« Le feu, ennemi de nos assiettes ? », un documentaire d’Aude Rouaux, le 11/10 à 20h50 sur France 5

C’est l’un des symboles de l’été, mais le barbecue n’est pas sans danger. Le feu nous donne de l’appétit, mais il favorise aussi le cancer. Goût grillé ou goût fumé : enquête sur une mode pas si naturelle.

Sans lui, les vacances n’auraient pas le même goût. Le barbecue est au centre de nos loisirs, et chaque année de nouveaux modèles, toujours plus performants, envahissent nos jardins et nos balcons.

En France, aux USA, la réalisatrice Aude Rouaux a filmé les amoureux de cette cuisson à l’ancienne, qui réveille nos instincts de chasseurs. Elle a aussi rencontré des médecins et des chercheurs beaucoup moins enthousiastes…

Cette cuisine qui se veut naturelle car sans ajout de matières grasses a certains effets sur l’organisme. De nombreuses études prouvent que les aliments cuits au grill produisent des composés cancérigènes.

Mais notre goût pour le feu est le plus fort. Et cela s’étend aussi au sous-produit du feu : le fumé. C’est une saveur très tendance, dont on sait encore très peu de choses.

Dans les rayons de nos supermarchés, les aliments fumés se multiplient. Ce jambon « rôti à la broche », ce saumon « fumé au bois d’hêtre », ces chips « goût barbecue »…

L’appellation est trompeuse : ce pseudo « fumé » a seulement été « aromatisé ». Quelques gouttes d’un goudron fabriqué en usine et hautement toxique ont suffi à produire l’illusion d’un fumage traditionnel. Il y a donc du « fumé » sans feu…

Fumé par le miracle de la chimie : le procédé est aussi rentable qu’opaque. Les géants de l’agro-alimentaire ne sont pas bavards là-dessus. L’équipe de France 5 a enquêté en Belgique, en France et aux USA sur cet arôme à la mode et sur son impact pour la santé.

« Le feu, ennemi de nos assiettes ? », un documentaire de 52 minutes réalisé par Aude Rouaux, produit par Patrice Lorton pour CAPA Presse

« Birmanie : Business avec le diable », réalisé par Benoit Chaumont pour « Spécial Investigation », le 05/10 à 22h50 sur CANAL+

De nombreuses entreprises françaises s’installent depuis quelques mois en Birmanie, qui fait figure de nouvel eldorado, en Asie du Sud-Est. Naguère infréquentable, le régime militaire s’est refait une virginité en s’engageant sur la voie de la démocratie.

Les investisseurs occidentaux estiment contribuer par leur présence à l’amélioration des droits de l’Homme et des conditions de vie de la population.

Qu’en est-il dans la réalité ? Benoît Chaumont a enquêté pendant plusieurs semaines, y compris dans des zones interdites aux journalistes. Avant les premières élections « libres » (de novembre prochain), il révèle ce que cachent les habits neufs des généraux birmans.

« Sex Addicts », le 15/09 à 20h40 dans « Le monde en Face » sur France 5

Entrer dans la peau d’un sex addict pour comprendre les tiraillements qui le déchirent et ce que cela dit de notre société… Le Monde en Face nous emmène dans l’univers secret et méconnu des dépendants sexuels.

Ce documentaire veut bousculer la représentation que l’on peut avoir des sex addicts. Il raconte avec humanité la spirale de la dépendance au sexe, en donnant la parole à celles et ceux qui en sont prisonniers. Des paroles parfois choquantes, souvent bouleversantes, et toujours vraies. Des témoignages tellement rares et sincères qu’ils sont un événement en soi.

On pense trop souvent que l’addiction sexuelle concerne soit des séducteurs impénitents, soit au contraire de dangereux pervers. En fait, l’addiction sexuelle est une maladie, elle touche des hommes et des femmes de tous horizons, qui souffrent de sexualité compulsive, selon un processus de dépendance similaire à celui des alcooliques ou des toxicomanes.

Ils seraient 5 % de la population sexuellement active à souffrir de ce trouble du comportement, et presque autant de personnes partageant leur vie à en subir les conséquences.

