« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

Française d’origine arménienne, Elise Boghossian quitte tous les mois son cabinet d’acupuncture parisien pour soigner les réfugiés syriens et irakiens exilés au Kurdistan.

Grâce à deux bus transformés en dispensaires mobiles, son équipe de médecins, infirmiers et psychologues, eux-mêmes réfugiés, accède aux zones oubliées des autres ONG, tout près de la ligne de front avec Daech.

Ils prodiguent en moyenne 300 soins par jour, dans 18 sites différents, à des patients chrétiens et yézidis qui souffrent de blessures physiques, mais aussi psychologiques de la guerre.

Elise aide aussi à libérer la parole de jeunes femmes yézidis qui ont été traitées comme esclave par les djihadistes.

Petite-fille de rescapés du génocide des arméniens en 1915, c’est en référence à son propre passé qu’elle a décidé de s’engager dans l’aide aux victimes de guerre, et de faire de l’acupuncture un instrument humanitaire et politique.

Et lorsqu’Elise rencontre des réfugiés chrétiens arméniens qui ont fui Mossoul, c’est toute son histoire personnelle qui remonte à la surface. A 100 ans d’intervalle, la même tragédie se répète, parfois dans les mêmes lieux.

« Elise Boghossian, les aiguilles contre Daech », réalisé par Marc Garmirian, le 23/01 à 18h35 dans Arte reportage

« Chantier XXL : Pétrolier », le 21/01 à 20h45 sur RMC Découverte

C’est l’histoire d’un projet hors du commun : le projet, CLOV, pensé en France, entre Paris et Pau, qui prend forme entre la Corée du Sud, la Chine et la Norvège avant de larguer les amarres pour l’Angola. Ce défi est titanesque : concevoir, construire et installer un FPSO, un bateau-usine-plateforme pétrolière.

Le FPSO peut extraire du pétrole depuis plusieurs dizaines de puits en même temps, le raffiner et le stocker, tout en se déplaçant pour changer de puits lorsque les réserves d’un forage sont épuisées.

Après 4 années de travail intense, l’équipe de CLOV produira la première goutte de pétrole de ce gisement incroyable… si tout se passe comme prévu.

« Chantier XXL : Pétrolier », le 21/01 à 20h45 sur RMC Découverte

Réalisation : Selma Schnabel
Production : Studio CAPA

« La route de la kalachnikov », le 04/01 à 20h55 dans « Spécial Investigation » sur Canal +

Le commando des terrasses à Paris le 13 novembre dernier, les frères Kouachi à « Charlie Hebdo » en janvier, la kalachnikov est aujourd’hui devenue l’arme fatale des djihadistes européens, après avoir été celle du grand banditisme.

Ces armes ultra-meurtrières, très faciles d’utilisation, permettent de faire des carnages sans grande formation militaire. Naguère réservées aux terrains de guerre, elles circulent aujourd’hui en grand nombre, en Europe.

D’où viennent-elles ? Comment passent-elles les frontières ? Comment arrivent-elles entres les mains des islamistes radicaux français ?

Une enquête, qui a commencé en avril 2014, sur l’un des enjeux les plus cruciaux de la lutte contre le terrorisme : le contrôle des armes de guerre.

Pour « Spécial Investigation », Vanina Kanban a infiltré plusieurs filières et effectué la route de la kalachnikov avec des trafiquants. Une enquête exceptionnelle, fruit de plus de dix-huit mois de tournage.

« 21 jours aux urgences », le 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

Qui n’a pas accompagné un proche ou ne s’est pas lui-même fait soigner dans un service d’urgences ?

18 millions de personnes passent chaque année par les urgences, un chiffre qui ne cesse d’augmenter depuis la fermeture progressive des hôpitaux de proximité et la suppression de l’obligation de garde par les médecins de ville. Résultat, les reproches vont bon train concernant les urgences : longues heures d’attente, des locaux pas toujours accueillant, un personnel débordé.

Pour la collection 21 Jours et France 2, nous avons voulu comprendre, concrètement, dans quelles conditions les médecins, infirmiers et aides-soignants travaillent ? Quels outils leur fournit-on pour nous soigner, quels que soient nos moyens ou le mal qui nous ronge ?

