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Au sommaire de L’Effet Papillon du 14/03 à 13h45 sur CANAL+

« Israël, Stav Shaffir le nouveau visage de la gauche » – Un sujet de Hadrien GOSSET-BERNHEIM et Stéphane AMAR
A 3 jours d’élections législatives anticipées, la gauche israélienne a le poing levé. Peu présente dans les médias souvent squattés par les scandales de corruption ou les éclats de voix de Benjamin Netanyahu, le centre gauche, pour la première fois depuis longtemps, mène la danse dans les sondages face à un Likoud en perte de vitesse… Il faut dire que sa jeune garde séduit. Prenez Stav SHAFFIR… Cette femme d’à peine 30 ans est l’étoile montante du parti travailliste et la benjamine de la Knesset sortante. Véritable bulldozer et passionaria qui tape du poing sur la table, elle a fait de la transparence, son combat. Retenez bien son nom, vous n’avez pas fini d’en entendre parler.

« Corée du Sud, des DVD contre Pyongyang » – Un sujet de Stella KIM et Kurt ACHIN
Bertrand Tavernier disait qu’un film n’est pas seulement une histoire que le cinéma vend, mais aussi une culture, un pays, un autre type de consommation. Cela les Américains l’ont très bien compris… Les Américains, mais aussi l’opposant nord-coréen Lee MIN BOK qui s’est réfugié au sud. Il est convaincu que l’humour peut faire des ravages et s’est mis en tête d’offrir à ces concitoyens du nord un blockbuster américain, «THE INTERVIEW» censé les faire réfléchir sur le régime qui les opprime. Et qui sait ? Susciter, sinon un soulèvement populaire, du moins quelques défections supplémentaires. Une séance de rattrapage, montée comme une opération commando, qui pourrait, à elle toute seule, faire une bonne comédie !

« Zimbabwé, Dictature tour » – Un sujet de Benoit CHAUMONT avec Jaouhar NADI
Continuons notre Dictature Tour épisode 2 en nous rendant au Zimbabwe, où Robert MUGABE, qui vient de souffler ses 91 bougies, s’accroche au pouvoir depuis 35 ans. Sa réforme agraire a ruiné le pays, aujourd’hui au bord du précipice… Là-bas, on manque de tout, sauf de green de golf.

Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Corée du Sud, le 17/11 à 15h10 sur Canal+

Pour sa troisième exploration musicale, David nous emmène au pays de Psy, le chanteur au plus de un milliard de vues sur YouTube, à l’heure où la K-pop (musique pop coréenne) s’invite dans presque tous les pays du Monde. Une déferlante qui ne doit rien au hasard, ni au rythme chaloupé de cette musique certes entêtante, mais bien à une véritable volonté politique de ce petit pays de 49 millions d’habitants, qui a fait de sa musique (et plus largement de sa culture) une arme d’exportation massive.

C’est au son du clairon et au sein de… l’Armée que David débute son voyage, aux alentours de Séoul. Une étape importante pour bien comprendre ce pays coupé en deux, en guerre avec son voisin du nord depuis 60 ans. C’est pourquoi en Corée, le service militaire est obligatoire et dure 2 ans. Pour l’accueillir, quoi d’autre que le bataillon des musiciens ? Et pour l’initier : un conscrit pas comme les autres, une star de K-pop !

A ses côtés, David fait ses gammes à l’orchestre de l’Armée, l’un des orchestres classiques les plus réputés du pays, puis il revêt le costume traditionnel de Daechwita, une musique militaire traditionnelle jouée lors des cérémonies officielles.

Car l’Armée ne se contente pas de défendre un pays en guerre : elle défend également le riche patrimoine culturel coréen.

À Séoul, David rencontre ensuite une troupe de danseuses Nord Coréennes, le Pongyang Art Group. Des artistes qui ont fui la dictature pour trouver refuge dans le monde libre, de l’autre côté de la frontière. Toutes ont fait un très long voyage, et laissé derrières elles un pan de leur vie, et surtout leurs familles.

