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« Roundup : la malédiction du soja », à voir dans Envoyé Spécial le 18/02 à 20h55 sur France 2

C’est le pesticide le plus utilisé dans le monde, pulvérisé dans les champs de soja, de maïs ou de colza. On le trouve aussi dans les bidons que nous achetons pour désherber nos jardins.

Mais depuis le 1er janvier 2016, la vente du Roundup aux particuliers est encadrée en France. Car cet herbicide est soupçonné d’empoisonner le bétail autant que les humains.

En Argentine, le troisième producteur mondial de soja, les taux de cancer ont explosé dans les zones agricoles depuis l’introduction du Roundup. Les enfants sont les plus exposés : dans certains villages des malformations sévères et des retards de développement touchent désormais la plupart des familles. En Europe, le bétail nourri avec ce soja importé subit parfois d’inquiétantes mutations génétiques.

En France, en Argentine, et au Danemark, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur cette substance controversée, auprès des chercheurs et des victimes, et derrière un écran de fumée, où secrets industriels et conflits d’intérêts semblent être devenus la norme.

Envoyé Spécial : « Roundup : La malédiction du soja »

  • Réalisé par Pierre Morel
  • Diffusion le jeudi 18 février à 20h55 sur France 2

« Flic tout simplement », le 20/01 à 20h55 sur France 2

Paris 1996. Femme d’action et de conviction, Martine Monteil, première femme nommée à la tête de la Crim’, fait immédiatement de la traque du « Tueur de l’Est Parisien » sa priorité.

Alors que la France est plongée dans une psychose médiatique sans précédent, Monteil est mise à rude épreuve. D’autant plus que le tueur en série semble insaisissable.

« Flic tout simplement », le 20/01 à 20h55 sur France 2

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Crédits :

  • Une production CAPA Drama
  • Avec la participation de France Télévisions
  • En coproduction avec Be-Films et la R.T.B.F.
  • Avec la participation de TV5 Monde
  • Avec : Mathilde Seigner, Philippe Torreton et Yves Rénier
  • Scénario : Hugues Pagan
  • D’après « Flic tout simplement », de Martine Monteil, édité par Les éditions Michel Lafon
  • Un film produit par Claude Chelli et Arnaud Figaret
  • Réalisé par Yves Rénier
  • Photos : Philippe Leroux / CAPA Drama / France Télévisions

« L’exil au nom de la foi », le 03/12 à 20h55 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

Charlotte Marchal n’en croit pas ses oreilles. Le 27 novembre 2014, son frère Thomas a été arrêté par la police marocaine, accusé de vouloir monter une cellule terroriste. Il risque plusieurs années de prison.

Nous avons suivi Charlotte dans ses démarches au Maroc pour faire libérer son frère. Parti de la petite vallée de Modane en Savoie, Thomas s’était installé à Marrakech deux ans auparavant. Converti depuis 4 ans à l’islam, il a fait la Hijra. Un exil religieux pratiqué par certains fidèles fondamentalistes. Ils quittent la France, où ils estiment ne pas pouvoir pratiquer librement leur foi, pour vivre dans un pays musulman.

Dans quel but ces français convertis quittent-ils leur pays ? Au nom de quel islam prennent-ils les routes de l’exil ? Quels sont les parcours de ces musulmans rigoristes, qui seraient de plus en nombreux à quitter notre pays ?

Nous les rencontrerons au Maroc, mais aussi dans les campagnes françaises, où certains d’entre eux cherchent à s’isoler, pour vivre à l’écart de la société. Sur les traces de ces nouveaux convertis, nous avons remonté les chemins de ce qu’ils appellent « La Hijra ».

« L’exil au nom de la foi », réalisé par Marc Garmirian, le 03/12 à 20h55 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

« 21 jours aux urgences », le 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Qui n’a pas accompagné un proche ou ne s’est pas lui-même fait soigner dans un service d’urgences ?

18 millions de personnes passent chaque année par les urgences, un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis la fermeture progressive des hôpitaux de proximité et la suppression de l’obligation de garde par les médecins de ville. Résultat, les reproches vont bon train concernant les urgences : longues heures d’attente, des locaux pas toujours accueillant, un personnel débordé.

Pour la collection 21 Jours et France 2, nous avons voulu comprendre, concrètement, dans quelles conditions les médecins, infirmiers et aides-soignants travaillent ? Quels outils leur fournit-on pour nous soigner, quels que soient nos moyens ou le mal qui nous ronge ?

