« Souffre-douleurs, ils se manifestent », réactions suite à la projection du documentaire

« Souffre-douleurs, ils se manifestent » a été diffusé le 10 février 2015 dans Infrarouge sur France 2. À cette occasion, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud Belkacem, a annoncé la mise en place d’un certain nombre de mesures, notamment la création de la journée nationale pour dire « Non au harcèlement » le 5 Novembre.

Les établissements scolaires se sont aussi emparés de ce documentaire de manière inédite. Nous sommes allés à une projection au lycée François Magendie de Bordeaux recueillir les réactions des lycéens et de leurs encadrants.

Le harcèlement scolaire n’est pas un fait divers, c’est un fléau de société qui touche peut-être votre fille, votre frère, ou votre élève. Pour qu’aucun enfant ne subisse plus jamais de brimades ou de coups de la part d’autres élèves, d’anciennes victimes témoignent. Ce documentaire en forme de manifeste ne laisse personne indifférent.

Andrea Rawlins-Gaston, journaliste et réalisatrice à CAPA, revient sur la genèse du film.

Laurent Follea, co réalisateur, nous fait découvrir les coulisses du tournage.

A l’occasion de cette journée nationale de lutte, l’agence CAPA et France Télévisions renouvellent leur engagement dans ce combat contre le harcèlement scolaire. Pour continuer à briser le silence, une plateforme d’informations et de témoignages a été mise en place.

« Objectif 2050 : j’habite une ville intelligente », le 08/11 à 20h50 sur Planète+

Les villes sont responsables de plus de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre.

En 2050, 70 % de la population mondiale sera urbaine. Sera-t’il possible alors de vivre correctement dans ces nouvelles mégapoles de plus de dix millions d’habitants ? Réussira-t’on à fournir en électricité des immeubles toujours plus hauts, toujours plus nombreux ? Comment nourrir cette population urbaine ? Comment faire pour gérer ses déchets ? Comment assurer les déplacements d’un bout à l’autre de la ville ?

Partout dans le monde des villes réduisent déjà leur empreinte carbone avec pour leurs habitants un objectif : l’autonomie… Comme à San Francisco, qui veut devenir une ville zéro déchet, ou comme à Fujisawa au Japon, où les habitants d’un  nouveau quartier produisent leur électricité avec des panneaux solaires.

A Lyon les habitants réinventent ensemble leur quartier, une ancienne cité devenue un éco-quartier où il fait bon vivre.

À Barcelone, une ville qui multiplie les expériences pour tendre vers l’autonomie, l’implantation de fablabs pourraient permettre de relocaliser une partie de l’économie.

Les villes intelligentes d’aujourd’hui, comme celles de demain, sont des lieux surprenants avec des habitants qui ont repris leur destin en main.

« Objectif 2050 : j’habite une ville intelligente », un film d’Anne Moyat et Valérie Zoydo, le 08/11 à 20h50 sur Planète+

Kindia 2015 #4, le bilan, le 04/11 à 22h50 sur Canal+

Kindia 2015 #4, c’est l’ultime épisode de la série de documentaires diffusée sur Canal+ et consacrée au développement en Afrique de l’Ouest.

Kindia 2015 #4, un dernier volet plein d’émotion où l’on retrouve les principaux personnages de ces cinq années passées en Guinée : Bilguissa, la petite écolière qui s’accroche à son rêve, étudier, pour échapper aux travaux des champs. Sénégalais, le producteur de sel solaire, qui se passe aujourd’hui de l’appui des ONG et incite ses voisins à s’engager pour sauvegarder la mangrove. Hassanatou, la courageuse sage-femme qui a affronté sans faiblir le virus Ebola depuis son centre de santé.

