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Au sommaire de L’Effet Papillon du 28/06 à 13h40 sur CANAL+

« ITALIE : AU SECOURS DES MIGRANTS » – Un sujet de Cyprien d’Haese

Ceux qui ont réagi après le drame de Lampedusa, ce sont les autorités italiennes… Et il nous aura fallu des mois de négociations pour embarquer sur le SAN GORGIO, l’un des cinq navires de la marine qui participe à l’opération MARE NOSTRUM. L’objet de cette mission : sauver le plus grand nombre possible de vies. Vaste programme. Il n’y a jamais eu autant de candidats à l’exil que cette année au large de la péninsule : + 823% en un an ! Des hommes, des femmes, des enfants et des bébés, en majorité des syriens, des libyens, des maliens qui fuient la guerre ou la misère au péril de leur vie sur des embarcations de fortune. Ce tsunami humain s’amplifie encore plus avec l’été. Pour preuve, ces images filmées durant 3 jours aux côtés de l’armée. Une première, puisque aucune télévision française n’avait été jusqu’ici autorisée à tourner ce que vous allez voir.

« ÉTATS-UNIS : LE BUSINESS DU FILM CHRÉTIEN » – Un sujet de Nathalie Gros

Direction Hollywood, capitale du cinéma et nouveau lieu saint des blockbusters bibliques. De Gus Van Sant à Daren Aronofsky, en passant par Will Smith et Ridley Scott, la cité des Anges et ses apôtres n’a plus que Dieu à la bouche… Une sacrée révélation et un regain de piété qui n’est pas sans rapport avec le déluge de dollars que ces péplums multiplient… Les bondieuseries rapportent. Et pas seulement par l’opération du Saint-Esprit !

Ces deux sujets marqueront la fin de la saison pour L’Effet Papillon. Un grand merci pour votre fidélité ! Retrouvez des best-of durant tout l’été et rendez-vous l’année prochaine pour découvrir un peu plus… VOTRE MONDE !

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Amérique Centrale », le 15/07 à 13h05 sur CANAL+

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Amérique Centrale » (rediffusion du 27/01/2013)

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les sept pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre. En six pays (nous excluons le Bélize) et six sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les États-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression ! Ainsi, en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.

Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin.

Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes.

La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

« Les Pintades à New York », un film de Layla Demay et Laure Watrin, réalisé par Jean-Marie Barrère, le 04/07 à 21h35 sur France 5

Pour leur troisième exploration, les pintades migratrices se posent sur les rives de l’Hudson pour découvrir la basse-cour new-yorkaise.

Les New-Yorkaises ont beau être multiples et complexes, elles ont un dénominateur commun : la quête de l’excellence. D’elles, on dit qu’elles sont “driven”, portées par un moteur qui les pousse à se dépasser. Un moteur qui ne s’arrête jamais : gagner plus d’argent, défendre la meilleure cause, trouver le meilleur mari, être la meilleure mère, la plus belle, la plus jeune. Plus qu’une compétition avec les autres, c’est souvent une compétition avec elles-mêmes.

En 5 portraits croqués, Laure et Layla, auteures de la série de livres Les Pintades, mènent l’exploration à la cadence de la ville : « fast pace ». Leur marathon commence avec Rebeccah, mère de 4 enfants, qui illustre à sa façon la métamorphose de la ville, devenue en 15 ans une ville familiale. Rebeccah a accouché de la petite dernière cinq mois plus tôt. Sa vie est un marathon au sens propre comme au figuré puisqu’elle trouve le temps (et la motivation) entre deux têtées de s’entraîner pour la célèbre course de fond qui a lieu tous les ans début Novembre.

Dans une ville qui fonctionne à flux tendu, sévèrement touchée par la crise financière, le marché de l’immobilier est un baromètre de la santé économique. Maura, agent immobilier, business woman sans cesse « on the go », ouvre une porte sur la vie professionnelle new-yorkaise. Les pauses sont rares mais jamais elle ne sacrifierait au rituel des « Girls Night Out », les traditionnels rendez-vous entre copines. Comme quoi, « Sex and the City » n’est pas que de la fiction !

