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« Un balcon sur le Jura », le 16/11 dans « Des racines et des ailes » à 21h sur France 3

« Des Racines et des Ailes » vous propose de découvrir un massif surprenant : entre lacs et forêts, prairies verdoyantes ou immensités enneigées, le Jura est multicolore et changeant. Ce sont les jurassiens, amoureux de leur pays, qui nous entrainent dans une balade dépaysante, hors des sentiers battus.

Tout au long de notre aventure, nous allons descendre peu à peu les marches de cet immense escalier qu’est le massif du Jura : depuis le lac Suisse de Bienne jusqu’aux plateaux du vignoble jurassien. Gaël, un jeune paléontologue suisse, et Michel, un professeur de géologie, nous font découvrir leur région vue d’en haut : avec eux, nous survolons la « petite Écosse », région des lacs aux couleurs dignes des tropiques, la majestueuse Saline Royale d’Arc et Senans, le fort de Joux, sentinelle militaire jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale et enfin, dans la plaine, les vignobles de Château Challon, le célèbre vin jaune jurassien.

Retour au sol. Notre périple continue en moto, dans la vallée de la Loue. Une route vertigineuse sillonne des gorges spectaculaires de village en village. Gaël, le paléontologue, et ses amis motards nous mènent jusqu’à une gigantesque cascade cachée au fond d’un gouffre. Longtemps, on a cru que la source de la rivière était là. Jusqu’au jour où l’usine d’absinthe de Pontarlier a été ravagée par les flammes. Le lendemain, la Loue sentait l’alcool… Il y avait donc bien un lien entre la Loue et le Doubs !

Notre paléontologue nous emmène maintenant à Plagne où nous attend un trésor du Jura : la plus longue piste de dinosaures jamais découverte sur terre. Avec Patrice et Marie-Hélène, les découvreurs, il met à jour de nouvelles traces géantes, des empreintes de plus d’un mètre de long, enfoncées profondément dans le sol par des colosses de plus de 50 tonnes !

Nous quittons le sud du massif en direction du nord de l’arc jurassien. Sur les rives du Doubs, nous entrons par le quartier des tanneurs dans l’ancienne capitale du Comté de Bourgogne. Dans cette partie de la ville basse, très active dès le Moyen Age, de nombreux bars et restaurants ont remplacé les ateliers de tanneurs installés sur les rives du canal. Aline, responsable du patrimoine de cette ville classée, nous entraîne dans la Dole secrète faite de passages au cœur d’hôtels particuliers somptueux, de cachots restés intacts depuis la révolution française, de souterrains cachés. Dole la paisible regorge de surprises.

Nous repartons de Dole en ULM pour survoler l’un des recoins les plus surprenants du massif, la région des lacs. Près de 70 points d’eau ponctuent cette bande étroite entre hauts plateaux et forêts d’altitude. Nous admirons l’éclat et les couleurs de ces lacs naturels, formés il y a 20 000 ans, lors de la fonte des glaciers qui recouvraient toute la région.

Nous rejoignons une équipe de géologues qui va nous faire remonter le temps : Ils sont venus prélever des carottes du sédiment resté intact depuis des millénaires au fond du lac de Chalain. Ces morceaux d’histoire permettront aux scientifiques d’en savoir plus sur le changement climatique et sur la présence des premiers hommes sédentaires au bord de ces étendues d’eau.

A l’est de la région des lacs apparaît la Haute Chaîne, la plus haute marche du grand escalier du Jura. C’est au pied de ces montagnes que l’on produit un fromage d’exception, le Comté. A l’aube, nous rejoignons dans leur champ Fabien et Magali, éleveurs de montbéliardes à Montflovin près de la frontière Suisse. Avec eux, nous découvrons toute la chaine de production du Comté : pâturages, fruitière… stockage. Nous avons le privilège d’entrer dans la cathédrale du Comté, au Fort Saint-Antoine, caché dans la montagne près du lac Saint-Point. Là, au milieu de 100 000 meules de fromage, Claude, maître affineur, nous révèle tous les secrets des meilleurs Comtés.

