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ENQUETES CRIMINELLES : « L’énigme du meurtre de la postière », un film d’Anne-Laure Larget, le 05/06 à 20h50 sur W9

Le 13 juin 2002, Elisabeth R., 48 ans, chef de service à la poste de Rodez, ne rentre pas du travail. Pendant une semaine, tout laisse à penser que cette mère de trois grands enfants a fait une fugue. En instance de divorce, elle a pu avoir besoin de prendre l’air ou de rejoindre un amant. D’ailleurs sa voiture est découverte à Toulouse, à proximité de la gare SNCF.

Les jours passent, l’enquête suit son court et les gendarmes finissent par douter de ce scénario, car la personnalité d’Elisabeth ne colle pas avec un départ volontaire et précipité.

Mère dévouée, elle a disparu le jour même où sa fille cadette passait son bac.

Finalement, les enquêteurs découvrent que depuis près de 20 ans, le mari de la postière menait une double vie. Petit à petit se dessine alors la thèse d’un incroyable et terrible complot familial qui conduira les gendarmes jusqu’au mari d’Elisabeth, à leur fils Hadrien, et au meilleur ami de celui-ci, Matteo.

Ce n’est que trois semaines après sa disparition que les gendarmes découvrent le corps calciné d’Elisabeth, en pleine forêt aveyronnaise.

Alors que s’est-il passé ce matin du 13 juin ? Qui a frappé à mort Elisabeth ? Son mari, à l’aide d’une pelle ? Son propre fils, qui l’aurait étouffée sur ordre du père ? Ou bien le meilleur ami de celui-ci pris d’une folie meurtrière ?

Les enquêteurs doivent démêler le vrai du faux et élucider l’énigme..

Au sommaire de L’Effet Papillon du 27/10 à 13h40 sur CANAL +

Au sommaire de L’Effet Papillon du samedi 27 octobre à 13h40 sur CANAL +

MA FEMME NE S’APPELLE PLUS REVIENS de Benoît CHAUMONT

 » Ici une femme qui fait de la politique n’est pas hallal » a osé dire un élu de Cisjordanie. Imaginez onze drôles de dames qui se lancent, avec l’accord de leur mari tout de même, à la conquête de la mairie de la ville d’Hébron, réputée la plus islamiste de la région. Et pour cette équipe de campagne 100% féminine, une première dans le monde arabe, les thèmes  ne manquent pas : polygamie, inégalité des sexes devant le divorce sans parler des crimes d’honneur. Ma femme ne s’appelle plus reviens !

LA BOURSE OU LA VIE de Olivier PONTHUS

C’est la mauvaise nouvelle de la rentrée scolaire en France : le surendettement des étudiants. Pour imaginer ce que ça peut donner demain papillon a enquêté aux Etats-Unis où l’endettement moyen d’un jeune diplômé débarquant sur le marché du travail est de 27 000 dollars. Barack Obama qui fait actuellement la tournée des campus pour récupérer le vote des jeunes qu’il a un peu déçu il faut bien le dire, a même déclaré « être un type qui croulait sous 60 000 dollars de dettes lorsqu’il est sorti de la Fac». Depuis rassurez-vous il a tout remboursé.

LES HOMMES DU PRÉSIDENT de François CARDONA et Miyuki DROZ

Ils sont onze brésiliens, ça n’est pas une équipe de foot mais les juges de la cour suprême et ils sont les héros du procès des années Lula. Objectif : prouver le système dit du « Mensalao »: ça sonne comme un bon cocktail mais c’est un mauvais montage de pots-de-vin mis en place par les amis de l’ancien président et destiné à s’assurer une majorité au Congrès dans les années 2000. Du côté de l’ancien président brésilien qui a pourtant lutté contre la corruption, il faut bien le reconnaître, on nie en bloc en déclarant que cette affaire finira en pizza, traduction brésilienne de notre expression « en eau de boudin ».

Et comme chaque semaine, retrouvrez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

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ENQUETES CRIMINELLES : « L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le 19/09 à 20h50 sur W9

11 décembre 2003, Guy Pourriel un retraité de 71 ans sort d’un sex-shop du Terradou, une galerie commerciale à la sortie de  Carpentras. Alors qu’il s’apprête à monter dans sa voiture, un homme cagoulé lui tire dessus. Guy Pouriel reçoit deux balles  en pleine tête, il s’effondre.

La PJ d’Avignon prend l’affaire en main. Ils retrouvent vite un témoin qui a vu le meurtrier s’engouffrer dans une fourgonnette blanche avant de  s’enfuir. L’homme a tenté de relever le numéro de la plaque d’immatriculation mais il n’a réussi à noter que les deux derniers chiffres, la piste  s’arrête là. Vu le mode opératoire, les policiers pensent immédiatement à un règlement de compte. Ils fouillent alors dans la vie de Guy Pouriel, un  homme à la forte personnalité, propriétaire d’une casse auto et président du club de rugby de Cavaillon. Ils suivent plusieurs pistes en lien avec la  pègre locale, en vain.