Alexandra Alévêque a travaillé comme aide-soignante aux urgences de l’hôpital Lyon-Sud. Durant 3 semaines, elle a effectué les mêmes horaires que ses collègues, travaillant 12 heures d’affilée, de jour, comme de nuit.

En tant qu’aide-soignante, elle n’a pas eu de geste médical à prodiguer, mais a accueilli les malades, pris leur tension et température, les a aidé à troquer leurs vêtements de ville contre une blouse d’hôpital. Elle a choyé les papis et mamies durant de longues heures d’attente, elle a prêté main-forte aux médecins et infirmiers dans leur quotidien, brancardant les malades dans les différents services de l’hôpital ou aidant les soignants à maîtriser un malade quand la tension devenait parfois trop forte.

L’hôpital Lyon-Sud est une ville dans la ville. 5000 personnes y travaillent et près de 1000 malades y sont soignés chaque jour. Les urgences de l’établissement sont souvent la porte d’entrée pour les patients qui y seront soignés. Près de 100 personnes peuvent y être admises chaque jour. Certains en sortent au bout de quelques heures, d’autres sont admis dans un service de l’hôpital ou dans d’autres établissements lyonnais.

Comme c’est le cas au niveau national, 1/3 des hommes et femmes qui arrivent aux urgences sont des personnes âgées, une population fragile, qui mérite une grande attention. Cependant, tout le monde doit être logé à la même enseigne aux urgences. SDF, jeunes, vieux, riches, l’hôpital public nous offre à tous la possibilité d’être soigné, mais les moyens mis en oeuvre sont-ils suffisants ?

Le service dans lequel Alexandra a travaillé n’est ni mieux ni moins bien loti qu’un autre, il est simplement représentatif des grandes difficultés que subissent les urgentistes en France. Cependant, Alexandra Alévêque a côtoyé des médecins qui croient encore à leur métier et son utilité, malgré des nuits compliquées, épuisantes moralement et physiquement.

Xavier Jacob, le chef de service, les médecins, Tina, Marion, Pierre, Mohamed et tous les autres lui ont ouvert les portes du service et vêtue de l’uniforme des soignants, elle a partagé leur quotidien.

Avec les infirmiers Maxence, Delphine, Christine, elle a travaillé des nuits entières, de 19h à 7h00 du matin, elle a vécu les coups de speed, la valse permanente des ambulances qui amènent les patients, les salles d’attente bondées, les plaintes, les fous rires et coups de barre à 3h du matin, les repas nocturnes, la violence de certains patients.

Auprès des aides-soignants, Josiane et Christine, elle a mesuré l’importance des petits gestes, des attentions qui permettent d’améliorer une attente souvent longue, dans des locaux exigus. Pour 1200 euros nets par mois, ils se donnent corps et âme, durant des heures, oubliant la dureté de tâches souvent ingrates.

Leur métier est un sacerdoce, d’une grande complexité et cependant, ils ne quitteraient pas les urgences pour tout l’or du monde. Mais combien de temps encore ces services tiendront-ils si on n’y prête pas plus attention ?

« 21 jours aux urgences », incarné par Alexandra Alévêque et réalisé par Richard Puech, 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« Le kebab sur le grill », un documentaire de Karim Baïla, le 29/10 à 20h50 dans Envoyé Spécial sur France 2

C’est le sandwich préféré des ados. L’année dernière, il s’en est vendu 300 millions en France, un toutes les 10 secondes. Le kebab est devenu un incontournable de la restauration rapide. Une équipe du magazine « Envoyé Spécial » a enquêté sur ce sandwich à la mode : est-il trop calorique ? Dans quelles conditions d’hygiène est-il produit ? En Allemagne, nous avons remonté la filière de la viande de kebab, et découvert que ses conditions de production pouvaient être dangereuses pour le consommateur.

Aujourd’hui, certains restaurateurs tentent de changer l’image de ce sandwich. Hakim Belotmane, un jeune Français, est à la tête d’une chaîne de 80 magasins, avec ses kebabs préparés dans des conditions d’hygiène certifiées par un organisme indépendant. Mais le kebab se retrouve parfois accusé de défigurer les centres-villes et d’attirer une clientèle jugée indésirable.