Alexandra Alévêque a travaillé comme aide-soignante aux urgences de l’hôpital Lyon-Sud. Durant 3 semaines, elle a effectué les mêmes horaires que ses collègues, travaillant 12 heures d’affilée, de jour, comme de nuit.

En tant qu’aide-soignante, elle n’a pas eu de geste médical à prodiguer, mais a accueilli les malades, pris leur tension et température, les a aidé à troquer leurs vêtements de ville contre une blouse d’hôpital. Elle a choyé les papis et mamies durant de longues heures d’attente, elle a prêté main-forte aux médecins et infirmiers dans leur quotidien, brancardant les malades dans les différents services de l’hôpital ou aidant les soignants à maîtriser un malade quand la tension devenait parfois trop forte.

L’hôpital Lyon-Sud est une ville dans la ville. 5000 personnes y travaillent et près de 1000 malades y sont soignés chaque jour. Les urgences de l’établissement sont souvent la porte d’entrée pour les patients qui y seront soignés. Près de 100 personnes peuvent y être admises chaque jour. Certains en sortent au bout de quelques heures, d’autres sont admis dans un service de l’hôpital ou dans d’autres établissements lyonnais.

Comme c’est le cas au niveau national, 1/3 des hommes et femmes qui arrivent aux urgences sont des personnes âgées, une population fragile, qui mérite une grande attention. Cependant, tout le monde doit être logé à la même enseigne aux urgences. SDF, jeunes, vieux, riches, l’hôpital public nous offre à tous la possibilité d’être soigné, mais les moyens mis en oeuvre sont-ils suffisants ?

Le service dans lequel Alexandra a travaillé n’est ni mieux ni moins bien loti qu’un autre, il est simplement représentatif des grandes difficultés que subissent les urgentistes en France. Cependant, Alexandra Alévêque a côtoyé des médecins qui croient encore à leur métier et son utilité, malgré des nuits compliquées, épuisantes moralement et physiquement.

Xavier Jacob, le chef de service, les médecins, Tina, Marion, Pierre, Mohamed et tous les autres lui ont ouvert les portes du service et vêtue de l’uniforme des soignants, elle a partagé leur quotidien.

Avec les infirmiers Maxence, Delphine, Christine, elle a travaillé des nuits entières, de 19h à 7h00 du matin, elle a vécu les coups de speed, la valse permanente des ambulances qui amènent les patients, les salles d’attente bondées, les plaintes, les fous rires et coups de barre à 3h du matin, les repas nocturnes, la violence de certains patients.

Auprès des aides-soignants, Josiane et Christine, elle a mesuré l’importance des petits gestes, des attentions qui permettent d’améliorer une attente souvent longue, dans des locaux exigus. Pour 1200 euros nets par mois, ils se donnent corps et âme, durant des heures, oubliant la dureté de tâches souvent ingrates.

Leur métier est un sacerdoce, d’une grande complexité et cependant, ils ne quitteraient pas les urgences pour tout l’or du monde. Mais combien de temps encore ces services tiendront-ils si on n’y prête pas plus attention ?

« 21 jours aux urgences », incarné par Alexandra Alévêque et réalisé par Richard Puech, 08/12 à 22h45 dans Infrarouge sur France 2

« Objectif 2050 : je fabrique durablement », le 29/11 à 20h50 sur Planète+

Dans le monde 36% des émissions de gaz à effet de serre sont issus de l’industrie et du secteur tertiaire. D’ici 2050, pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique, l’objectif de l’humanité est simple : diviser par trois les émissions de gaz à effet de serre liés à nos activités… Alors comment faire pour produire les biens et les services qui nous seront nécessaires tout en respectant l’environnement ? Comment l’industrie va-t-elle s’adapter ?

Ce nouveau monde qui produit plus propre existe déjà. Avec des usines qui économisent les ressources naturelles comme UPM en Finlande, l’un des leaders de la papeterie mondiale. D’autres construisent de nouvelles usines qui n’utilisent que des énergies renouvelables. C’est le cas de l’usine Renault au Maroc.