©William Dupuy / CANAL+

Dans Kindia 2015 #4, des séquences chocs vous montrent comment le virus a déstabilisé tout un pays, fragilisé le système de santé publique et fait monter la tension entre Guinéens. Ebola a provoqué la mort de plus de 2000 personnes en Guinée, dont 50 dans la seule préfecture de Kindia. Malgré ce contexte extrêmement tendu, l’opération Kindia 2015 a tenu la plupart de ses promesses, même si le film ne cache rien des échecs et des difficultés rencontrées en chemin…

Le Bilan :

  • 18 écoles construites, soit 54 classes au service de plus de 2000 élèves
  • 339 enseignants formés à la pédagogie active, mieux adaptée aux enfants de la brousse guinéenne
  • 15 points d’eau potable fonctionnels et gérés par la population de Kindia
  • 8000 mètres de cubes de déchets ramassés sur la ville, une expérience pilote d’assainissement
  • 14 centres de soins entièrement réhabilités et équipés à neufs : laboratoires, microscopes, tables d’accouchement, lits d’hôpital, accès à l’énergie solaire et à l’eau courante
  • Une centaine d’agents de santé bénéficiaires de formations médicales. Soit un meilleur accès aux soins pour la plupart des femmes et des enfants de Kindia, 200 000 personnes environ.
  • Près de 9000 cuiseurs à bois économes produits pour lutter contre la déforestation
  • Près de quatre millions d’euros investis par Canal+ et ses abonnés dans la région de Kindia, la 2ème ville du pays

Fonds de dotation Kindia :

Fort de son expérience et de sa connaissance des territoires africains, conscient de son rôle et décidé à investir plus concrètement dans l’avenir de la société civile, le groupe Canal+ s’engage et mène une expérience inédite en Guinée à travers un projet à vocation humanitaire très forte, consistant à financer des projets associatifs dans des domaines sans aucun lien avec l’audiovisuel et cela avec ses propres fonds et en faisant appel à la générosité des particuliers, notamment de ses abonnés.

Ceux qui souhaiteraient participer à cette initiative en soutenant les projets sélectionnés par Kindia+ peuvent découvrir ces derniers ainsi que les associations qui les mènent à travers notamment le documentaire KINDIA 2015, réalisé et produit par l’agence CAPA, ou sur le site Internet de Kindia+.

Cette action de mécénat d’envergure au bénéfice des populations africaines en détresse, en particulier dans la ville de Kindia, sera menée par l’intermédiaire d’un fonds de dotation dénommé « Kindia+ ».

KINDIA, LE BILAN | 68 minutes | Réalisé par Anthony Orliange et Cyril Thomas | Ecrit par Anthony Orliange et Patrick Menais | Produit par Jean-Marie Michel pour CAPA, avec la participation de CANAL+

« Objectif 2050 : j’optimise mon énergie », le 01/11 à 20h50 sur Planète+

A l’échelle mondiale 40% des émissions de gaz à effet de serre sont causés par la production d’électricité, nécessaire à l’industrie, au chauffage et à notre vie quotidienne. Plus de deux tiers de l’électricité est en effet produite dans des centrales thermiques, à partir d’énergie fossiles, c’est à dire du charbon, du gaz ou du pétrole, qui dégage d’importantes quantités de CO2.

Cette production ne cesse d’augmenter avec la construction de nouvelles centrales thermiques dans les pays émergents. D’ici 2050, avec 3 milliards d’habitants supplémentaires, la demande d’électricité va encore croître énormément. Alors comment faire pour inverser la tendance, pour produire de l’électricité sans émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici la fin du siècle ?

Nous sommes partis à la rencontre de ceux qui ont fait le choix de l’autonomie grâce aux énergies renouvelables, qui ont appris à contrôler et optimiser leur consommation électrique. C’est le cas en Bretagne où la communautés de communes du Méné veut réussir le pari de l’autonomie énergétique, avec l’implantation d’éolienne et la fabrication d’électricité à partir de bio-méthane issu des déjections des porcs.