Le jura, terre de traditions, est aussi le berceau de technologies de pointe. En pleine forêt du Risoux, côté Suisse, Jean-Michel, luthier, et Christophe, garde forestier, partent à la recherche d’un épicéa d’exception. Un arbre qu’on ne déniche qu’après de longues journées de marche au cœur de cette forêt mystérieuse. Le bois parfait de cet arbre tricentenaire sert à fabriquer des panneaux de son design et hi tech, prisés par les mélomanes les plus exigeants.

Les saisons passent, révélant de nouvelles ambiances et de nouvelles couleurs. L’hiver la neige recouvre tout. Le paysage est somptueux. C’est l’occasion pour Sophie, « musheuse » professionnelle, de partir en expédition avec ses chiens. Avec Sancho, moniteur de ski nordique, Sophie nous entraîne dans une balade magnifique et sauvage au cœur de paysages vierges. Sur le chemin, Christine et Fred nous accueillent dans leur chalet d’altitude. Le lendemain, nous partons à l’assaut du Mont d’Or.

Au cours de notre ascension, nous faisons une rencontre inoubliable. Bernard, 93 ans, est l’un des derniers passeurs encore en vie. Pendant la seconde guerre mondiale, à travers la forêt du Risoux, il a guidé vers la liberté ceux qui fuyaient la France occupée. Entre ski hors-pistes et escalade, nous empruntons le chemin périlleux et escarpé de ces résistants… jusqu’à la frontière Suisse.

Notre balade s’achève par un feu de camp sur l’un des sommets du Mont Tendre, côté Suisse. La vue y est exceptionnelle, à 360°, du Lac Léman au Mont Blanc, juste en face.

« Un balcon sur le Jura », réalisé par Gabrielle Drean et Frédéric Vassort, le 16/11 dans « Des racines et des ailes » à 20h50 sur France 3

« Entre Sarthe et Mayenne » le 27/04 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Dans ce nouveau film de la collection « Passion Patrimoine » nous partons à la découverte de deux départements de l’ouest de la France, la Sarthe et la Mayenne. Un voyage aux portes de l’Anjou, de la Normandie et de la Bretagne.

Aux côtés de Pascal Mariette, passionné d’histoire et d’archéologie, nous parcourons cette terre de passage méconnue qu’est le Maine, un territoire qui englobait autrefois la Sarthe et la Mayenne.
En avion et en voiture, en suivant les méandres des deux rivières qui ont donné leur nom aux départements, ce natif de la région parcourt cette terre de bocages et les plus beaux édifices qui les bordent. La Mayenne est d’ailleurs le département qui compte le plus de châteaux privés en France.

Au Mans, c’est la muraille gallo-romaine érigée au IIIème siècle qui fascine Nicolas Gautier, architecte des bâtiments de France. Il nous dévoile les secrets de cette fortification et de la cathédrale Saint-Julien et son magnifique écheveau d’arc-boutants.

La géologue Isabelle Aubron nous entraîne dans un paysage de moyenne montagne, unique dans l’Ouest de la France, les Alpes Mancelles. Une curiosité géologique avec un pierrier de schiste exceptionnel.

A Laval, le conservateur Xavier Villebrun connaît tous les détails de la vieille ville médiévale. Il a même réalisé une étonnante reconstitution en trois dimensions des rues et des maisons à pans de bois.

Toujours en Mayenne, c’est la volonté de sauvegarder le château de Lassay-les-Châteaux qui anime les habitants du village. Avec sa barbacane et son chemin de ronde unique, il est le joyau médiéval de la région.

Martine Le Gall a choisi cette terre d ‘élevage pour mener son projet d’éco-pâturage. Ses chèvres et ses moutons tondent et débroussaillent les espaces escarpés de la région dans les plus beaux sites patrimoniaux du département.

« Entre Sarthe et Mayenne », un voyage à la découverte d’un territoire discret aux monuments exceptionnels et à l’histoire forte.

Un documentaire réalisé par Véronique Préault et Jérôme Mignard, le 27/04 à 20h50 dans Des Racines et des Ailes.