Les déchets des usines sont parfois la matière première d’autres usines. À Kalundborg au Danemark une dizaine de sociétés différentes ont tissé des liens, que ce soit pour échanger de l’eau, de l’énergie, des matériaux issus des déchets. Une « symbiose industrielle » qui permet d’optimiser la production et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

D’autres entreprises inventent de nouveaux modes de production, avec des matériaux biodégradables ou recyclables. C’est le cas de l’Allemand Trigéma qui vend des tee shirts « compostables », ou le français Tarkett qui recycle du linoleum usagé pour fabriquer de nouveaux revêtements de sol.

Cette révolution de l’industrie ne se fait pas non plus sans les consommateurs, de plus en plus avertis et responsables, qui cherchent à acheter des produits durables, réparables et recyclables.

« Objectif 2050 : je fabrique durablement », réalisé par Gaëlle Le Garrec et Valérie Zoydo, le 29/11 à 20h50 sur Planète+

« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Le Gers, département le plus rural de France est au coeur de la Gascogne. C’est une mer de collines et de vallées qui unie Pyrénées et Garonne, Méditerranée et Atlantique. Dans le Gers, aucune grande voie de communication ne vient perturber les paysages et ce département se distingue par un patrimoine exceptionnel. De voies romaines en mottes castrales, d’églises en castelnaux et bastides, chaque colline abrite des trésors.

Notre voyage débute avec Bruno Sirven géographe et enfant du pays. Il tient de son enfance passée dans la ferme d’Armagnac une connaissance aigüe des paysages et des enjeux environnementaux. Il se bat pour une agriculture écologique et l’agroforesterie. Il fait replanter des haies d’arbres au milieu des cultures.

Charlotte de Malet, historienne de l’art et guide conférencière nous entraîne sur les routes du Gers. Installée dans le Gers depuis 20 ans, elle nous fait découvrir Auch et son immense Cathédrale qui abrite des décors uniques : des vitraux révolutionnaires. Elle nous entraîne également dans la bastide de Bassoues dominée par le plus haut donjon de Gascogne. Puis elle roule vers Barran avec son mystérieux clocher hélicoïdal et à Condom la capitale de l’Armagnac.

Laurent Barthe, jeune naturaliste passionné, s’est fixé une mission : préserver la faune et la flore de sa région. Il nous fait découvrir l’Adour, fleuve capricieux qui traverse le Gers, qui abrite un sanctuaire de cistudes, ces petites tortues d’eau fragilisées par la pollution. Au sud du département dans un lieu préservé il protège une des dernières colonies d’écrevisses à pattes blanches de France.

Nous vous proposons aussi de découvrir le Gers rural avec Christophe Masson, éleveur. Après avoir travaillé comme ingénieur à Toulon, Christophe a tout quitté pour reprendre la ferme de son grand-père. Il a fait un pari : sauver le boeuf nacré du Gers, une race endémique qui a failli disparaître. Aujourd’hui, il produit une viande jugée exceptionnelle par les chefs de la région.

Les paysages gersois sont un appel à la poésie, et à la contemplation. Le photographe Pierre-Paul Feyte est tombé amoureux fou de ce département. Il aime saisir les brumes du lever du jour sur les châteaux et les paysages. Pour son travail Pierre-Paul nous entraîne sur la route des châteaux gascons des routes de crêtes. Il nous fait également découvrir le ciel étoilé du Gers. A Fleurance, il rejoint des astronomes passionnés dans la ferme des étoiles.

Avec Denize Lambert nous perçons les mystères du Pastel. Cette petite fleur jaune vif qui donne une teinture bleue unique. Au XVIe siècle, elle était exportée depuis le Gers à travers toute l’Europe, avant de disparaître au profit de l’indigo. Aujourd’hui, la culture du pastel renaît. Denize et son équipe de teinturiers utilisent les mêmes techniques que leurs prédécesseurs du XVIe siècle. Les tissus immaculés sortent jaune vif d’un bain bleu foncé, puis ils prennent une teinte vert émeraude avant de s’oxyder et de devenir bleu profond.

Le Gers est également une terre de vigne. Dans le vignoble de Saint Mont se trouve une vigne unique en France. La seule à être classée à l’inventaire des monuments historiques. Ce trésor végétal a résisté au XIXème siècle aux attaques du phylloxera. Aujourd’hui, elle est protégée par son propriétaire et des scientifiques.