Les enquêteurs découvrent alors que l’homme menait une double vie : marié et père de famille, guy Pouriel fréquentait assidûment les prostitués et les sexe-shops, a t-il fait une rencontre qui aurait mal tourné ? Là encore après de nombreuses pistes cela ne donne rien. Les policiers se concentrent alors sur la plaque minéralogique, ils remontent à toutes les fourgonnettes blanches dont l’immatriculation se termine par les chiffres relevés sur la scène de crime… Les enquêteurs ne trouvent rien de flagrant…

Pourtant, un témoignage attire leur attention : l’un des propriétaires de camionnette blanche leur signale avoir revendu son véhicule à quelqu’un qui n’a pas encore fait le changement de carte grise. Il a oublié son nom, mais il affirme l’avoir eu à deux reprises au téléphone. Malheureusement, il n’a pas gardé son numéo… Pour retrouver son identité, la PJ d’Avigon fait faire un bornage téléphonique, en recoupant les deux dates d’appel, ils découvrent la ligne d’un certain Zago. Ils conservent son nom en tête mais faute d’éléments pour pouvoir l’interroger, ils décident d’attendre qu’il y ait du nouveau…

Ce sera le cas en février 2004, les enquêteurs reçoivent un coup de téléphone des gendarmes de Cavaillon. Ceux-ci leur disent avoir interpellé un homme qui patientait au bord d’une route nationale, un revolver sur le siège passager. Or, les deux derniers numéros de la plaque d’immatriculation correspondent à ceux relevés sur la scène du crime de Guy Pourriel…

La PJ demande alors le nom du suspect : Eric Zago !

Persuadés de tenir quelque chose, les policiers se rendent à la gendarmerie de Cavaillon. Seulement, en découvrant leur suspect, ils sont plus que dubitatifs. A 34 ans, Zago n’a pas de casier, et surtout, il ne semble avoir aucun lien avec la victime. Les enquêteurs de la PJ prennent alors le relais des gendarmes dans la garde à vue. Ils intensifient leurs questions. La pression augmente. A tel point qu’au bout de 6 heures d’interrogatoire Eric Zago avour : c’est bien lui qui a tué Guy Pouriel. Il revendique même totalement son acte.

Et losqu’il explique le mobile du meurtre, les policiers sont médusés : Eric Zago affirme avoir tué le septuagénaire pour se venger d’une humiliation vieille de 17 ans ! Adolescent Zago travaillait en effet dans le bar que tenait son père. Un jour Pouriel l’a apostrophé devant toute la salle en lui disant: « Petit sers-moi un demi ou je te mets deux baffes ! » Eric Zago n’a jamais digéré l’histoire, qui aurait d’après lui a gâché sa vie. Il a ruminé sa vengeance pendant dix sept ans…

Un mois avant d’abattre Guy Pouriel, Zago a décidé qu’il était l’heure de le faire payer. Il explique même avoir manqué le vieil homme à deux reprises ! Mais le 11 décembre, après avoir filé sa victime et soigneusement préparé son acte, Eric Zago a assouvi sa vengeance. A son procès, Zago explique qu’il a voulu « tuer l’humiliation et pas Pouriel » Il refuse que ses avocats plaident la folie. Il supporte pas l’idée d’être considéré comme fou et de se faire soigner.

La Cour d’Assises du Vaucluse le condamne en mars 2006 à la peine minimale de deux ans pour assassinat. Fait rare, la présidente de la cour d’assise le fait interner à l’issue de l’audience. Ecoeuré, Zago fait appel de cette condamnation et change d’avocats. Un an plus tard en mars 2007 il est condamné… à 14 ans de réclusion. Aujourd’hui, après 7 ans ans de prison, il peut demander sa libération conditionnelle…

« L’affaire Zago, rancune meurtrière », un film de Louis-Matthieu Nivôse le mercredi 19 septembre à 20h50 sur W9
Enquêtes Criminelles, le magasine des faits-divers

Au sommaire de « L’Eté Papillon » du 3 août à 20h15 sur CANAL +

LE TCHERNOBYL ITALIEN de Caroline DU SAINT

Rediffusion du 04/12/2010

Le premier crime industriel à l’échelle planétaire a un nom : l’amiante. A Turin, et c’est une première mondiale, se tient le procès au pénal de deux anciens magnats de ce secteur. Sur le banc des victimes, des milliers de parties civiles, parmi lesquels de nombreux habitants de CASALE MONFERRATO. Une ville du Piémont, qui 25 ans après la fermeture de l’usine, compte encore ses morts. Et ce n’est pas fini. Puisque le pic de l’épidémie est attendu en 2020.