Partout dans le monde des solutions sont trouvées pour économiser et optimiser l’énergie. Certains, comme à Boston aux États-Unis, habitent des maisons à énergie positive, qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment grâce à des « habitats intelligents ». D’autres innovent en utilisant la chaleur perdue par les usines, ce qui permet de chauffer des habitations. Chacun à leur façon, ces précurseurs révolutionnent les modèles existants de la production d’énergie, pour bâtir un monde plus respectueux de la planète.

« Objectif 2050 : j’optimise mon énergie », réalisé par Emmanuele Marzani et Valérie Zoydo, le 01/11 à 20h50 sur Planète+

« Daesh Erdogan : liaisons dangereuses ? », le 31/10 à 18h45 dans ARTE Reportage

La Turquie a subi le 10 octobre dernier à Ankara l’attentat le plus meurtrier de son histoire. 102 morts, plus de 500 blessés. C’est le troisième attentat commis depuis début juin par de jeunes djihadistes venus d’Adiyaman. Une ville de 200 000 habitants, située au sud-est de la Turquie. Un groupe de 21 bombes humaines en puissance est aujourd’hui recherché par la Police.

Les familles de quatre de ces jeunes racontent avoir alerté pendant des mois les autorités pour dénoncer leurs propres enfants. En vain. Comment ce groupe terroriste a-t-il pu s’implanter et recruter en Turquie ? Comment ses membres ont-ils pu aller et revenir de Syrie sans être repérés par les services turcs ? Le pouvoir turc est accusé au mieux d’inaction, au pire de complicité.

Le Président Erdogan a exploité ces attentats pour justifier la répression des kurdes dans le sud du pays. Les affrontements ont fait 250 morts civils en trois mois. Une stratégie du chaos pour regagner aux élections législatives de dimanche la majorité absolue perdue en juin. Mais à quel prix ?

« Daesh Erdogan : liaisons dangereuses ? », réalisé par Guillaume Perrier et Marc Garmirian, le 31/10 à 18h45 dans ARTE Reportage

« Le kebab sur le grill », un documentaire de Karim Baïla, le 29/10 à 20h50 dans Envoyé Spécial sur France 2

C’est le sandwich préféré des ados. L’année dernière, il s’en est vendu 300 millions en France, un toutes les 10 secondes. Le kebab est devenu un incontournable de la restauration rapide. Une équipe du magazine « Envoyé Spécial » a enquêté sur ce sandwich à la mode : est-il trop calorique ? Dans quelles conditions d’hygiène est-il produit ? En Allemagne, nous avons remonté la filière de la viande de kebab, et découvert que ses conditions de production pouvaient être dangereuses pour le consommateur.

Aujourd’hui, certains restaurateurs tentent de changer l’image de ce sandwich. Hakim Belotmane, un jeune Français, est à la tête d’une chaîne de 80 magasins, avec ses kebabs préparés dans des conditions d’hygiène certifiées par un organisme indépendant. Mais le kebab se retrouve parfois accusé de défigurer les centres-villes et d’attirer une clientèle jugée indésirable.

« 21 jours derrière le zinc », le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Quels que soient nos moyens, nous sommes tous allés un jour ou l’autre dans un café, un restaurant, une brasserie, pour quelques minutes ou le temps d’un long repas. Le but ? Passer du bon temps, en lisant son journal devant un café au bar ou l’espace d’un dîner en amoureux.

Ces instants sont précieux, dans un pays où la bonne bouffe est élevée au rang de sport national. Mais ils sont réussis grâce à eux, les serveurs, cuisiniers, barmen qui se plient en quatre pour que nous passions un agréable moment dans leur établissement.

La collection 21 Jours s’est demandée qui sont les professionnels de la restauration en 2015. Ils ont parfois mauvaise presse, surtout dans les grandes villes, où l’afflux de clients ne pousse pas à un accueil chaleureux… et le mot est faible !