« Sur les chemins du Gers », entre collines et châteaux, nous vous proposons un voyage exceptionnel dans ce département préservé aux portes des Pyrénées.

« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », réalisé par Hélène Gautier et Franck Dhelens, le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Objectif 2050 : je réinvente l’économie », le 22/11 à 20h50 sur Planète+

Notre économie globalisée n’a jamais été aussi dépendante du pétrole, du charbon, du gaz. Des énergies fossiles qui coûtent très cher, et qui menacent gravement notre planète. Elles sont responsables de 65% des émissions de gaz a effet de serre.

L’économie de marché, accuse une dette budgétaire, écologique et sociale historique. Pour certains Il est toujours temps de changer la donne, et de remplir l’un des objectifs du millénaire : limiter le réchauffement climatique a 2 degrés d’ici 2050, en divisant par 3 nos émissions de gaz a effet de serre.

Pour parvenir à une économie durable, ces précurseurs réinventent notre rapport, au temps, au travail, à l’argent, et aux autres. Ils relocalisent ainsi l’économie, comme à Bristol en Angleterre ou a été créée une nouvelle monnaie pour favoriser les échanges locaux.

Des entrepreneurs font le pari du « produit et fabriqué » 100% local, pour éviter ainsi les transports. A Lyon un jeune brasseur produit des bières dont tous les ingrédients sont issus d’un petit territoire.

D’autres revalorisent nos déchets dans de nouveaux centres de tri, ou des recycleries, pour créer de nouvelles richesses.

Des éco-citoyens se regroupent pour partager leur savoir-faire et produire autrement, d’une manière plus collaborative et adaptée à l’environnement.

Une révolution en marche qui bouleverse le monde du travail, abolit les hiérarchies et remet l’humain au coeur de son éco-système.

« Objectif 2050 : je réinvente l’économie », réalisé par Gaëlle Pialot et Valérie Zoydo, le 22/11 à 20h50 sur Planète+

« Passion patrimoine : Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Ce film propose une plongée dans un territoire vaste et riche : le Pays Basque. Un espace qui s’étend sur 20 000 kilomètres carrés, à cheval entre la France et l’Espagne, entre le Golfe de Gascogne et les Pyrénées.

De la côte atlantique, modelée par l’homme et malmenée par la houle et les tempêtes, jusqu’aux montagnes où perdure un élevage respectueux de la nature, c’est un voyage dans l’histoire que nous propose ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine ».

Nous découvrons Bayonne qui marque la limite nord du Pays Basque. Bâtie sur l’Adour elle dévoile un patrimoine architectural unique et protégé. Elle abrite des trésors comme ces escaliers monumentaux cachés au cœur des bâtiments.

Avant de quitter le littoral français, nous faisons escale dans un édifice mystérieux qui fait rêver tous les habitants de la région : le château d’Ilbarritz. Cette folie qui domine l’océan, édifiée par un baron excentrique en 1896, est en train de reprendre vie grâce à la passion de son nouveau propriétaire.

Sur les contreforts des Pyrénées, à Hasparren, Eric Hospital se bât pour produire des charcuteries d’exception. Il nous fait partager son attachement à cette terre où – dit-il – on est « condamné à être heureux »…

A Saint-Etienne-de-Baïgorry commence un voyage aux sources de l’histoire basque, avec Antton Currutcharry un jeune historien. Avec lui nous passons la frontière au col de Roncevaux et découvrons les plus beaux sites du Royaume de Navarre jusqu’à sa capitale : Pampelune.

Côté espagnol, les salines d’Añana, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, revivent aujourd’hui grâce à l’énergie des nouveaux saulniers qui récoltent l’or blanc.

En remontant vers le Nord, le petit village d’Oñati offre une autre surprise : une très ancienne Université qui fait encore référence dans le droit international. Ihintza vient de France pour y terminer ses études.

Après avoir rejoint la côte, le voyage se termine à Saint-Sébastien, la perle de la côte basque espagnole. Son art de vivre et sa gastronomie y sont réputés. C’est la deuxième ville la plus étoilée du monde… Nous accompagnons un charpentier de marine pour suivre la plus grande régate de traînières, des barques traditionnelles, qui réunit chaque année le peuple basque entre Pyrénées et océan.

« Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », réalisé par Véronique Préault et Jérôme Mignard, le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Objectif 2050 : je me déplace autrement », le 15/11 à 20h50 sur Planète+

À l’échelle mondiale 14% des émissions de gaz à effet de serre sont causées par les transports, qu’ils soient terrestres, maritimes ou aériens. Des émissions qui ont doublé en 40 ans. Et avec la croissance mondiale, ce sont les transports routiers, voitures et camions, qui polluent le plus. Aujourd’hui ils sont responsables de 72% des émissions de CO2 du secteur des transports.

Avec la croissance des pays émergents le nombre de voitures et de camions ne cesse d’augmenter et d’ici 2050, avec 3 milliards d’habitants supplémentaires, le besoin en transports va encore s’accroître. Alors comment faire pour inverser la tendance, pour continuer à se déplacer, à échanger des marchandises, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Un nouveau monde des transports, plus respectueux de la planète et des hommes, est en train de se construire. Comme à Copenhague au Danemark ou Pontevedra en Espagne, des villes changent les règles du jeu, en créant d’autres modes de déplacements sans voitures.

Dans leurs laboratoires des ingénieurs et des chimistes travaillent sur les carburants du futur, plus propres et sans pétrole, qui viendront alimenter nos voitures et les camions.

Enfin, comme en Colombie à Medelin, c’est l’innovation qui permet de résoudre les problèmes de transports et de désenclaver les quartiers. Désormais la population peut emprunter un « métro aérien ».

« Objectif 2050 : je me déplace autrement », un film de Cyrielle Adam et Valérie Zoydo, le 15/11 à 20h50 sur Planète+

Au sommaire de l’Effet Papillon du 08/11 à 15h10 sur Canal+

No go zone en Afrique du sud, le dernier bastion de l’apartheid, un sujet de Hugo Van Offel avec Grégory Roudier
« No Go Zone », épisode 3. Après Tchernobyl, Hugo Van Offel nous emmène cette semaine à Orania, en Afrique du Sud. Ce village au milieu du désert lave plus blanc : 100% de ses habitants sont des Afrikaners de souche. Autant dire que les noirs n’y ont pas droit de cité comme au temps de l’apartheid.

Brésil, l’autre scandale Volkswagen, un sujet de François Cardona avec Eliot Fritel
Si je vous dis Volkswagen, il y a 99% de chances que vous me répondiez : « difficile d’échapper au scandale des moteurs diesels truqués ». Mais c’est loin d’être le seul scandale impliquant le constructeur automobile. Après ce « dieselgate », voici que le géant allemand est accusé au Brésil d’avoir collaboré avec la junte militaire au pouvoir entre 1964 et 1985 en dénonçant certains de ses employés, militants syndicaux ou opposants au régime. Et ce n’est pas tout. Des anciens salariés parlent même d’actes de tortures perpétrées dans les usines même du constructeur, lors de ces 21 années de dictature qui ont fait 400 morts, et des dizaines de milliers de prisonniers politiques, sans parler des exilés. Papillon est parti enquêter, forcément.

Israël, familles en deuil pour la paix, un sujet de Jaouhar Nadi
Envolons nous maintenant pour Tel-Aviv où les manifestations pour la paix se multiplient sans succès. Les pacifistes passent parfois aux yeux de leur communauté, au mieux pour des naïfs, au pire pour des traîtres. Pourtant, une association lutte pour réconcilier les deux camps, seul moyen d’en finir avec le sang. The parents Circle, le Cercle des Parents, créé en 1994, réunit 600 familles juives et arabes ayant toutes perdu un enfant ou un proche dans le conflit. Et plutôt que d’appeler à la haine, ces familles qui n’auraient jamais dû se rencontrer militent ensemble pour la paix. Comme quoi, on n’est jamais à l’abri d’un miracle.

Le Biopic vous présente cette semaine Selahattin Demirtas
Cette semaine, place à l’Obama kurde. Il est jeune, moderne charismatique, et donne des boutons au président turc… « Le clou dans la chaussure d’Erdogan », c’est notre Biopic et il est signé David Castello Lopes avec Mathieu Bonnet et Rodolphe Garczarek.

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