Le Pyongyang Art Group est pour elles plus qu’une troupe : une nouvelle famille, un moyen de gagner leur vie, mais aussi un pont entre deux cultures. Deux cultures unifiées du temps où le nord et le sud ne faisaient qu’un pays, mais aujourd’hui si différentes. Pour Kim, la chorégraphe du groupe, la troupe de danse est ainsi un moyen de rapprocher les habitants du nord de ceux du sud, en prévision du jour tant espéré où la réunification se fera…

Un peu plus loin dans Séoul, David pénètre un univers à mille lieues de celui de ces danseuses : la Def Company est une école de Kpop, mais aussi un label. Dans le domaine de la musique comme dans celui de l’industrie, la Corée a su imposer en à peine 30 ans un savoir-faire redoutable. Ainsi ce petit pays inonde-t-il aujourd’hui le monde entier de ses artistes pensés, calibrés et vendus… comme des produits de consommation.

David débute sa visite par les studios où il rencontre un jeune groupe emblématique de cette vague, créé de toute pièce il y a un an. Les GODDESS rassemblent 4 filles âgées de 16 à 23 ans dont la Def Company a pris les carrières mais aussi les vies en main. Ces adolescentes n’ont par exemple pas le droit de sortir avec des garçons. Après un petit bœuf avec les GODDESS, David s’essaie aux cours de danse que propose l’école. Car la Def Company c’est aussi un conservatoire des temps modernes, dont le but est de préparer des hordes de jeunes aux castings hebdomadaires des labels de Kpop. Ils sont des centaines à venir plusieurs heures par jour, 7 jours sur 7, dans le but de devenir, peut-être, un jour, les futurs GODDESS.

La société coréenne est ultra-compétitive, et ‘travailler dur’ est une notion que l’on apprend très jeune. Ce n’est pas pour rien que les interprètes classiques coréens sont régulièrement en tête des palmarès des grands concours internationaux.

Dans ce pays où la musique classique est un moyen d’élévation sociale, presque tous les enfants apprennent d’un instrument dès leur plus jeune âge, mais seuls les plus persistants atteignent les sommets. Michelle peut en témoigner : à 6 ans elle n’en est pas à son premier concert de violon, et elle enchaîne les concours. David passe une journée auprès de cette enfant prodige et de sa maman – et coach, afin de découvrir les clefs de la réussite à la coréenne : rigueur et discipline.

C’est dans la campagne coréenne, au sud de la capitale, que David termine son périple. Il n’était pas question de quitter le pays sans s’initier au Taekkyon, un art martial coréen à mains nues vieux de presque 2000 ans qui a la particularité de ressembler à de la danse et de se pratiquer en musique. L’occasion pour David de jouer un peu de gong, et de prendre quelques coups…

Au sommaire de l’Effet Papillon du 21/09 à 13h40 sur CANAL+

« JE TE CLASH A LA KALASH » – Un sujet de Thierry Pasquet

Partons maintenant en Allemagne, sur les traces d’une star du rap qui a troqué la casquette pour le keffieh. DESO DOGG, l’ex gangsta boy berlinois est parti rejoindre en Syrie un groupe d’extrémistes salafistes avant d’être blessé, il y a un mois, dans un raid de l’armée syrienne contre ces djihadistes. Depuis, plus de nouvelles sauf que DESO DOGG est devenu entre temps la nouvelle icône islamiste made in Germany.

« YES WE KHAN » – Un sujet de Elvire Berahya-Lazarus

Bill Gates ne jure que par lui pour expliquer les maths à ses enfants. Il faut dire qu’un prof à domicile, disponible 24H sur 24 et gratuit, ça ne court pas les rues. 6 millions d’internautes suivent pourtant chaque mois ses cours de soutien et d’exercices en ligne. En l’espace de 7 ans, Salman KHAN, un geek surdiplômé de Harvard et de M.I.T., a révolutionné l’enseignement et brisé un tabou : la salle de classe.

« TELE BISTOURI » – Un sujet de Anthony Dufour

Si vous êtes moche, complexée ou tout simplement dysmorphique, comprenez que vous ne vous voyez pas telle que vous êtes… et bien dites vous que vous avez de la chance d’avoir échappé à ça. Ça, c’est une émission de télé réalité qui fait fureur en Corée du Sud, le leader mondial du bistouri et du rictus à la Mona Lisa. Oui, avoir le sourire de la Joconde, c’est la dernière dinguerie des sud-coréennes qui sont prêtes à tout pour être belle, belle, belle ! Y compris à se faire refaire le portrait en direct… devant des millions de téléspectateurs.

