Au sommaire de l’Effet Papillon du 23/11 à 13h40 sur CANAL+

« MON MAIRE CE ZERO » – Un sujet de Malo Delarue et Elena Le Runigo

Je fume du crack, je suis imbibé comme une éponge, j’insulte tout ce qui bouge, j’aime pas les étrangers, je me tape des putes et j’emmerde la presse. Tout le monde aimerait bien me voir rouler dans le caniveau ou pendu à un croc de boucher, mais ils ne sont pas prêts de me déloger de mon fauteuil. Je suis ? Je suis ? Je suis ? Rob Ford, le maire de Toronto, momentanément privé de mon pouvoir mais rassurez-vous, ça ne durera pas, et si Edouard Balladur est votre idole, alors allez prendre une bière dans le frigo pendant que l’Effet Papillon diffuse mon portrait.

« PIEGE A GRANDE VITESSE » – Un sujet de Charles Sopi avec Saddek Chettab

Histoire de rail toujours avec cet énorme chantier européen. L’un des plus contestés, l’un des plus chers aussi. Le projet du TGV Lyon/Turin qui mettrait Paris à 4h de Milan, contre 7 actuellement pour la bagatelle de 26 milliards d’euros, une paille à l’heure des déficits. La Cour des Comptes a d’ailleurs eut beau désavouer ces travaux, du moins leur urgence, ils avancent à un train d’enfer. Du coup, les anti mettent les bouchées double, quitte à se radicaliser. Et côté italien, on a le sang chaud et rien à envier aux Gaulois de Notre-Dame des Landes.

« LA GUERRE SANS FIN » – Un sujet de Miyuki Droz et Sylvain Lepetit

Officiellement, l’Afghanistan n’est plus un état miné par la violence, le narcotrafic et la corruption, mais un état stable et sécurisé. D’où le désengagement des troupes françaises il y a 1 an mais qu’en est-il vraiment sur le terrain ? Sur place, pas besoin de lunettes 3D pour voir que la guerre a été perdue : les forces afghanes peinent à pacifier le territoire, les talibans sont plus menaçants que jamais et les acquis de la présence internationale et notamment les infrastructures financées par la France prennent l’eau, faute de moyens pour les entretenir. Bref, si ce n’est pas un fiasco, ça y ressemble, comme l’ont constaté nos journalistes embarqués.