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« Afrique du Sud : du Kruger au Cap », le 19/02 à 20h55 dans « Faut pas rêver » sur France 3

Philippe Gougler nous emmène en Afrique du Sud. Un voyage à grand spectacle, au royaume des animaux et aux couleurs de la nation arc-en-ciel !

Un jardin sur l’océan :
C’est un miracle de la Nature. A l’extrême sud du continent africain, après un gigantesque désert –l’un des plus arides du monde-, l’Afrique fleurit en plongeant dans l’Océan. C’est la Garden Route, la Route des jardins, une région à l’Est du Cap, qui s’étend sur 400 kilomètres de long, et 30 kilomètres de large. Ce qui donne cet éclat à cette route, c’est le fynbos, un maquis des antipodes, d’une richesse unique au monde.

SOS Rhinocéros :
C’est tout un symbole en Afrique du Sud, l’un des 5 animaux stars de la savane, membre du fameux « Big five », avec le lion, l’éléphant, le guépard et le buffle. Et c’est surtout le plus menacé. Les rhinocéros sont massacrés pour leurs cornes, vendues à prix d’or en Asie par des braconniers sans scrupule. Et jamais les chiffres n’ont été aussi alarmants. Alors, c’est tout le pays qui se mobilise pour sauver l’espèce.

Made in township :
Ils sont une poignée d’entrepreneurs à faire des affaires dans leur township de Khayelistha, près du Cap, et à vouloir en sortir. Comme Maria, qui gère une maison d’hôtes, Lufefe, qui rêve de conquérir la clientèle des beaux quartiers avec son pain biologique, et Ethia, qui habille les touristes du monde entier aux couleurs du township. Ils surfent sur la mode du « made in township ». Et ce sont désormais les jeunes du centre-ville du Cap qui vont bruncher et s’amuser à Khayelistha !

Thabiso, sorcière branchée :
La journée, elle est banquière. Le soir, elle est sorcière. Thabiso, 26 ans, est ce qu’on appelle une sangoma, une sorcière en Afrique du Sud. Comme elle, ils sont 200 000 dans tout le pays. A la fois voyante, herboriste et psychologue, la jeune femme a reçu ce don de sa mère. Sa soeur est sur le point d’être intronisée sangoma. Thabiso, sa soeur et sa maman, trois sorcières dans le pays le plus moderne du continent.

Le Cap, le plus grand studio du monde :
La ville du Cap… plus belle qu’une carte postale! Le Cap et sa région concentrent une variété de paysages insoupconnés, de l’océan à la montagne, du désert aux hauts-plateaux… Une richesse qui attire les professionnels de l’image. Ils en ont fait une capitale des shootings. Les recettes du succès ? Un taux d’ensoleillement exceptionnel, une main d’oeuvre très bien formée, et surtout, ce cadre… magnifique. Ici, il existe même une profession à part, chasseurs de paysages.

« Afrique du Sud : du Kruger au Cap », réalisé par Gary Grabli et Mathieu Cellard, le 19/02 à 20h55 dans « Faut pas rêver » sur France 3

Au sommaire de L’Effet Papillon du 11/04 à 13h45 sur CANAL+

« Afrique du Sud, le pire bourreau de l’apartheid est libre » – Un sujet de Jaouhar Nadi
Et l’on part tout de suite en Afrique du Sud, toujours hantée par l’apartheid. Et la remise en liberté d’Eugène de Kock, le tueur n°1 du régime raciste, au nom de la réconciliation nationale, risque fort de ne réconcilier personne. L’Ancien colonel du plus tristement célèbre escadron de la mort sud-africain condamné à 212 ans de prison pour 89 crimes et délits est donc à 66 ans, après « juste » 20 ans derrière les barreaux : libre. La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Les familles des victimes sont sous le choc.

« USA, La course la plus folle du monde » – un sujet de Yves Schaeffner avec Benjamin Audibert
A vos marques, prêts, souffrez ! En route pour la course à pied la plus « tarée » au monde, née dans le cerveau de deux anciens étudiants de Harvard… Comme quoi, on peut-être surdiplômé et totalement crétin. Depuis 5 ans, la « Tough Mudder » propose à des participants toujours plus nombreux de tester leur résistance physique et mentale sur un parcours truffé d’obstacles, dignes du Vietnam. Les organisateurs n’ont pas encore proposé le champ de mines, mais on n’est à jamais l’abri d’une surprise. Et surtout des mauvaises surprises, puisqu’un coureur y a déjà laissé sa vie.

« Haut-Carabagh, le pays qui n’existe pas » – un sujet de Marc Garmirian
Et l’on embarque pour le Haut-Karabagh, un pays dont personne n’a entendu parlé et pour cause, il n’existe pas… Ce confetti de 11.500 km carré a beau avoir proclamé son indépendance en 1992, avoir une armée, un président, un parlement et même une ambassade à Yérévan en Arménie, il n’est reconnu par personne. Oubliée de tous, cette enclave arménienne au cœur de l’Azerbaïdjan, sauf de la guerre… Des dizaines de personnes s’y font tuer chaque année, encore 7 le mois dernier dans un nouvel accrochage sur la ligne de contact, comprenez la frontière virtuelle entre les deux camps.