« Textile : mode toxique ? », un reportage de Sophie Bonnet et Antoine Demonet dans Envoyé Spécial, le 19/09 à 20h35 sur France 2

70 % de nos habits sont fabriqués en Asie. Pendant quatre mois, une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur les produits chimiques utilisés pour les confectionner : teintures, fixateurs, imperméabilisants… Elle a découvert que certaines usines asiatiques utilisaient des substances potentiellement dangereuses pour notre santé.

Elle a fait analyser de nombreux vêtements de marques célèbres fabriqués en Asie et vendus en France. Résultat : plus de la moitié contiennent des perturbateurs endocriniens.

Les normes européennes Reach, qui déterminent les substances à proscrire de l’industrie textile, sont-elles appliquées ?

Au Bangladesh, Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont découvert que certains fabricants ne les respectaient pas, malgré les engagements officiels pris par les marques. Les journalistes ont remonté le fil des produits utilisés pour teindre nos vêtements. A Dacca, ils ont pu constater que les substances employées par les sous-traitants de l’industrie textile étaient souvent les moins chères du marché, et qu’elles pouvaient contenir des agents toxiques.

Par ailleurs, ils se sont infiltrés dans une teinturerie qui sous-traite pour de grandes marques occidentales connues, où ils ont vu travailler de nombreux enfants.

Ils manipulaient des produits chimiques sans gants ni masques. Dans le sud de l’Inde, ce sont les riverains des usines textiles qui pointent une catastrophe sanitaire.

Sophie Bonnet et Antoine Demonet ont enquêté dans des villages contaminés par les teintures et les produits chimiques, où les cancers et l’infertilité atteignent des taux record. En France, rencontre avec des douaniers chargés d’ouvrir les containers en provenance d’Asie. Ils mettent en cause les gaz toxiques utilisés pour transporter les vêtements. Rencontre aussi avec des vendeurs de vêtements malades et des acheteurs qui affirment avoir été intoxiqués par leurs habits…

A l’ère de la mode rapide, jetable et low-cost, que savent les consommateurs occidentaux des produits chimiques contenus dans leurs vêtements ?

Au sommaire de l’Effet Papillon du 15 avril

BATAILLE NAVALE ! de Bruno GEX
Etre classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco ne protège pas des pelleteuses ! L’île de Jeju, au sud de la Corée, en fait l’expérience en ce moment. Paradis classé zone protégée il y a 5 ans, le littoral de l’île est consciencieusement dynamité par les militaires sud-coréens pour installer leur nouvelle base navale de 40 hectares, présentée comme stratégiquement indispensable. Ecosystème saccagé, village de pêcheurs et d’agriculteurs rasés, la population et les autorités ont beau s’insurger, le chantier progresse, tant bien que mal.

PRINTEMPS BIRMAN d’Olivier PONTHUS et Pascal LEGRAND
Des années qu’ils attendaient ça : dans une 1 semaine, Aung San SUU KYI fera son entrée au parlement birman… L’icône de la résistance et prix Nobel de la Paix aura passé 15 ans en résidence surveillée, avant de pouvoir revenir dans le jeu politique. Avec brio. Son parti a raflé 43 des 44 sièges qu’il briguait. Un sans faute, mais rien n’est gagné. Tout reste à jouer, c’est d’ailleurs ce qu’Aung San SUU KYI nous disait dans une interview exclusive.

VERY VERY BAD TRIP de Julien FERRAT et Nicholas OLLE

Si vous voulez dévaliser votre voisin ou dépouiller votre grand-mère, plus besoin d’engager un monte en l’air, un peu de Colombienne suffit. En Amérique du Sud, pousse la BURUN DANGA, une plante aussi dangereuse que prisée par les voleurs. Il suffit d’en inhaler un peu pour devenir la marionnette du premier escroc venu. Et le pire, c’est que les victimes ne se souviennent de rien.

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