Mais nous sommes-nous déjà demandé quel était leur quotidien, quand nous ne levons parfois pas le nez de notre téléphone pour passer commande ? Quel est leur parcours ? Pourquoi ont-ils choisi cette profession où les heures de travail journalier ne se comptent plus ? L’ont-ils même choisi ce métier ?

Pour 21 Jours et France 2, Alexandra Alévêque s’est fait embaucher dans une brasserie parisienne, dans le fourmillant quartier des Halles, un quartier qui voit passer chaque jour des milliers de travailleurs, touristes ou riverains.

Pendant 21 jours, baskets aux pieds, elle a parcouru des kilomètres entre terrasse bondée et cuisine, pour servir des centaines de personnes chaque jour. Tablier bien ajusté et plateau à la main, elle s’est glissée dans la peau d’une serveuse, apprenant sur le tas des gestes répétés mille fois chaque jour.

Elle a appris à sourire des heures durant, elle a lutté contre des crampes terribles dues à ces plateaux débordant de verres, elle a plaisanté avec ses collègues ou les clients, elle a tenté de mémoriser les commandes, bref, elle a servi.

Elle a beaucoup discuté avec ses collègues, tentant de comprendre ce qui se cache derrière le serveur. Qui sont-ils réellement, quand le service est terminé ?

Au « PF », comme ils surnomment leur lieu de travail, Nicolas, Julien, Sandrine, Kris et les autres, ont adopté cette serveuse temporaire, une novice certes volontaire, mais peu aguerrie aux règles de ce métier.

A peine arrivée, elle a noué son tablier à la taille, s’est emparée de son carnet, son plateau et a été jetée dans l’arène. Pendant 21 jours, elle a suivi les directives de Nicolas, un directeur pas comme les autres, une sorte de Joey Starr de la restauration, une nature, comme on dit. Un homme de 35 ans, au parcours chaotique, qui se donne corps et âme à son métier.

Elle a ri et appris auprès de Julien, un pro du service, roi de la terrasse et comédien dans l’âme. Elle a appris le boulot de barman auprès de Kris, l’homme qui prépare les consommations plus vite que son ombre. Le parcours de ce tamoul d’une trentaine d’années ayant fui la guerre au Sri Lanka il y a une quinzaine d’années n’est pas sans rappeler l’actualité terrible des migrants cherchant refuge en France en 2015.

Ils viennent tous d’horizons différents et se retrouvent chaque soir, dans un même lieu, pour quelques heures de course effrénée, au service de leur clientèle.

« 21 jours derrière le zinc », réalisé par Alexandra Alévêque et Pierrick Morel, le 27/10 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« Objectif 2050 : je nourris ma planète », le 25/10 à 20h50 sur Planète+

D’ici 2050 la population mondiale va passer de 7 à 10 milliards d’habitants. Pour que tout le monde puisse manger en 2050, il faudra doubler la production agricole mondiale, voire la tripler en Afrique… Partout dans le monde des précurseurs se nourrissent et “nourrissent la planète” en apprenant à produire autrement la nourriture, en réintroduisant le vivant ou la matière organique dans le sol, et en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre.

Ces précurseurs modifient aussi leurs habitudes alimentaires en mangeant moins de protéines animales, et en acceptant de nouveaux types d’aliments dans notre assiette – mais ils imaginent aussi et mettent en pratique des solutions innovantes permettant de produire « localement » et de façon durable. A l’échelle individuelle et collective il est aujourd’hui possible de tendre vers une certaine forme d’autonomie alimentaire : grâce à la relocalisation de la production agricole, la réhabilitation du vivant avec la permaculture.

Avec ce documentaire nous allons partir à la rencontre de ceux qui dans le monde inventent une nouvelle manière de « nourrir la planète ».

Une micro-ferme dans la Loire : en Touraine, l’objectif de l’association de Maxime de Rostolan est de mettre sur pied une micro-ferme exemplaire appliquant les principes de la permaculture et de l’agro-écologie et de médiatiser cette expérience, fiches techniques à l’appui, afin que tout le monde puisse la reproduire à l’échelle locale et globale.

