Articles

« Passeport pour le crime : Manille », un documentaire de Richard Puech avec Patrick Cohen le 20/03 à 20h45 sur 13ème Rue

C’est une mégapole de 12 millions d’habitants, peut-être 15, personne ne sait vraiment. La capitale pétaradante et anarchique des Philippines, au fond de l’océan Pacifique, une ville étouffée par la moiteur tropicale, une pollution suffocante et gangrenée par la pauvreté. Pour les touristes, Manille est une escale, une simple plate-forme vers les plages de rêve de l’archipel des Philippines au 7107 îles. Pour les journalistes, c’est une destination sulfureuse, à la réputation entachée par le crime, la corruption et la prostitution.

Pour l’agence Capa et la chaîne 13ème Rue, le journaliste Patrick Cohen a quitté les studios de radio pour le terrain. Il est allé explorer le côté obscur de Manille, ces quartiers livrés à eux-mêmes où l’argent de la drogue et le bruit des armes font la loi.

Il s’est plongé dans les bidonvilles de Manille, où vivent 40% des habitants. Certains ont poussé sur des tas d’ordures, que les familles recyclent pour quelques pesos. Pour les enfants, pas ou peu d’école. Petits et grands trafics offrent un débouché plus immédiat aux enfants des rues, quand ils échappent aux rafles sauvages de services sociaux débordés.

Patrick Cohen a également suivi dans leur action les brigades anti-drogues. Armes lourdes et méthodes musclées, ces super-flics ne lésinent pas sur les moyens dans leur lutte contre le shabu, la drogue de synthèse à la mode.

Mais toute la police n’est pas unie contre la criminalité. La corruption, comme à tous les étages de la société, y fait aussi des ravages. Comment expliquer sinon l’impunité des puissants ou la prospérité des bordels de Manille ? La prostitution, omniprésente et à peine déguisée, est théoriquement illégale aux Philippines…

Des enfants des rues aux millionnaires ultra-protégés, Patrick Cohen navigue dans toutes les couches de la société. Il est avec les businessmen chinois, qui craignent le kidnapping, une industrie du crime qui rapporte gros. Il suit dans leurs combats ces journalistes et avocats qui se dressent contre la corruption, au péril de leur vie.

Violente, colorée, chaotique et pourtant souriante : Manille a mille facettes. Pour Patrick Cohen, c’est à la fois un dépaysement humain et un défi journalistique. Pour comprendre en profondeur cette capitale lointaine et fascinante, la voix des matinales de France Inter a un atout : son passeport pour le crime.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 16/02 à 13h40 sur CANAL +

L’attraction terrestre, un sujet de Marjorie Grappe et Christophe Barreyre

Ma femme s’est barrée avec un curé. Après la démission du pape, c’est l’autre affaire portée en justice celle-ci qui secoue actuellement l’un des plus grands pays catholiques du monde, les Philippines. Ils sont des dizaines de milliers de prêtres à avoir brisé leur vœu de chasteté et autant d’enfants nés dans le péché.

La haine est dans le pré, un sujet de Zinedine Boudaoud

Vous avez tous entendu parler de querelles de voisinages qui durent toute une vie pour un morceau de terrain. Et bien au Paraguay ça vire au massacre entre les sans terres, les grands propriétaires et la police. Un combat sans merci vous allez voir qui se retrouve au cœur même d’un coup d’Etat.

La musique qui n’adoucit pas les mœurs, un sujet de Thierry Pasquet

Selon les spécialistes de la spécialité, c’est la pire musique jamais composée : de la chanson traditionnelle, une pointe de techno méga-agressive et pour l’incarner des filles moitié chair moitié plastique équipées de bonnets non répertoriées. Le turbofolk, c’est son nom, est sponsorisé par la mafia locale et c’est un énorme carton en Serbie.

Et comme chaque semaine, retrouvez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook, c’est par ici !

L’effet Papillon sur Twitter !

Le Prix Spécial du Jury décerné à Alexis Marant pour le film « Planète à vendre » au FIGRA 2012

Le Prix spécial du jury a été décerné au film « Planète à vendre », d’Alexis Marant, lors de l’édition 2012 du FIGRA, (Festival International du Grand Reportage d’Actualité et du Documentaire de Société)

RESUME DU FILM « PLANETE A VENDRE »

Les crises alimentaire et financière de 2008 ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

Plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Des industriels, des financiers, et même des gouvernements de pays riches cherchent à produire, voire à délocaliser leur agriculture, dans les pays pauvres. Ces mêmes pays qui parfois n’arrivent pas à nourrir leur propre population…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale.

Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Planète à vendre, un documentaire d’Alexis Marant le 19/04 à 20h35 sur Arte

Les crises alimentaire et financière qui ont secoué le monde en 2008 ont eu un effet méconnu du public. Elles ont provoqué une incroyable course pour la mainmise sur les terres cultivables partout dans le monde.

En deux ans, plus de cinquante millions d’hectares ont déjà changé de mains. Et des dizaines de millions d’autres sont en voie d’être cédés. À tel point que l’ONU s’en est alarmé : le patron de la FAO, Jacques Diouf, a dénoncé « le risque d’un néo-colonialisme agraire »…

Les acquéreurs : des investisseurs et des industriels des pays riches ou émergents (Japon, Chine, Inde, et de nombreux pays du Golfe), soutenus par leurs gouvernements, qui cherchent à garantir la sécurité alimentaire de leur pays. Mais aussi des acteurs purement financiers (Banques, fonds spéculatifs), qui ont compris que la terre sera le placement le plus juteux du XXIe siècle.

Résultat : une ruée sans précédent vers les meilleures terres des pays sous-développés. Ces mêmes pays, comme le Soudan, le Sénégal, les Philippines ou le Pakistan, qui ont connu en 2008 des émeutes de la faim. Pire, certains d’entre eux, comme le Cambodge ou l’Ethiopie, doivent avoir recours à l’aide internationale pour nourrir leurs peuples…

Ce film est une enquête sur trois continents, parce que la question de l’accaparement des terres est globale. Trois continents et trois cas emblématiques pour raconter à hauteur d’homme une seule et même histoire : celle du Grand Monopoly en cours, et des conséquences dramatiques qu’il pourrait avoir si rien n’est fait pour protéger les intérêts des petits paysans et des pays en développement.

Un documentaire d’Alexis Marant, diffusé le 19/04 à 20h35 sur Arte