Ce film s’attache à cinq d’entre eux, quatre hommes et une femme. Chacun à un stade différent de leur addiction. Samuel, Marc, Elodie, Max et Samir sont cinq français ordinaires, loin des clichés sur les dérives sexuelles des hommes politiques ou des vedettes du show business.

Le dépendant sexuel s’est lui-même coupé de ses sentiments. Il est dans la consommation. La surconsommation. Comme un gourmand devenu boulimique, il ne cherche plus le sexe pour le plaisir, mais uniquement pour remplir le manque. Lui qui pensait vivre à fond sa liberté sexuelle se retrouve au contraire enfermé, comme dans cette cave où sont interviewés les témoins. Impossible de s’échapper. Impossible de s’abstenir.

Participant à la mise en scène des témoignages, les mannequins de vitrine sont omniprésents dans le film. La présence de ces corps sans nom et sans visage évoque la multiplicité des partenaires anonymes, et rappelle que pour un sex addict, l’autre est réduit au statut d’objet.

Dans l’esprit de son livre « Les Sex Addicts, quand le sexe devient une drogue dure », co-écrit avec le psychanalyste Jean-Benoît Dumonteix (Ed. Hors Collection), et s’appuyant sur deux ans d’enquête, Florence Sandis poursuit avec ce documentaire sa volonté d’incarner ce sujet à travers des personnalités sincères et courageuses.

Un documentaire de 52 minutes produit par l’agence CAPA avec la participation de France Télévisions.

Diffusion le 15 septembre 2015 à 20h40 sur France 5 dans la case “Le Monde en Face”. Suivi d’un débat animé par Marina Carrère d’Encausse.

« 21 jours… à l’école », un sujet incarné par Alexandra Alévêque pour Infrarouge, le 08/09 à 22h50 sur France 2

En tant qu’adultes, parents ou non, nous avons le souvenir de nos instituteurs, terme désuet désormais disparu et pourtant, la fonction est bel et bien la même. Les profs ont un rôle primordial dans notre société : l’éducation des générations à venir.

Il y a en France plus de 6,7 millions d’écoliers. La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professeurs des écoles en 2015.

La base de l’enseignement en CP passe par l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul. Mais apprend-on aujourd’hui comme il y a 20 ou 30 ans ? Que se passe t-il réellement dans une salle de classe, quand les parents restent cantonnés au portail et que la porte se ferme, quand le professeur se retrouve seul devant 20 à 30 enfants ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a secondé Annabelle, une professeur des écoles au Mans, auprès d’une classe de 20 élèves de CP. Pendant 21 jours, elle a observé, elle a enseigné et la tâche est rude, elle a fait réciter des poésies, a inculqué les notions de double et moitié à des enfants de 6 ans dubitatifs face à cette maîtresse peu expérimentée.

Elle a soigné les bobos dans la cour de récréation, est allée découvrir les animaux de la ferme avec les enfants, mais surtout, elle a mesuré la difficulté d’être prof. Que faire des programmes officiels, en permanence remaniés, comment enseigner à des élèves réunis dans la même classe mais avec des niveaux radicalement différents ?

Comment apprend-on à apprendre ? Pour le savoir, Alexandra Alévêque s’est rendu dans un ESPE (Ecole Supérieure du professorat et de l’Education), organisme remplaçant les anciens IUFM.

Durant ces 21 jours, Alexandra a partagé le quotidien de l’école Michel-Ange du Mans, un établissement du sud de la ville, regroupant 176 élèves de primaire.

Elle a principalement travaillé avec Annabelle, 35 ans, professeur de CP, une instit à poigne et éperdument éprise de son travail. Alexandra a appris auprès d’elle l’autorité, un passage obligé face à 20 enfants, mais elle a aussi découvert la patience et la pédagogie, nécessaires pour un bon apprentissage.

Durant son séjour au Mans, elle a également partagé les expériences d’Amélie, la jeune directrice de l’école, ainsi que de tous les autres profs de l’école. Entre coups de gueule et amour des enfants, les enseignants se sont ouverts à elle, devenant des humains à part entière et plus des fonctionnaires anonymes.

Et bien sûr, Alexandra Alévêque a observé les enfants, elle a souvent souri auprès de Mehdi, Lina, Grace, Neslie, Mattew, Nawel, Lou Ann et tous les autres.