 

« Envoyé Spécial – Afrique du Sud : les raisins de la honte », le 24/10 à 20h45 sur France 2

En Afrique du Sud, la route des vins est une destination de plus en plus prisée des touristes étrangers. Autour de 500 000 l’empruntent chaque année, et parmi eux, de plus en plus de Français. C’est cinq fois plus qu’il y a dix ans. Ils visitent le petit village de Franshoek fondé autrefois par des huguenots, enchaînent les dégustations, et rencontrent des producteurs.

Des producteurs essentiellement blancs, dix neuf ans après la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Quant aux ouvriers viticoles, essentiellement noirs, leur salaire minimum est de dix euros par jour. Une somme modique pourtant arrachée de haute lutte : en janvier dernier, à deux pas des domaines visités par les touristes, ils étaient 100 000 à se révolter… Bilan de la répression policière : 3 morts et des centaines de blessés.

La société sud-africaine a-t-elle réellement changé dans ces campagnes reculées ? Héloïse Toffaloni et Vincent Barral ont emprunté la route des vins à l’époque des vendanges. Ils ont suivi des vacanciers français et ont découvert, hors des circuits touristiques, le revers de la carte postale : des ouvriers mal payés, mal logés, et des professionnels du vin qui semblent parfois regretter le temps de l’apartheid.

Ils ont aussi suivi un syndicaliste agricole qui parvient pour la première fois à mobiliser des dizaines d’ouvriers, peu habitués à se plaindre ouvertement de leurs conditions de travail.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 27/04 à 13h40 sur CANAL +

« Le Cygne noir », un sujet de Nicolas Tonev

Six ans de travaux qualifiés d’herculéens et émaillés de multiples scandales, un danseur étoile en prison soupçonné d’avoir agressé à l’acide le directeur des lieux. C’est le jeu de massacre au Bolchoï, le théâtre le plus célèbre au monde, et vous allez voir que nous sommes loin de la légèreté du lac des cygnes ou même du chat mort lancé sur scène en guise d’avertissement.

« Rhino Febrile », un sujet de Cyprien d’Haese

Le massacre des rhinocéros a repris de plus belle en Afrique du Sud avec déjà plus de 100 bêtes tuées depuis le début de l’année, dont 70 dans le célèbre parc Kruger. Et malgré la chasse déclarée du gouvernement au braconnage, le rhinocéros est toujours victime du supposé pouvoir sexuel de ses cornes pas plus magiques pourtant qu’un sabot de cheval ou qu’un de nos ongles.

« L’Autre grève des mineurs », un sujet de Gary Grabli

En Bolivie, un enfant sur trois travaille. Alors comme le chante l’Internationale, il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu, ni César, ni tribun, les enfants ont donc fait comme le reste des travailleuses et des travailleurs, ils ont créé leur propre syndicat ! Leur combat : le droit à l’adolescence.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 22/09 à 13h40 sur CANAL +

Au sommaire de L’Effet Papillon du samedi 22 septembre à 13h40 sur CANAL +

AMERICA DRY, un sujet de Bruno Gex
Hollywood l’a souvent imaginé : un monde sans eau avec de la flotte au prix du pétrole… Et bien aux Etats-Unis certains envisagent ce scénario catastrophe…Les coupables: les compagnies pétrolières qui achètent toute l’eau des villes et des campagnes pour faire de la fracturation hydraulique. Vous le savez on fracture les sous-sols pour voir s’il y a du gaz de schiste, le fameux, ou du pétrole… D’ailleurs, et ce n’est jamais un hasard dans Papillon, se déroule en France samedi la première journée nationale des anti -gaz de schiste.

LA MINE DES GRANDS JOURS, un sujet de Cyprien d’Haese
On va maintenant vous emmener dans les mines les plus trash du monde, on peut le dire comme ça : vous remontez à la surface une fois par semaine, vous êtes payé au lance-pierre et si vous levez le petit doigt pour protester et bien les pierres se transforment en balles… Rappelez-vous ce massacre cet été des 34 mineurs en Afrique du Sud tombés sous les tirs de la police… Et bien depuis que le sang a séché et que les caméras se sont éloignées, sauf celles de Papillon, la résistance continue et des milliers de mineurs poursuivent la lutte.

BACHAR, MON MEILLEUR ENNEMI, un sujet d’Olivier Ponthus et Berivan Vigoureux
En ce moment c’est une région difficile d’accès, alors forcément, on y est allé, un no man’s land situé à la frontière entre l’Irak et la Syrie et déserté par les forces de Bachar Al-Assad qui ont cédé leurs places aux Kurdes…Pourquoi ce geste du dictateur syrien ? Car il a d’autres chats à fouetter en ce moment, notamment à Damas et Alep. Et quand le dirigeant syrien manque de troupes et bien il kidnappe quelques jeunes Kurdes dans la région pour renforcer son armée.

Et comme chaque semaine, retrouvrez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.