« En Provence, des Alpilles au Pays d’Aix » le 13/04 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

C’est au Sud du Verdon et de la Durance, au cœur de la Provence historique et de ses paysages de falaises blanches qui semblent s’arracher aux Alpes, que nous conduit ce nouveau numéro de « Des racines et des ailes ». Des passionnés de la Provence calcaire nous font découvrir la palette de paysages de l’une des plus belles régions de France.

Le film débute par un survol de la Provence avec Cécile Miramont, Docteur en Géographie à l’université d’Aix-Marseille et un photographe pilote, Marc Heller. En dessinant un grand cercle autour d’Aix-en-Provence, ils nous font découvrir les milieux naturels qui composent cette région. Ils survolent la Côte Bleue, la Crau, les Alpilles puis la montagne Sainte-victoire, avant de terminer au-dessus du massif des calanques.

Frédéric Paul est un jeune guide conférencier qui consacre sa vie à faire découvrir l’histoire de l’ancienne capitale de la Provence, Aix-en-Provence. Il nous raconte l’Histoire de la ville en sillonnant les rues. De l’ancienne cité romaine au quartier médiéval Saint-Sauveur, puis sur le cours Mirabeau. Inès Castaldo est historienne de l’art. Elle se passionne pour le quartier Mazarin. Au 17ème siècle, l’archevêque Michel Mazarin donne un nouveau visage à la ville en imaginant ce quartier aux rues strictement parallèles. Inès et Frédéric nous y ouvrent les portes des plus beaux hôtels particuliers.

Philippe Deliau est architecte paysagiste. Il se passionne pour un patrimoine emblématique, les bastides du pays d’Aix et leurs magnifiques jardins. Avec ce guide hors pair, nous découvrons plusieurs de ces résidences secondaires imaginées au 18ème siècle pour les riches aixois avec leurs buis taillés à la perfection, leurs fontaines et leurs grottes de fraîcheur.

La montagne « Sainte-Victoire » est l’emblème du pays d’Aix. Elle domine la cité à plus de 1000 mètres d’altitude. Elle est protégée par deux gardes, Xavier Nicolle et Mathias Magner. Nous partons avec eux en mission de surveillance sur le sentier de randonnée qui suit la ligne de crête. Au sommet, se dévoile une vue imprenable et panoramique sur toute la Provence.

Avec Camille Moirenc, un photographe, nous découvrons l’histoire des hommes pour dompter l’eau sur cette terre aride depuis l’Antiquité. Devant son objectif, des ouvrages d’arts exceptionnels, comme l’aqueduc romain de Barbegal, les canaux d’irrigation imaginés par Adam de Crapone au 16ème siècle, l’aqueduc de Roquefavourt ou le barrage Zola.

A Bonnieux au cœur du Luberon, le chef étoilé Edouard Loubet est un cuisinier cueilleur. Passionné de botanique, il parcourt le massif à la recherche de plantes sauvages et aromatiques pour agrémenter sa cuisine. Sa spécialité, la moutarde aux coquelicots.

Ce massif recèle également un patrimoine exceptionnel, ses villages perchés. Patrick Cohen, l’architecte au Parc Naturel Régional du Lubéron, se déplace de sites en sites pour suivre les travaux de restauration.

Les massifs calcaires de Provence s’étendent jusqu’à la Méditerranée. Entre Marseille et Cassis, ils forment un paysage unique au monde : les calanques. Une succession de falaises et de criques encaissées. Pour les préserver, un Parc National a été crée en 2012. Nous accompagnons deux gardes sur les calanques les plus vertigineuses et suivons Gilles Panzani. Avec son association « calanques Buissonnières » il organise chaque année une grande opération de nettoyage pour préserver un joyau naturel, Port-Miou.

Côté mer, des naturalistes et des plongeurs spécialistes des grandes profondeurs débute un inventaire du corail rouge. La préservation de cette espèce est un enjeu majeur pour le Parc National.

« En Provence, des Alpilles au Pays d’Aix », un voyage au cœur de paysages exceptionnels au bord de la Méditerranée. Un documentaire réalisé par Dominique Langlart, le 13/04 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3.

« Sur les rives de la Charente » le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Des Racines et des Ailes » vous propose un voyage entre terre et mer, le long des rives de l’un des plus grands fleuves français : la Charente.