« 21 jours derrière le zinc », le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Quels que soient nos moyens, nous sommes tous allés un jour ou l’autre dans un café, un restaurant, une brasserie, pour quelques minutes ou le temps d’un long repas. Le but ? Passer du bon temps, en lisant son journal devant un café au bar ou l’espace d’un dîner en amoureux.

Ces instants sont précieux, dans un pays où la bonne bouffe est élevée au rang de sport national. Mais ils sont réussis grâce à eux, les serveurs, cuisiniers, barmen qui se plient en quatre pour que nous passions un agréable moment dans leur établissement.

La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professionnels de la restauration en 2015. Ils ont parfois mauvaise presse, surtout dans les grandes villes, où l’afflux de clients ne pousse pas à un accueil chaleureux… et le mot est faible !

Mais nous sommes-nous déjà demandé quel était leur quotidien, quand nous ne levons parfois pas le nez de notre téléphone pour passer commande ? Quel est leur parcours ? Pourquoi ont-ils choisi cette profession où les heures de travail journalier ne se comptent plus ? L’ont-ils même choisi ce métier ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque s’est fait embaucher dans une brasserie parisienne, dans le fourmillant quartier des Halles, un quartier qui voit passer chaque jour des milliers de travailleurs, touristes ou riverains.

Pendant 21 jours, baskets aux pieds, elle a parcouru des kilomètres entre terrasse bondée et cuisine, pour servir des centaines de personnes chaque jour. Tablier bien ajusté et plateau à la main, elle s’est glissée dans la peau d’une serveuse, apprenant sur le tas des gestes répétés mille fois chaque jour.

Elle a appris à sourire des heures durant, elle a lutté contre des crampes terribles dues à ces plateaux débordant de verres, elle a plaisanté avec ses collègues ou les clients, elle a tenté de mémoriser les commandes, bref, elle a servi.

Elle a beaucoup discuté avec ses collègues, tentant de comprendre ce qui se cache derrière le serveur. Qui sont-ils réellement, quand le service est terminé ?

Au « PF », comme ils surnomment leur lieu de travail, Nicolas, Julien, Sandrine, Kris et les autres, ont adopté cette serveuse temporaire, une novice certes volontaire, mais peu aguerrie aux règles de ce métier.

A peine arrivée, elle a noué son tablier à la taille, s’est emparée de son carnet, son plateau et a été jetée dans l’arène. Pendant 21 jours, elle a suivi les directives de Nicolas, un directeur pas comme les autres, une sorte de Joey Starr de la restauration, une nature, comme on dit. Un homme de 35 ans, au parcours chaotique, qui se donne corps et âme à son métier.

Elle a ri et appris auprès de Julien, un pro du service, roi de la terrasse et comédien dans l’âme. Elle a appris le boulot de barman auprès de Kris, l’homme qui prépare les consommations plus vite que son ombre. Le parcours de ce tamoul d’une trentaine d’années ayant fui la guerre au Sri Lanka il y a une quinzaine d’années n’est pas sans rappeler l’actualité terrible des migrants cherchant refuge en France en 2015.

Ils viennent tous d’horizons différents et se retrouvent chaque soir, dans un même lieu, pour quelques heures de course effrénée, au service de leur clientèle.

« 21 jours derrière le zinc », réalisé par Alexandra Alévêque et Pierrick Morel, le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« Shanghai, les meilleurs élèves du monde ? », un reportage de Martin Miski pour « Envoyé Spécial », le 15/10 à 20h50 sur France 2

La ville de Shanghai occupe le premier rang du classement PISA, un programme international qui compare les résultats des écoliers du monde entier. Pour comprendre les raisons de ce succès, les équipes d’Envoyé Spécial ont poussé les portes des écoles d’excellence installées dans la capitale économique de la Chine.

Dans des classes équipées des dernières technologies, les élèves sont soumis à un rythme intensif et à une discipline de fer. L’enseignement met en avant presque exclusivement les sciences et les langues étrangères. Dirigeants, professeurs et élèves n’ont qu’une idée en tête : devenir l’élite de leur pays et le faire rayonner partout dans le monde.

Les écoles publiques pratiquent la sélection et le classement des élèves dès les plus petites classes.

Les écoles privées, elles, proposent une éducation sur mesure et très onéreuse : des cours de soutien, mais aussi des programmes spécialisés pour ceux qui veulent étudier à l’étranger : Harvard, Yale, Polytechnique ou le MIT. De plus en plus, ces établissements prestigieux voient affluer des étudiants venus de Shanghai, dont le niveau en sciences et en mathématiques dépasse largement celui de leurs camarades occidentaux.

