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« HONDELATTE PART EN LIVE : Avec les sauveteurs en mer », un documentaire de Sylvain Pierron le 03/05 à 22h15 sur 13ème Rue

Christophe Hondelatte avec les sauveteurs en mer de Quiberon.

La SNSM, Société Nationale de Sauvetage en Mer, c’est une armée de 7.000 bénévoles qui oeuvrent le long des 3.500 km de côtes françaises.

C’est à Quiberon, dans le Morbihan que Christophe Hondelatte a choisi de poser son ciré. La station est en alerte, 24h sur 24, 365 jours par an. Le journaliste part à la rencontre de ces passionnés de la mer. Bénévoles à la SNSM, ils sont pompiers, maçons ou pêcheurs et consacrent leur temps libre à risquer leur vie pour sauver celles des autres.

Christophe Hondelatte est guidé par le chef de la station, l’âme des lieux : Gérard Kerscaven, 65 ans dont 50 années passés à secourir.

Travail au simulateur, formation permanente ou exercice de survie, le journaliste n’hésite pas à se jeter à l’eau en toutes circonstances.

Il nous fait également découvrir lors de moments plus intimes, la conviction et la générosité de ces hommes et de ces femmes, prêts à mourir pour sauver une vie.

En 2012 en France, les sauveteurs en mer ont réalisé 4.920 interventions pour secourir 8.000 personnes en difficulté.

23 Février – soirée spéciale « Xhynthia, un an après » sur France 3 avec un documentaire exclusif de Marc Garmirian et Jean-Christophe de Revière

Le 23 février, France 3 consacre une journée spéciale à la tempête Xynthia. Tout juste un an après les événements climatiques qui ont dévasté une partie de la Charente-Maritime et de la Vendée, la rédaction entière sera mobilisée.

Ainsi, Samuel Étienne et Carole Gaessler présenteront respectivement le 12/13 et le 19/20 depuis la côte atlantique. Deux documentaires sur les événements seront diffusés: l’un dans l’après-midi et l’autre le soir, en prime time. Juste après ce dernier, Patrick Poivre d »Arvor, qui pourrait également être sur place, animera un débat, entouré de nombreux invités.

A 20h35, le documentaire : XYNTHIA, AU CŒUR DE LA TEMPÊTE

47 morts, dont 29 pour le seul village de La Faute-sur-mer, en Vendée. Trois victimes à Charron, en Charente-Maritime, une grand-mère et ses deux petits-enfants. 6000 maisons inondées, 50 000 hectares de terres agricoles submergées. C’est le bilan de la tempête « Xynthia », qui a déferlé sur la France, le dimanche 28 février 2010. La tempête la plus meurtrière depuis celles de 1999.

Comment cette nuit de cauchemar a-t-elle été vécue par les survivants, les sauveteurs et les météorologues qui la suivaient sur leurs écrans ?
Que savaient-ils la veille au soir de cette tempête annoncée ?
Comment ont-ils vécu l’après-tempête ? Qu’ont-ils perdu ?
Comment vont-ils pouvoir repartir et se libérer des traumatismes liés à la catastrophe ?

« Xynthia, au cœur de la tempête », présente les témoignages de ceux qui ont vécu cette nuit dramatique du 27 au 28 février, et permet de comprendre grâce, à des images inédites, le scénario de film catastrophe qui a eu lieu.

« La mer a repris sa place », c’est ainsi que beaucoup de témoins dans la région ont décrit la catastrophe. Des habitants de l’Ile de Ré ou de Charron, en Vendée, de La Faute-sur-mer,en Vendée, se sont réveillés au milieu des flots dans des territoires qui étaient effectivement des îles au XVIIème siècle. On appelle ce coin de France « Le pays gagné sur la mer ». Le sang-froid, le dévouement dont ont fait preuve sauveteurs et habitants, a impressionné la nation. Des valeurs humaines importantes se sont dégagées à l’occasion de cette catastrophe.

Deux villages ont particulièrement souffert : la Faute-sur-mer et Charron, des coins de France qui avaient des allures de petit paradis et qui ressemblent aujourd’hui à des villages fantômes.

Attirés par la mer, la nature, et un micro-climat particulièrement clément, les habitants de ces villages ont été surpris par la violence du phénomène climatique. S’ils ont entendu les alertes météo diffusées à la radio ou à la télévision, ils n’ont jamais compris qu’ils pouvaient être à ce point en danger en restant enfermé dans leur maison.

A Toulouse, à La Rochelle et à la Roche-sur-Yon, les responsables nationaux et départementaux de Météo-France expliquent pourquoi personne n’a pu anticiper les conséquences dramatiques du passage de Xynthia sur les côtes françaises.

A l’aide d’image d’archives inédites et d’images 3D de reconstitution, nous fait vivre la nuit de la tempête avec des témoins directs, qui ont passé des heures dans l’eau, bloqués chez eux. Certains d’entre eux ont perdu des proches, d’autres leur maison, tous leurs biens et leurs souvenirs.

Après le drame, dans plusieurs communes de Vendée, le paysage a rappelé celui de zones de guerre, avec des familles de sinistrés vidant sur le trottoir ce qui restait de leurs biens. Après les images de l’inondation, des sauvetages, des hélitreuillages, des rescapés surpris par les eaux au milieu de la nuit en pyjama, ces scènes de désolation ont choqué tout autant.

Le village de La Faute-sur-Mer, 2 500 habitants, est traumatisé par ses morts (29), noyés dans leurs maisons, construites en zone inondable. Après cette nuit tragique, de nombreuses questions se posent. Pourquoi les digues n’ont-elles pas rempli leur office ? Pourquoi ne pas avoir évacué préventivement certaines zones ? Qu’aurait-il fallu faire pour éviter un tel désastre humain ? Xynthia servira-t-elle de leçon pour l’avenir ?

Savoir ce qui s’est passé en Vendée la nuit du 27 au 28 février 2010, peut être très utile pour l’avenir, pour apprendre à se préparer à de tels évènements climatiques. Car, même si Xynthia n’est pas directement liée au réchauffement climatique, les scientifiques nous prédisent de plus en plus de tempêtes majeures.

XYNTHIA, AU CŒUR DE LA TEMPÊTE
Un documentaire de 90 minutes
Réalisé par Marc Garmirian et Jean-Christophe De Revière
Une production Capa / Diffusion France 3 le 23 février 2011 à 20h35