« 21 Jours… à l’aveugle », un documentaire d’Alexis Marant et Alexandra Alévêque le 20/11 à 22h30 sur France 2

Aveugle : Alexandra Alévêque va le devenir pendant 21 jours. La journaliste va volontairement faire l’expérience de la cécité. Programme

Elle va perdre la vue, pour toucher du doigt la réalité des non et mal-voyants.
Sous contrôle médical, elle va plonger dans le noir 24 heures sur 24. Tâtonner dans son propre appartement, se risquer dans la rue, vaincre ses peurs et se faire accepter, peu à peu, de ceux qui vivent sans voir.
Les témoignages des « miros », comme ils se surnomment eux-mêmes, dévoilent tout un monde de solidarité et de petites victoires. Entre rires et larmes, ils offrent aux valides une leçon de vie.

Combien sont-ils, ceux qui vivent sans voir le jour ?
On estime qu’il y a en France entre 60 000 et 110 000 non ou très mal voyants et 1,2 million de mal voyants profonds.

Comment garder son autonomie, continuer à travailler quand on a perdu la vue ?
Comment permettre à un enfant aveugle de suivre une scolarité normale?
Comment préparer un repas à son enfant quand on est plongé dans le noir du jour au lendemain ?

Pour « 21 Jours » et France 2, Alexandra Alévêque est momentanément devenue aveugle.
Pendant 21 jours, elle a côtoyé au quotidien des hommes et des femmes non ou mal voyants, ainsi que leur entourage.
Pourquoi 21 jours ? Parce que c’est le temps qu’il faut pour commencer à perdre ses habitudes et prendre de nouveaux repères.
Sous contrôle médical, Alexandra Alévêque a occulté sa vue durant 3 semaines. Tout au long de cette période, elle a vécu dans son appartement, s’est levée, couchée, nourrie seule. Elle a effectué son métier de journaliste, presque comme à son habitude.

« Les mots c’est bien, mais quand tu le vis c’est autre chose ! »

Pour « 21 Jours », elle a mesuré ce qu’on ressent quand le monde extérieur se limite à des sonorités ou descriptions, quand traverser une rue devient un défi. Elle a travaillé avec des agents de locomotion, des ergothérapeutes pour ressentir, au plus près, le quotidien de ceux qui ne voient pas. Dans un centre de rééducation spécialisé, elle a établi une relation forte avec celles et ceux qui sont devenus aveugles au cours de leur vie et sont en pleine reconstruction.