Des jardins potagers installés dans des immeubles : direction le Québec pour découvrir la première serre à rendement commerciale située sur le toit d’un immeuble, la ferme Lufa. Cette ferme d’une superficie de 2880m2 produit environ 700 kg de légumes par jour grâce à une culture hydroponique, moins agressive pour l’environnement qu’une culture classique.

Du bœuf de haute qualité, respectueux de l’éco-système : Est-il possible de bien manger de la viande à défaut de ne plus en manger du tout ? Le bœuf aérolé du Gers est une manière d’élever et de manger de la viande inspirée du mouvement slow food : produire moins mais mieux en respectant un éco-système, et le rythme de la nature. Le bœuf gascon est élevé en plein air et mange du végétal.

Du steak en éprouvette ? Le « Frankenburger » : Sensible à la souffrance animale, Mark Post et son équipe de l’Université de Maastricht cultivent la viande dans des éprouvettes. Le steak-éprouvette est une viande fabriquée en laboratoire à partir des cellules souches du muscle de l’animal.

Des protéines animales dans nos assiettes à partir d’insectes : Micronutris est la première ferme d’élevage industriel d’insectes destinés à l’alimentation humaine. Cette entreprise crée en 2011 produit aujourd’hui environ quinze tonnes d’insectes par an. Sa spécialité ? Les vers de farine et les grillons. Pour Cédric Auriol, qui se présente comme un “ créateur d’alimentation durable” les insectes doivent être considérés comme un substitut à la viande face à la croissance de la population mondiale. Ils sont riches en fibres, rentables, peu polluants et leur culture verticale ne nécessite que très peu d’espace.

Le retour de techniques ancestrales : l’aquaponie est un système de production qui permet de produire conjointement des poissons et des légumes. C’est la parfaite combinaison entre un aquarium et une serre. Les excréments des poissons servent d’engrais aux plantes. Les plantes permettent de purifier l’eau des poissons. Marc Laberge se trouve à une trentaine de kilomètres au nord de Montréal. En 2005, il ouvre enfin sa première culture aquaponique sur plus de 800m2. Il produit 800 kilos de laitue Boston et 300 kilos de truite arc-en-ciel par semaine.

En Afrique, la course au rendement des petits agriculteurs, malgré les changements climatiques : Au Burkina Faso, la transition ne s’improvise pas, elle s’organise, elle se prépare. Cela fait 40 ans que des organisations paysannes propagent des techniques agricoles naturelles permettant de produire plus, pour une population toujours plus nombreuse. Grâce au travail des petits paysans 200.000 hectares de désert ont « reverdi » dans le Nord du pays et 700.000 personnes ont pu se maintenir sur leurs terres. C’est l’exemple de ce que préconise la FAO pour assurer l’autonomie alimentaire des populations rurale, afin d’éviter un exode rural catastrophique pour le continent.

« Objectif 2050 : je nourris ma planète », réalisé par Laure Bessi et Valérie Zoydo, le 25/10 à 20h50 sur Planète+

Quelques chiffres:

  • L’agriculture est responsable de 25% des GES
  • L’élevage à lui seul est responsable de 18 %  des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que les transports ! Et c’est le cheptel bovin, en relâchant d’importantes quantité de méthane, qui est le plus important émetteur de gaz à effet de serre du secteur agricole.
  • 70% des surfaces cultivées sur terre sont dédiés à l’élevage animal.

« 1995-2015 : 20 ans de révolution Gay ! », un documentaire réalisé par Michel Royer pour les 20 ans de la Nuit Gay, le 20/10 à 20h50 sur Canal+

23 Juin 1995, Canal+ consacre une « Nuit Gay » à la fierté homosexuelle et fait vivre à la télévision française une révolution, après des décennies de silence ou de dérision sur la réalité vécue par les homos en France. Le lendemain, à Paris, pour la première fois la Gay Pride devient une manifestation de masse…

Vingt ans plus tard, les émissions, les débats et les films autour de l’homosexualité ne se comptent plus. Et le “mariage pour tous”, malgré les nombreuses et violentes réactions, teintées d’homophobie, des opposants à cette mesure d’égalité est inscrit dans la loi.

