré des grands frères repentis.

Enquête sur une nouvelle criminalité et sur une filière de recel qui nous conduira jusqu’à Casablanca au Maroc.

« Les arracheurs de Marseille », une enquête de Karim Baïla pour Envoyé Spécial, à découvrir le jeudi 13 septembre à 20h45 sur France 2, et à revoir sur Pluzz.fr après la diffusion.