Récemment, les New-Yorkais ont pris conscience de l’importance du développement durable et ils sont de plus en plus nombreux à consommer des produits locaux. De plus en plus de jardins communautaires sont maintenant dédiés à la culture de fruits et légumes. Yonette, quadragénaire noire originaire du Guyana, a repris en main l’un de ces jardins pour le transformer en grand potager, au milieu des HLM, dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn. L’autre combat de Yonette, c’est d’enseigner la diététique et la cuisine aux habitants de ce quartier très défavorisé.

Et celles qui ne cultivent pas leur jardin cultivent leur apparence. C’est le cas du Dr Suzanne Levine, chirurgien orthopédiste des stars, elle-même accro aux talons aiguilles qui ne recule devant rien pour permettre à ses patientes de 80 ans de supporter leurs stilettos: injection de collagène dans les pieds, ponçage à coup de laser, etc. Une rencontre avec Dr Suzanne Levine ne serait pas complète sans une rencontre avec ses 200 paires de chaussures. Dans son appartement de la 5e Avenue, elle nous dévoile une collection à couper le souffle.

New York est la capitale mondiale des « Professional moms », comprenez les mères qui reportent leur souci de perfection sur leurs enfants. L’allaitement est maintenant la norme et parfois, un certain dogmatisme entoure la pratique. Ne pas allaiter équivaut pour certaines à être une mauvaise mère. Leigh Ann, conseillère en allaitement, aide les jeunes mamans à allaiter en faisant des visites d’urgence à domicile et en animant des ateliers à l’association La Leche League. Son but: motiver les femmes pour qu’elles allaitent jusqu’à deux, trois, quatre ans voire plus !

Forcément, cela demande un peu d’organisation alors Leigh Anne nous fait découvrir l’antre de la glande mammaire, la boutique Upper Breast Side, spécialisée dans les produits liés à l’allaitement (pompes, soutien-gorges, coussins, etc.). Une visite qui ne laissera personne indifférent.

Même s’il est tentant de conclure que les New-Yorkaises en sont au stade terminal du survoltage, l’exploration des Pintades fait place à beaucoup de tendresse et de fascination pour ces drôles d’oiseaux.

Les Pintades, c’est le surnom – pied de nez pour désigner les femmes d’aujourd’hui, féminines et féministes, des femmes modernes qui revendiquent leur indépendance et le droit à la futilité.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 09/03 à 13h40 sur CANAL +

Vouloir le beurre et l’argent du réacteur, c’est un sujet de Marjorie Grappe et de Christophe Barreyre

Personnes endettées ou handicapés mentaux envoyés au cœur du réacteur, déchets radioactifs enterrés à la va-vite, prostitution autour du site, la mafia japonaise, les redoutables yakuzas, fait son beurre de la catastrophe de Fukushima.

L’Amérique possédée, c’est un sujet de Sabrina Van Tassel avec Charles Baget (rediffusion)

Si soudainement vous parlez à jeun une langue inconnue ou que l’eau bénite vous pique, pas besoin de chercher plus loin : vous êtes possédé par le diable… Depuis quelques mois, aux Etats-Unis, le diable gagne du terrain et les exorcistes, ces prêtres chasseurs de démons et de dollars, se multiplient comme des petits pains.

Enfants de la balle, c’est un sujet de Cyprien d’Haese

16 ans et déjà 50 assassinats au compteur. Ce jeune homme de main arrêté par la police mexicaine illustre la tendance des chefs de cartel avec les enfants ou les ados : on leur fait peur ou on en fait des tueurs.

Et comme chaque semaine, retrouvez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters le 16/12, à 15h sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters bientôt sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.