Sur près de 400 kilomètres, ce cours d’eau est un lien entre le Limousin, le Poitou, l’Angoumois, le Cognaçais, la Saintonge et les îles de Ré et d’Oléron.

Le film débute en avion, au-dessus de la source de la Charente, en Haute-Vienne. Avec le géologue Jean-François Tournepiche, nous découvrons tous les contrastes des paysages depuis les contreforts du Massif Central jusqu’à l’estuaire.

C’est depuis la mer que commence la remontée du fleuve.

Thierry Warion est pilote et guide les cargos jusqu’au port de Rochefort-sur-Mer à 23 kilomètres à l’intérieur des terres. Il sait déjouer tous les pièges de cette navigation particulière. A bord d’un navire attendu à marée haute, nous longeons Fort Boyard et Fouras avant de croiser entre les berges sauvages de la Charente.

A Rochefort-sur-Mer, la conservatrice du patrimoine Florence Dubois et l’historien Frédéric Chasseboeuf, nous ouvrent les portes des plus beaux monuments de cette cité exceptionnelle crée sur ordre de Louis XIV pour y installer le plus grand arsenal du royaume.

Après L’Hôtel de la Marine, les deux passionnés nous font découvrir un site privé et fermé au public, l’ancien et gigantesque hôpital de la marine. Puis ils visitent le chantier de restauration de la maison de l’écrivain voyageur Pierre Loti. Enfin, sur la Place Colbert, ils nous rappellent un événement qui rendit la ville célèbre dans le monde entier : le tournage du film de Jacques Demy, « Les Demoiselles de Rochefort ».

Un peu plus à l’Est, nous entamons un survol en hélicoptère des plus beaux édifices de l’art roman saintongeais avec l’historien de l’art Christian Gensbeitel. Il nous conduit jusqu’à l’exceptionnelle abbaye de Trizay et à l’étonnante crypte de la basilique Saint-Eutrope de Saintes.

La capitale de la Saintonge est également une ville romaine majestueuse. Muriel Perrin, la responsable du patrimoine de la ville, nous entraîne dans l’amphithéâtre, construit avant le Colisée de Rome.

En continuant de remonter le cours du fleuve, nous atteignons dans le Cognaçais le troisième plus grand vignoble de France. Jean-Louis Brillet est viticulteur et distillateur. Il nous dévoile toutes les étapes et tous les secrets de la fabrication de la liqueur des dieux, le Cognac.

Au coeur même du vignoble, des carriers ont mis au jour un gisement de squelettes de dinosaures unique en Europe. Le paléontologue Ronan Allain travaille pour le Muséum d’histoire Naturelle de Paris. Chaque été, il fouille le site avec une trentaine d’autres scientifiques. Cette année, l’équipe a déterré un impressionnant cubitus de grand sauropode.

Nous atteignons Angoulême dans le bolide de collection des années 30 de Philippe Desclaux. Ce natif de la ville et passionné de patrimoine automobile va encourager un ami pilote sur le Circuit des Remparts. Cette course vintage qui fait le tour de la ville haute attire chaque année des collectionneurs venus du monde entier.

Pour terminer notre voyage, nous retrouvons dans l’estuaire de la Charente l’historien Frédéric Chasseboeuf. Avec Julia Hasse, architecte et photographe, ils profitent d’une grande marée exceptionnelle pour immortaliser les forts qui protégeaient l’accès au fleuve. Dans la lumière rasante du soir, le cours d’eau dévoile sa splendeur.

« Sur les Rives de la Charente », à la rencontre de passionnés qui protègent et font vivre toutes les richesses autour de ce fleuve magnifique, le 30/03 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Le goût du Nord et du Pas-de-Calais », le 23/03 à 20h55 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine » nous entraîne à la découverte de deux départements qui dévoilent des paysages variés et inattendus : le Nord et le Pas-de-Calais.

Si l’est de ce territoire est l’un des plus peuplés d’Europe, l’ouest est plus sauvage et rural. Il est bordé par un littoral exceptionnel, la Côte d’Opale. Enfin, une succession de hautes collines, les Monts de Flandre, marque la frontière avec la Belgique.