« Tunisie : des vacances sous surveillance », un reportage de Rola Tarsissi, le 14/05 à 20h50 dans « Envoyé Spécial » sur France 2

Les terroristes qui ont mené l’attaque contre le musée du Bardo le 18 mars dernier, ont aussi visé l’un des poumons économiques de la Tunisie : le tourisme.

Deux mois après l’attentat qui a fait 22 morts dont 21 touristes, le secteur est en crise. Les croisiéristes, qui ont supprimé leurs traditionnelles escales à Tunis, ne sont pas revenus.

Le port de la Goulette qui voyait chaque semaine arriver plusieurs milliers de touristes est désormais désert. Les souks, les hôtels, les cafés de la capitale sont vides.

De réelles mesures ont-elles été prises par les autorités tunisiennes et par les hôteliers pour assurer la sécurité des touristes ? Quelles sont les initiatives citoyennes menées par des Tunisiens eux-même ? Qui sont ces touristes qui ont décidé de maintenir leur séjour en solidarité avec la Tunisie ? Quelles seraient les conséquences d’un effondrement du secteur pour ce pays ?

Enquête en Tunisie sur un tourisme sous surveillance.

"Marie Curie, une Femme sur le Front", un film d'Alain Brunard, le 11/11 à 20h45 sur France 2

© Lionel Epp / Capa Drama / France Télévisions.

Dès le mois d’août 1914, Marie Curie se mobilise pour équiper les lignes de front d’appareils radiologiques. Avec son partenaire de l’Institut du Radium, Claudius Regaud, ils vont, pendant 4 ans, se battre pour jeter les bases de l’hôpital moderne.

Synopsis :

Quand la guerre de 14 éclate, Marie Curie est une femme d’une quarantaine d’année.

Scientifique reconnue, prix Nobel de Physique puis de Chimie, elle a surmonté difficilement la mort brutale de son époux Pierre Curie. L’urgence de la situation de guerre et les besoins qu’elle analyse immédiatement la poussent hors de son laboratoire.

Déterminée à implanter les techniques de la toute nouvelle radiologie, elle va, accompagnée de sa fille Irène, 17 ans, sillonner les lignes de front, convaincre mécènes, chirurgiens, médecins de l’importance de l’utilisation de la radiographie. Avec son partenaire de l’Institut du Radium le Docteur Claudius Regaud, ils vont sans relâche expliquer la bactériologie, imposer l’asepsie, coordonner les différents médecins, imaginer de nouveaux traitements.

Ensembles ils vont inventer une médecine moderne.

Un docu-fiction de 90 minutes – 2014
Réalisé par Alain Brunard
Scénario de Marie Noëlle Himbert, Yann Le Gal et Alain Brunard
Productrice : Cécile Roger-Machart
Producteur exécutif : Christophe Louis – BeFILMS
Une production CAPA Drama

« Le business des safaris », un sujet de Donatien Lemaître, dans Envoyé Spécial le 21/08 à 20h45 sur France 2

En Afrique du Sud, le business des safaris génère 600 millions de recettes par an. Les touristes photographes ne sont pas seulement accueillis dans des parcs nationaux. Il existe aussi des milliers de réserves privées. Les propriétaires de ces ranchs immenses possèdent les terres mais aussi les animaux. Une équipe d’Envoyé Spécial a pénétré dans les coulisses de ses réserves privée. Elle a suivi des captures par hélicoptère et des ventes aux enchères d’animaux sauvages.

Les safaris photos ne représentent que 10 % du chiffre d’affaires des réserves privées. Pour survivre, les propriétaires autorisent aussi les chasses sur leurs domaines. Une activité beaucoup plus lucrative mais qui entraîne des dérives : certains touristes sont prêts à dépenser des milliers d’euros pour abattre les ‘Big 5’ (lion, rhinocéros, buffle, léopard, et éléphant) dans des conditions douteuses.

Aujourd’hui, les terres des réserves privées sont détenues majoritairement par des Sud-africains blancs, descendant des premiers colons. Certains vont devoir restituer les terres aux populations noires qui en avaient été dépossédées lors de l’apartheid.

« Le business des safaris », un sujet de Donatien Lemaître, à voir dans Envoyé Spécial le 21/08/2014 à 20h45 sur France 2