Une série documentaire incarnée par Alexandra Alévêque | Réalisée par Stéphane Jacques | Produit par Guylaine Loquet | Une production CAPA Presse | Avec la participation de France Télévisions | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Anne Roucan

​La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur Twitter via le hashtag #infrarouge

« A poil sous la toge », un documentaire d’Olivier Ghis, le 05/09 à 23h15 sur Canal+

Alors que l’Histoire fait un retour fracassant dans la pop culture (voir le succès des deux derniers Goncourt, Au revoir Là-Haut et Pas Pleurer, le carton des émissions TV et radios historiques et des séries comme Vikings ou Tudors), il est temps de se demander comment le X revisite l’Histoire avec un grand H. Avec davantage d’alcôves que de cours magistraux, plus d’ébats, d’intrigues galantes que de batailles homériques. Le tout en préférant gaillardement le kitsch à la vraisemblance, le fantasme d’une époque à sa réalité. Normal, c’est plus sexy, c’est plus drôle. C’est du porno.

Si les historiens se sont rarement penchés sur le porno, le porno, lui a toujours eu un faible pour l’Histoire. Un goût qui lui est d’ailleurs venu très tôt, dès la naissance pour ainsi dire puisque les tout premiers films X répertoriés sont des saynètes à costumes : une évocations des mousquetaires côté français (A l’Ecu d’Or, 1908) et un western côté américain (A Free Ride, 1915).

A l’heure où fleurissent les émissions historiques (Secrets d’histoire, etc.), on peut se demander pourquoi. Pourquoi un genre aussi déshabillé que le cinéma X est-il si féru de films à costumes, d’époques désuètes alors que mettre à poil ses contemporains est si simple, si commode et tellement moins coûteux ?

C’est que l’Histoire, passée à la moulinette du porno, s’éloigne des Lagarde et Michard pour permettre toutes les licences, tous les fantasmes. Aucun survivant n’est là pour vous contredire, donc la liberté est totale. D’autant que certaines périodes, aux moeurs réputées plus lâches, offrent un terrain de jeux sans limite…

Ainsi, le porno, on s’en doute s’est amusé de la Préhistoire (Prehistorix, Homo Erectus) à fait grand cas de la Rome Antique (Gladiators, Cléopâtre), des moeurs dissolues de Versailles (Les portes jarretelles de la Révolution, Initiations d’une Jeune marquise) ou de la Belle Epoque (Dodo, petite fille au bordel, Code Name : Mata-Hari).

On ne manquera pas d’ailleurs d’établir un parallèle troublant avec la floraison, depuis quelques années, de séries mainstream historiques… Et particulièrement hot. De Rome à Spartacus, des Tudors à Vikings, toutes ces productions comptent au mois une scène érotique par épisode, voire davantage. Spartacus battant sans doute tous les records puisque certains épisodes s’ouvrent carrément sur des scènes d’orgie, etc.

Bref, le porno, une fois de plus en dit long, sous ses airs de distraction légère, sur nos contemporains et leur rapport a l’histoire, qu’ils préfèrent pimentée et croustillante, que poussiéreuse et rébarbative. Qui pourraient leurs en vouloir.

« 21 jours… à la colo », un sujet incarné par Alexandra Alévêque pour Infrarouge, le 30/06 à 22h40 sur France 2

Qui sont les ados d’aujourd’hui, qui grandissent avec la crise, les réseaux sociaux et les selfies ? Quel regard portent-ils sur eux-mêmes, sur la société où ils vivent, sur le monde des adultes ? Quels sont les rêves et les tourments de cet âge qu’on dit « bête », souvent sans le connaître ?

Comment fonctionnent les gamins en collectivité ? Quelle est l’ambiance, l’atmosphère, dans une colonie de vacances aujourd’hui ? Comment bien s’occuper d’eux quand on n’est jamais parti en colonie de vacances et qu’on est animatrice pour la première fois de sa vie ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque a choisi de se faire embaucher comme animatrice d’une colonie de vacances qui accueille à Anglet, au pays Basque, des collégiens des Bouches-du-Rhône. D’ordinaire, son métier de journaliste la porte à s’intéresser au sort des adultes, mais Alexandra souhaitait depuis longtemps se pencher sur ces ados d’aujourd’hui, cette génération de demain auquel la télévision donne rarement la parole.