CONDAMNÉS À TORT de Benoît SARRADE

Rediffusion du 08/04/2012

Innocenté après 30 ans de prison au Texas, l’histoire de ce noir américain aurait de quoi relancer la question des condamnés à tort… Et ils sont nombreux dans ce cas aux Etats-Unis. Jusqu’à 10% dans les prisons du pays, d’après une ONG qui lutte pour les disculper. Rien qu’à Dallas, le taux d’erreurs judiciaires est 10 fois supérieur à la moyenne nationale. Une justice qui rivalise d’incompétence, et qui condamne des hommes et des femmes à une vie derrière les barreaux et parfois à mort. Pour rien. Un groupe sanguin malencontreusement oublié, par exemple.

Du 16 juillet au 24 août, découvrez et redécouvrez chaque jour à 20h15, 2 sujets parmi les plus fous, les plus étonnants et les plus audacieux que les journalistes de CAPA sont allés dénicher aux quatre coins du monde !

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Interview de Sarah Lebas, réalisatrice de « Le jour où j’ai été juré d’assises », un doc diffusé mardi 13 mars à 22h20 sur France 2

Pour la première fois, ce film montre des jurés au cœur d’un procès d’assises. Médecins, ouvriers, chômeurs ou enseignants, ils ont tous été tirés au sort sur les listes électorales, comme le sont, chaque année, plus de 20 000 personnes en France. Des citoyens ordinaires pour juger les crimes les plus graves.

Emotions des jurés au cœur d’un procès sous haute tension, personnages charismatiques, retours d’expériences poignants : dans cette interview, la réalisatrice Sarah Lebas revient sur les coulisses d’un tournage particulier:

Un documentaire écrit par Sarah Lebas et Andrea Rawlins, réalisé par Sarah Lebas

« Le jour où j’ai été juré d’assises », un documentaire de Sarah Lebas, diffusé le 13/03 à 22h21 sur France 2

Pour la première fois, ce film montre des jurés au cœur d’un procès d’assises. Médecins, ouvriers, chômeurs ou enseignants, ils ont tous été tirés au sort sur les listes électorales, comme le sont, chaque année, plus de 20 000 personnes en France. Des citoyens ordinaires pour juger les crimes les plus graves.

Ces jurés ont trois jours pour décider du sort d’un homme accusé de tentative d’assassinat avec actes de torture et de barbarie sur son ex-compagne. Du début du procès jusqu’au verdict final, ce film capte, entre chaque audience, les réactions, les émotions et les interrogations de ces jurés. Comment se forgent-ils une intime conviction ? Comment juger quand on est un simple citoyen qui ne connaît rien de la justice ?

Pour juger, ces jurés se mêlent le temps du procès à des professionnels de la justice. Le président de la cour d’assises, les avocats et l’avocat général nous confient chacun leur tour le regard qu’ils portent sur les jurés populaires. Pour enrichir et éclaircir ce que vivent à chaud les jurés au cours de ce procès d’assises, quatre anciens jurés témoignent. Michel, Dorothée, Thierry et Claudie nous font part de cette expérience avec la justice qui les a marqués à tout jamais. Ces paroles de jurés dévoilent toute la complexité du processus de décision qui se trame derrière la solennité des audiences.

« Le jour où j’ai été juré d’assises » un documentaire qui fait entrer le téléspectateur dans la peau d’un juré le temps d’un procès haletant. Un suspense à rebondissements multiples car l’intrigue autant judiciaire que purement humaine ne ralentit jamais. Jusqu’au dénouement.

« Le jour ou j’ai été juré d’assises » – Récit d’une expérience au bout de l’humanité.

Un doc écrit par Sarah Lebas et Andrea Rawlins, réalisé par Sarah Lebas
Diffusé le 13/03 à 22h21 sur France 2

Arrestation au Caire de Karim El Fawal, reporter pour l’agence CAPA.

Le 11 octobre 2011, alors qu’il couvrait une manifestation devant un tribunal militaire d’exception au Caire pour le magazine d’information « L’Effet Papillon », diffusé sur Canal + et produit par l’Agence CAPA, notre reporter Karim El Fawal et son caméraman Zeyad El Sayed ont été arrêtés.

Chef d’inculpation : “filmer sans autorisation devant une zone militaire”.
Les autres journalistes présents qui filmaient la même manifestation n’ont pas été inquiétés. Karim et Zeyad sont convoqués à comparaître pour une audience militaire le 20 octobre. Ils risquent un mois à un an de prison. Le verdict sera sans appel.