Nous débutons ce voyage dans le nord de la France avec Jean-Denis Clabaud, un passionné d’histoire. En survolant la région, il en décrypte tous les contrastes et nous dévoile l’empreinte de l’homme depuis le ciel. Depuis des millénaires, le nord de la France, le « plat pays », est exploité et convoité par les grandes puissances européennes.

L’empreinte de l’histoire est particulièrement visible à Lille, avec son magnifique patrimoine architectural. Appartenant aux Pays-Bas jusqu’en 1667, la ville évolue lorsque Louis XIV la conquiert à la fin du 17ème siècle.

L’historienne Elyne Olivier nous entraîne dans le vieux Lille à la découverte des monuments qui racontent comment cette capitale des Flandres est devenue française. De la vieille bourse aux hôtels particuliers de la rue Royale, ils gardent la mémoire de cette période de transition entre deux cultures.

Dunkerque et Roubaix sont les deux autres grandes villes du Nord.

Bernard Verbauwen, l’architecte de la ville de Dunkerque, nous fait découvrir cette cité qui a été quasiment rasée pendant la seconde guerre mondiale. Son centre ville a été reconstruit et est un laboratoire des innovations architecturales des années 50. Dunkerque cache aussi un site art-déco méconnu, le quartier Excentric, un bijou des années 30. Enfin, les pavillons balnéaires du début du 20ème siècle de Malo-les-Bains ont été épargnés par les bombardements.

Roubaix symbolise la puissance de l’industrie textile. Elle était surnommée la « ville aux 1000 cheminées ». Olivier Muzellec, le responsable de l’association le « non-lieu » se bat pour valoriser ce patrimoine industriel qui a longtemps été négligé. Il nous retrace l’histoire des grandes heures de la cité, avec les superbes hôtels particuliers sur le « Rang des drapiers ».

En périphérie de Roubaix, l’un des grands patrons du textile s’est fait construire au début des années 30, un véritable palais contemporain par le célèbre architecte Robert Mallet-Stevens. Après 15 années de restauration, la Villa Cavrois, devenue monument national, est aujourd’hui ouverte au public.

L’ouest du Pas-de-Calais est dominé par les Grands Caps.
Le cap Blanc-Nez avec ses falaises de craie qui culminent à 150 mètres est un site de référence pour les géologues. Gaëlle Guyetant y surveille l’érosion. Elle travaille également dans la base souterraine de Mimoyecques. Une construction militaire allemande ultra secrète creusée dans le massif de craie à la fin de la seconde guerre mondiale. Les centaines de mètres de souterrains, imaginés pour tirer des missiles sur l’Angleterre, sont encore intacts.

L’autre grand cap de la région, le cap Gris-Nez est prisé par tous les ornithologues européens. Le détroit du Pas-de-Calais forme un entonnoir d’une trentaine de kilomètres dans lequel s’engouffrent des millions d’oiseaux qui se dirigent chaque fin d’été vers le sud de l’Europe ou les côtes africaines. Nous découvrons ce site d’observation unique avec Ludovic Scalabre, ornithologue amateur et photographe.

Le Nord et le Pas-de-Calais sont également des terres gourmandes. Romain Olivier, affineur de fromages, nous fait découvrir les richesses des différents terroirs du nord de la France. La Mimolette, le fromage de Bergues ou le Maroilles. Nous l’accompagnons sur les routes pour récolter des fromages chez les meilleurs producteurs.

Daniel Thiriez, lui, est brasseur. Il nous initie aux secrets de la bière artisanale des Flandres qu’il a contribué à relancer. De la récolte du houblon au brassage, ce sont toutes les étapes de la fabrication de la bière que nous suivons.

Nous terminons notre voyage sur la côte d’Opale. C’est ici, au début du 20ème siècle, que le char à voile a été inventé. Nous retrouvons Loïck et Bruno Demoury, les descendants d’un pionnier de la discipline. Ils ont organisé un rassemblement vintage sur la plage du Touquet et les grandes plages de la région.

« LE GOUT DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS », un voyage exceptionnel dans le Nord de la France, le 23/03 à 20h55 dans « Des racines et des ailes » sur France 3.

