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Au sommaire de l’Effet Papillon du 13/06 à 13h45 sur CANAL+

« Afghanistan le concours des plus beaux muscles » – un sujet de Sylvain Lepetit

Et l’on démarre cette émission par un reportage pour le moins gonflé au pays des Talibans : l’élection de Mister Afghanistan… Dans cette région du monde où le corps est tabou, la gonflette fait de plus en plus d’émules. Les salles de sports se sont multipliées, et la génération haltère cisèle ses biceps, manière comme une autre d’oublier la peur, les attentats, la guerre. Le phénomène est tel que Kaboul organise, malgré l’hostilité des islamistes, des championnats de culturisme depuis 10 ans. En ce mois de juin, on pouvait donc voir des afghans, en slip, épilés et huilés prendre des poses de statuaire antique, muscles bandés. Vous avez dit surréaliste ?

« Chine le chien le plus cher du monde » – un sujet de Nathalie Gros

Après ce sujet musclé, un reportage au poil. En Chine, on ne dédaigne plus les signes extérieurs de richesses. Communiste certes, mais avec un chien qui claque… Le mastiff du Tibet, 70 cm au garrot, 90 kg en moyenne, une crinière de lion est devenu la dernière lubie des parvenus chinois. S’en offrir un n’est pas compliqué, il suffit juste d’avoir 4 millions d’euros. Oui, vous avez bien entendu… Aussi rare que les pandas, les milliardaires se l’arrachent et en ont fait le symbole de leur statut social.

« Salvador la perpétuité pour une IVG » – un sujet de Claire Théry avec Guillaume Viart

Au Salvador, où l’avortement est assimilé à un crime, très lourdement réprimé, et peu importe que le fœtus soit le fruit d’un viol, d’un inceste ou un danger vital pour la mère. Même une fausse couche peut-être passible de prison, et pas qu’un peu. 40 ans si la mère n’arrive pas à prouver qu’elle a perdu naturellement son enfant. Les femmes condamnées sont légions. Une trentaine d’entre elles croupissent actuellement derrière les barreaux juste pour avoir perdu leur bébé. Pour en finir avec cette justice aveugle et sourde, des associations remuent ciel et terre pour que les femmes puissent disposer de leur corps et dire non. Papillon a réussi à rencontrer certaines d’entre-elles en détention, et les militantes qui luttent pour le droit à l’avortement… Un combat presque sans espoir au Salvador.

Interruption volontaire de grossesse : la loi Veil fête ses 40 ans

C’était il y a 40 ans, jour pour jour. Le mardi 26 novembre 1974, Simone Veil défend sa loi en faveur de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Ses détracteurs l’accusent de promouvoir l’euthanasie, l’eugénisme, voire une forme de « barbarie nazie ». Le comble de l’insulte pour cette rescapée de la Shoah. Après un discours historique, la jeune ministre de la Santé parvient à faire passer à l’Assemblée, puis au Sénat, ce qui demeure une étape fondamentale dans le processus de libération de la femme.

Jusqu’alors, pour avorter, les femmes devaient se rendre en Suisse, en Hollande ou en Angleterre pour les plus aisées d’entre elles. Pour les autres, la majorité, pas d’autre choix que les bien mal nommées « faiseuses d’anges », qui officiaient sur la table de la cuisine ou dans la salle de bain. Parfois, leurs « patientes » y laissaient la vie. Pour faire cesser cette situation insupportable, madame Veil a fait fi du jugement conservateur de l’Eglise et de l’Ordre des médecins, radicalement opposés à cette proposition.

Le « manifeste des 343 salopes », influente pétition signée en 1971 par de nombreuses personnalités, telles que Catherine Deneuve, Françoise Sagan, ou Jeanne Moreau, est un bel exemple de l’ampleur de la polémique.

En janvier 1975, la loi est promulguée. Avorter pour des raisons non-médicales n’est plus un délit.

Les femmes peuvent enfin disposer de leur corps comme elles le désirent. Elisabeth Badinter, qui s’exprimait ce matin sur France Inter, rappelle très justement que cette liberté est assez récente : « Il n’est pas si loin le temps où, lors d’un accouchement très difficile, on demandait au père s’il fallait sauver la mère ou l’enfant. […] En dernier ressort c’est [l’homme] qui décidait ».

Valérie Manns et Richard Puech, tous deux journalistes, ont réalisé en 2010 pour France 2 le documentaire « Simone Veil, une loi au nom des femmes ». Ils reviennent sur un combat historique, auquel prirent part toutes les catégories de la société civile.

« Ces débats, diffusés en direct à la télévision, ont marqué tous ceux qui les ont vu », racontent Richard Puech. « Certains députés, pour des raisons personnelles, parfois religieuses, étaient contre l’avortement. Mais en même temps ils avaient conscience du fait que la société étaient en train de changer, et que la situation des femmes était désastreuse et injuste. Pour la société, les choses devaient avancer », ajoute Valérie Manns.

Au sommaire de l’effet papillon du 21 mai 2011

On pensait que le régime des colonels avait vacciné le peuple grec de l’extrême droite. Mais depuis, la crise est passée par là. Et en temps de crise, on a toujours besoin d’un bouc émissaire. Longtemps terre d’asile, la Grèce, débordée par la pression migratoire, a développé une très nette xénophobie. La preuve : la percée de l’extrême droite aux dernières élections, l’arrivée d’un néo-nazi au conseil municipal d’Athènes et plus grave encore, l’instauration de milices de quartier « anti-immigré » qui traquent les sans-papiers en toute illégalité… mais avec l’aval tacite des autorités ! RACISME DE RIGUEUR, c’est un sujet de Hugo Van Offel.

Aux Etats-Unis, les militants anti-IVG ne se sont jamais aussi bien portés. De plus en plus d’états remettent en cause le droit à l’avortement, ou tentent d’en restreindre l’accès. La tendance est telle que les conservateurs de l’UTAH sont allés jusqu’à proposer de condamner pour meurtre les femmes victimes de fausses couches ! Les Américains auraient-ils perdus la tête ? Une certitude : un fait-divers particulièrement odieux a littéralement dopé les idées des pro-life…LA CLINIQUE DE L’HORREUR, c’est un sujet d’Olivier Ponthus avec Etienne Truchot. Et ce n’est absolument pas pour tout public, alors éloignez vos enfants.

Escroc, séducteur, détrousseur de touristes, expert en poison et en manipulation, Charles SOBHRAJ, dit « le serpent », est tout ça à la fois. Et plus encore. Condamné à perpétuité au Népal, cet homme a une hantise : l’oubli ! A 67 ans, SOBHRAJ qui se dit victime d’un complot et en appelle aux Nations Unis, aurait tenté de s’évader pour la 10ème fois. SERPENT À SORNETTES, c’est un sujet de Christophe Barreyre.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

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