Pour marquer l’événement que constitue la 20ème Nuit Gay de Canal+, l’agence CAPA consacre un documentaire à ces vingt années d’histoire particulières. Un film de 90 minutes, intitulé « 1995-2015 : 20 ans de révolution Gay ! » et réalisé par Michel Royer, l’auteur du film d’ouverture de la première Nuit Gay de 1995, « Demain Monsieur », consacré à la représentation des homosexualités à la télévision.

Ce film d’archives et de témoignages met en lumière l’incontestable évolution de la société française sur les questions de la visibilité, de l’acceptation et des droits des personnes gays, lesbiennes, bi et trans. Il permet également de mesurer le chemin parcouru depuis vingt ans et d’évaluer quelle suite aura connue la “révolution” de 1995…

Construit à partir d’extraits d’archives les plus marquants, ce film revient sur vingt années d’histoire. Retour sur les étapes et les temps forts de cette période, sur les thèmes débattus, sur les modes de représentation, sur l’expression des paroles militantes, médiatiques et politiques et sur les personnalités emblématiques. Adrien Naselli et Séléna Théret, deux jeunes journalistes, sont allés à la rencontre de dix personnalités de premier plan, qui, pour faire vivre ce tableau panoramique, nous donnent leur sentiment et partagent leurs réflexions, tout au long du film. Que faisaient-elles en 1995 ? Où en était la société ? Comment ont-elles vécu et ressenti les épisodes successifs de cette histoire ? Comment jugent-elles la société actuelle, au regard des problématiques d’hier et d’aujourd’hui ?

« 1995-2015 : 20 ans de révolution Gay ! », un documentaire réalisé par Michel Royer et produit par Jean-Marie Michel, le 20/10 à 20h50 sur Canal+

« Défauts en série : Tous cobayes ? », un documentaire de Michel Guétienne, le 18/10 à 20h40 sur France 5

Des airbags qui tuent au lieu de sauver, des smartphones qui se plient en deux dans la poche, des aspirateurs qui n’éliminent que 5% de poussière… Ce sont des défauts en série, et tous les consommateurs peuvent un jour en être victimes. Pour gagner du temps, ou de l’argent, les fabricants commercialisent des produits parfois mal conçus. Les acheteurs serviront de cobayes…

Automobile, électroménager ou Hi-Tech, les défauts sont d’abord la rançon de la course à l’innovation. Pour sortir leurs produits avant la concurrence, de nombreux fabricants ne laissent pas à leurs ingénieurs le temps de les tester.

La réduction des coûts aboutit aux mêmes conséquences. Certains objets jusque-là inoffensifs, comme de simples ustensiles de cuisine, se transforment en engins dangereux et parfois même mortels. En cause, le manque de contrôles en usine, notamment pour les produits importés du sud-est asiatique.

L’industrie automobile n’échappe pas à cette loi des séries. Chaque année, plusieurs millions de véhicules sont rappelés par les constructeurs pour modification. Et ce n’est là que la partie reconnue par les marques. Lorsque la sécurité n’est pas en jeu, il arrive qu’on cache au client l’origine d’une panne. Un mensonge concerté, pour limiter le coût des indemnisations.

Lorsque les produits défectueux constituent plus une gêne pour l’utilisateur qu’une menace pour sa vie, les chances d’obtenir réparation sont très minces. Sauf aux États Unis : les défauts y sont traqués par une armada d’avocats. La loi les a dotés d’une arme redoutable : la class action. Résultat : de grandes marques comme Apple, ou Toyota, ont dû, après avoir minimisé certaines erreurs de conception, verser des millions de dollars à leurs clients.