« Au fil de l’Allier », le 17/02 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Située au cœur de la France, l’Allier est une rivière méconnue. Longue de plus de 400 kilomètres, elle sillonne six départements. Du bocage bourbonnais aux contreforts de l’Auvergne, ce film est un voyage au fil de la rivière et une découverte du patrimoine des régions qu’elle traverse.

Pour mieux appréhender cette diversité de territoires, nous survolons tout d’abord l’Allier. Un voyage aérien du nord vers le sud qui débute au-dessus du site où le cours d’eau se jette dans la Loire. Francis Rome, historien et géographe, décrypte la géologie et l’histoire de cette région marquée par la dynastie des Bourbons et des Ducs d’Auvergne. Puis nous commençons une longue descente au fil de l’eau.

Avec Maryline Avont, historienne de l’art roman, nous partons en canoë à la découverte des plus beaux villages perchés des gorges de l’Allier. Elle nous explique comment l’homme, au fil des siècles, a su tirer profit de ce territoire inhospitalier pour construire sur des forteresses naturelles majestueuses.

Toujours dans les gorges de l’Allier, Frédéric Faucon, spécialiste du patrimoine ferroviaire, nous conte l’histoire incroyable du « Cévenol ». Avec ses 51 tunnels et ses 16 viaducs, cette ligne de train bâtie au 19ème siècle fut un véritable défi technologique. Elle est toujours en activité et les passagers qui l’empruntent peuvent contempler des paysages à couper le souffle.

Plus au nord, en rejoignant les plaines de la Limagne, Laurent Barrenechea, conservateur des Monuments Historiques nous fait découvrir deux des plus beaux édifices religieux de la région : la basilique de Brioude et l’abbatiale d’Issoire. Sur cette terre de pèlerinage, les hommes ont édifié dès la fin de l’Antiquité des monuments magnifiquement décorés.

A quelques kilomètres un jeune chef cuisinier, Charles Moncouyoux, nous fait partager son quotidien à bord du Bus 26. Avec sa femme, ils ont imaginé ce restaurant gastronomique itinérant pour faire découvrir les trésors de la gastronomie régionale dans les plus beaux villages. Chaque jour, ils sillonnent les plus belles routes à bord de leur autocar réaménagé et sélectionnent les produits les plus fins.

Puis, nous découvrons Vichy. Si son nom est associé à son occupation par le gouvernement du Maréchal Pétain, la ville a pourtant connu un destin flamboyant un siècle plus tôt. L’historienne Fabienne Gélin nous explique comment, sous l’impulsion de Napoléon 3, « la reine des villes d’eau françaises » est devenue un laboratoire de l’éclectisme architectural. Point d’orgue de cette visite : l’opéra qui perpétue les plus belles heures de cette cité dédiée au thermalisme.

Nous poursuivons ensuite la descente de l’Allier sauvage en compagnie d’Estelle Cournez une naturaliste. A bord d’un paramoteur, la scientifique étudie la dynamique fluviale de cette rivière sauvage jamais endiguée. Au terme de ce vol nous nous posons à Moulins.

La cité héberge le Centre National du Costume de Scène. Cette institution regroupe un musée et un conservatoire. Delphine Pinasa, la directrice, nous présente les plus beaux costumes de la collection : le pourpoint de Noureev, la robe de la Callas ou de Sarah Bernardt… Avec ses 20000 pièces précieusement inventoriées, ce conservatoire préserve la mémoire du spectacle vivant français du 18ème siècle à nos jours.

Notre périple au fil de l’Allier se termine à bord de futreaux, ces embarcations en bois utilisées jusqu’à la fin du 19ème siècle. Nous retrouvons Estelle la naturaliste. Elle descend la rivière en compagnie de passionnés de batellerie. Avec eux nous retraçons, à la voile, l’histoire du commerce fluvial.

Au fil de l’Allier, un voyage au fil de l’eau au cœur de la France, un documentaire réalisé par Clémentine Arnaud, Arnaud Mansir et Dominique Lenglart, à ne pas manquer le 17/02 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Le Gers, département le plus rural de France est au coeur de la Gascogne. C’est une mer de collines et de vallées qui unie Pyrénées et Garonne, Méditerranée et Atlantique. Dans le Gers, aucune grande voie de communication ne vient perturber les paysages et ce département se distingue par un patrimoine exceptionnel. De voies romaines en mottes castrales, d’églises en castelnaux et bastides, chaque colline abrite des trésors.