Pendant 21 jours, elle a vécu dans la peau d’une animatrice, au rythme de la colo. Elle a partagé sa chambre avec Chloé, 25 ans, qui anime des colos depuis qu’elle a 18 ans pour 250 euros la semaine. Elle a été coachée dans ce nouveau métier par Quentin, 33 ans, directeur de la colo et prof de sport dans un collège. Elle a vécu avec ces jeunes animateurs qui font ce job par passion.

Surtout, Alexandra s’est immergée parmi une centaine d’adolescents, tous originaires de Marseille ou des Bouches-du-Rhône, qui ont obtenu ce séjour grâce à leurs résultats scolaires ou leur bon comportement. Avec ces ados, elle s’est faite tour à tour adulte référant, grande sœur, complice, confidente… Et tous lui parlent et se racontent avec une franchise, une candeur, une gravité aussi, aussi étonnantes que rafraîchissantes. Et quand Alexandra leur demande s’ils savent pourquoi nous nous intéressons à eux, ils répondent sans hésiter : « parce qu’on est le futur ! »

« 21 Jours » une série documentaire incarnée par Alexandra Alévêque | Réalisée par Richard Puech | Produit par Guylaine Loquet | Une production CAPA Presse avec la participation de France Télévisions | Unité de programmes documentaires : Fabrice Puchault, Barbara Hurel et Anne Roucan

La case Infrarouge invite les téléspectateurs à réagir et commenter les documentaires en direct sur twitter via le hashtag #infrarouge

Le documentaire « Souffre-douleurs : ils se manifestent » est disponible sur la chaine Youtube d’Infrarouge

En fonction des études, 8% à 10% des jeunes français seraient victimes de harcèlement scolaire. Sur 10 millions d’élèves, cela représenterait 850 000 enfants.

Le harcèlement scolaire n’est donc pas un fait-divers, mais bien un véritable fléau de société. D’ailleurs, il suffit de faire le test : dès que vous commencez à en parler autour de vous, tout le monde connaît dans son entourage proche au moins un enfant qui a été victime de harcèlement. Parfois, on connaît aussi un gamin qui a participé au dénigrement d’un plus faible que lui.

Ils s’appellent Emeline, Agathe, Lucas, Jacky, Charlène et Jonathan. Ils ont entre 15 et 23 ans. Les plus jeunes sont accompagnés par leurs parents, mais il y a aussi Nora, Virginie et Raphaël. Des parents dont l’enfant a perdu la vie à cause du harcèlement scolaire.

Pour éveiller les consciences, interpeller la société toute entière et proposer des solutions, la tête haute, le regard droit, ils ont décidé de raconter la cruelle réalité de ce fléau et ses conséquences.

« Souffre-douleurs : ils se manifestent », un documentaire réalisé par Andrea Rawlins-Gaston et Laurent Follea pour Infrarouge.

Suivez Infrarouge sur Youtube, Facebook et Twitter.

« Immersion immédiate : Benjamin Castaldi en stage de survie commando » réalisé par Thierry Pasquet, le 16/06 à 22h25 sur 13ème Rue

A l’occasion de ce dernier numéro d’Immersion Immédiate, Benjamin Castaldi part en immersion en Guyane. C’est au sein du Centre d’Entraînement en Forêt Équatoriale, qui forme chaque année 1800 soldats et qui s’étend sur 900 hectares que l’animateur se rend afin de suivre un stage d’aguerrissement.

Benjamin Castaldi va ainsi passer cinq jours avec les élèves-officiers de l’École Militaire de Coëtquidan. Au programme : levé à 6h, parcours de type commando et exercices, individuels ou collectifs, extrêmement difficiles en pleine forêt ou encore dans la boue. L’animateur participe même à l’épreuve du brancardage consistant à réaliser un brancard à l’aide d’éléments naturels pour y transporter blessé.

Mais ce qui a le plus marqué notre reporter sont les valeurs humaines telles que la cohésion et la solidarité inculquées aux soldats dès leur entrée au centre. Une expérience extrêmement difficile où les conditions physiques et mentales sont mises à rude épreuve.

(Crédits photos : CMM 3°REI / Cch Vinciguerra)

Au sommaire de l’Effet Papillon du 06/06 à 13h45 sur CANAL+

« Népal, le millionnaire qui veut reconstruire le pays » – un sujet de Constantin Simon et Louis Milano-Dupont

8600 morts, 10000 blessés, un demi-million de sans-abris et la mousson qui menace : le Népal est toujours dans une situation d’urgence absolue. 8 millions de népalais sur les 30 que compte le pays ont besoin d’aide, et le manque de moyen est criant. La catastrophe aurait déjà coûté 9 milliards d’euros selon le gouvernement népalais, soit la moitié de son PIB annuel… Alors, que faire ? Pour suppléer l’incurie de l’état, très nettement dépassé par ce désastre, un millionnaire distribue vivres, tentes et dollars aux villageois coupés du monde. Il ne ménage ni ses efforts ni son argent pour venir leur porter secours. Un investissement pour l’avenir

« Etats-Unis, Du stand-up contre l’islamophobie » – un sujet de Feurat Alani

3 musulmans tués sur un campus américain ou un concours de caricatures de Mahomet qui se solde par un attentat, l’islamophobie est de sortie ces temps-ci aux Etats-Unis. Alors, pour lutter contre ce climat de haine, dérider l’atmosphère et faire évoluer les mentalités, plusieurs comiques d’origine musulmane ont décidé de s’attaquer aux racines du mal… par le rire. Ahmed Ahmed est l’un d’entre eux. Et le champion toute catégorie de cet humour « muslim »… Ces sketches sur le Net, à la télévision et sur scène font un carton.

« République démocratique du Congo, la ville cimetière de Kinshasa » – un sujet de Alexandre Duyck avec Antoine Imbert

En République Démocratique du Congo deux tiers de la population sont dans une situation d’extrême pauvreté. Par nécessité et parce qu’elles n’ont nulle part où aller, des familles entières s’installent dans les cimetières. Certaines y sont depuis des années, titres de propriété en main. La vie y semble presque normale, on y joue aux osselets entre l’école et le dispensaire. Du moins, ce qu’il en reste. Car les autorités ne sont pas prêtes à laisser les vivants parmi les morts…

 

« Immersion immédiate : Carole Rousseau à l’école de la deuxième chance » réalisé par Lionel Langlade, le 09/06 à 22h25 sur 13ème Rue

Après la Brigade des mineurs de Paris où Carole Rousseau a vécu une expérience bouleversante, l’animatrice part en immersion dans l’un des 18 centres de l’Etablissement Public d’Insertion de la Défense, à Mezieux, à 20km à l’ouest de Lyon. Dans ce centre de réinsertion, où la discipline est quasi-militaire, une deuxième chance est offerte aux jeunes adultes ayant décroché de l’école, en passe de sombrer dans la marginalité.

Unique critère de sélection : la volonté de s’en sortir. Réveil au clairon à 6h, levée des drapeaux au son de la Marseillaise, même uniforme pour tous, extinction des feux à 23h, les jeunes sont exposés à une discipline digne d’une caserne de l’Armée de terre. 6 mois (10 pour certains), c’est le temps qu’ils ont pour apprendre les rudiments de la vie en communauté et trouver un emploi. Au programme : maths, français, entretiens d’embauche, permis de conduire.

Carole Rousseau prend ses quartiers à l’internat et partage le quotidien de ces jeunes venus tenter leur chance. Elle va particulièrement suivre Erikson et Marina, qui, ici depuis 6 mois, se battent pour surmonter leurs difficultés.

Notre reporter va également suivre les enseignants, les encadrants, les psychologues ainsi que le directeur, ancien officier de l’Armée de terre, qui préparent les jeunes à avoir confiance en soi et à se battre pour se faire une place dans la société. Carole Rousseau partage leurs épreuves et moments de joie et va tenter de comprendre les motivations de chacun.

Le mardi 16 juin à 22h30, retrouvez Benjamin Castaldi en stage de survie commando en Guyane pour le dernier numéro d’Immersion Immédiate.