Notre voyage débute avec Bruno Sirven géographe et enfant du pays. Il tient de son enfance passée dans la ferme d’Armagnac une connaissance aigüe des paysages et des enjeux environnementaux. Il se bat pour une agriculture écologique et l’agroforesterie. Il fait replanter des haies d’arbres au milieu des cultures.

Charlotte de Malet, historienne de l’art et guide conférencière nous entraîne sur les routes du Gers. Installée dans le Gers depuis 20 ans, elle nous fait découvrir Auch et son immense Cathédrale qui abrite des décors uniques : des vitraux révolutionnaires. Elle nous entraîne également dans la bastide de Bassoues dominée par le plus haut donjon de Gascogne. Puis elle roule vers Barran avec son mystérieux clocher hélicoïdal et à Condom la capitale de l’Armagnac.

Laurent Barthe, jeune naturaliste passionné, s’est fixé une mission : préserver la faune et la flore de sa région. Il nous fait découvrir l’Adour, fleuve capricieux qui traverse le Gers, qui abrite un sanctuaire de cistudes, ces petites tortues d’eau fragilisées par la pollution. Au sud du département dans un lieu préservé il protège une des dernières colonies d’écrevisses à pattes blanches de France.

Nous vous proposons aussi de découvrir le Gers rural avec Christophe Masson, éleveur. Après avoir travaillé comme ingénieur à Toulon, Christophe a tout quitté pour reprendre la ferme de son grand-père. Il a fait un pari : sauver le boeuf nacré du Gers, une race endémique qui a failli disparaître. Aujourd’hui, il produit une viande jugée exceptionnelle par les chefs de la région.

Les paysages gersois sont un appel à la poésie, et à la contemplation. Le photographe Pierre-Paul Feyte est tombé amoureux fou de ce département. Il aime saisir les brumes du lever du jour sur les châteaux et les paysages. Pour son travail Pierre-Paul nous entraîne sur la route des châteaux gascons des routes de crêtes. Il nous fait également découvrir le ciel étoilé du Gers. A Fleurance, il rejoint des astronomes passionnés dans la ferme des étoiles.

Avec Denize Lambert nous perçons les mystères du Pastel. Cette petite fleur jaune vif qui donne une teinture bleue unique. Au XVIe siècle, elle était exportée depuis le Gers à travers toute l’Europe, avant de disparaître au profit de l’indigo. Aujourd’hui, la culture du pastel renaît. Denize et son équipe de teinturiers utilisent les mêmes techniques que leurs prédécesseurs du XVIe siècle. Les tissus immaculés sortent jaune vif d’un bain bleu foncé, puis ils prennent une teinte vert émeraude avant de s’oxyder et de devenir bleu profond.

Le Gers est également une terre de vigne. Dans le vignoble de Saint Mont se trouve une vigne unique en France. La seule à être classée à l’inventaire des monuments historiques. Ce trésor végétal a résisté au XIXème siècle aux attaques du phylloxera. Aujourd’hui, elle est protégée par son propriétaire et des scientifiques.

« Sur les chemins du Gers », entre collines et châteaux, nous vous proposons un voyage exceptionnel dans ce département préservé aux portes des Pyrénées.

« Passion patrimoine : sur les chemins du Gers », réalisé par Hélène Gautier et Franck Dhelens, le 25/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Passion patrimoine : Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

Ce film propose une plongée dans un territoire vaste et riche : le Pays Basque. Un espace qui s’étend sur 20 000 kilomètres carrés, à cheval entre la France et l’Espagne, entre le Golfe de Gascogne et les Pyrénées.

De la côte atlantique, modelée par l’homme et malmenée par la houle et les tempêtes, jusqu’aux montagnes où perdure un élevage respectueux de la nature, c’est un voyage dans l’histoire que nous propose ce nouveau numéro de la collection « Passion Patrimoine ».

Nous découvrons Bayonne qui marque la limite nord du Pays Basque. Bâtie sur l’Adour elle dévoile un patrimoine architectural unique et protégé. Elle abrite des trésors comme ces escaliers monumentaux cachés au cœur des bâtiments.

Avant de quitter le littoral français, nous faisons escale dans un édifice mystérieux qui fait rêver tous les habitants de la région : le château d’Ilbarritz. Cette folie qui domine l’océan, édifiée par un baron excentrique en 1896, est en train de reprendre vie grâce à la passion de son nouveau propriétaire.

Sur les contreforts des Pyrénées, à Hasparren, Eric Hospital se bât pour produire des charcuteries d’exception. Il nous fait partager son attachement à cette terre où – dit-il – on est « condamné à être heureux »…

A Saint-Etienne-de-Baïgorry commence un voyage aux sources de l’histoire basque, avec Antton Currutcharry un jeune historien. Avec lui nous passons la frontière au col de Roncevaux et découvrons les plus beaux sites du Royaume de Navarre jusqu’à sa capitale : Pampelune.

Côté espagnol, les salines d’Añana, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, revivent aujourd’hui grâce à l’énergie des nouveaux saulniers qui récoltent l’or blanc.

En remontant vers le Nord, le petit village d’Oñati offre une autre surprise : une très ancienne Université qui fait encore référence dans le droit international. Ihintza vient de France pour y terminer ses études.

Après avoir rejoint la côte, le voyage se termine à Saint-Sébastien, la perle de la côte basque espagnole. Son art de vivre et sa gastronomie y sont réputés. C’est la deuxième ville la plus étoilée du monde… Nous accompagnons un charpentier de marine pour suivre la plus grande régate de traînières, des barques traditionnelles, qui réunit chaque année le peuple basque entre Pyrénées et océan.

« Au pays basque, entre Bayonne et Saint-Sébastien », réalisé par Véronique Préault et Jérôme Mignard, le 18/11 à 20h50 dans « Des racines et des ailes » sur France 3

« Passion patrimoine : au fil du Tarn », un film réalisé par Maha Kharrat et Tony Casabianca pour « Des Racines et des Ailes », le 14/10 à 20h50 sur France 3

Le Tarn est l’une des plus longues rivières de France. Le cours d’eau prend sa source au Mont Lozère à 1600 mètres d’altitude et se jette dans la Garonne au niveau de la commune de Boudou. La rivière s’étire sur près de 380 kilomètres.

Elle aura traversé les plateaux lozériens, les gorges du Tarn, l’Aveyron, des villes comme Millau, Albi ou Montauban. De la source jusqu’à l’embouchure du Tarn, c’est un périple à travers des paysages grandioses que propose ce nouveau numéro de la collection “Passion Patrimoine”.

Nous débutons notre voyage sur les pentes du Mont Lozère, au coeur du Parc National des Cévennes. Yannick Manche est chargé de la surveillance des cours d’eau dans cette zone préservée et nous le suivons à la recherche de la source du Tarn. Il nous mène dans la partie la plus sauvage du massif lozérien, entre les blocs de granit, là où naît la rivière.

Plus en aval, le ruisseau est devenu un torrent de montagne tumultueux. C’est un cours d’eau impraticable sauf pour des kayakistes de haut vol comme Frédéric Dumont. Avec ses amis, ils attendent les épisodes cévenols, les fortes précipitations de l’automne qui gonflent la rivière afin de pouvoir naviguer dans des gorges inaccessibles autrement.

Le long du Haut-Tarn, nous rencontrons l’architecte Bertrand Lemoine. Ce passionné de ponts a choisi de descendre la rivière pour inventorier les ouvrages d’art qui la jalonnent. Il va traverser la Lozère, l’Aveyron, le Tarn et le Tarn-et-Garonne et s’arrêter sur les ponts les plus emblématiques du Tarn. Le pont médiéval de Queyzac, le viaduc de Millau ou le vieux pont d’Albi racontent tous l’histoire de leur région et s’inscrivent dans des paysages d’une grande richesse. Cette descente du Tarn en voiture, à pied ou en barque est l’occasion d’une découverte de l’architecture, de l’histoire et de l’environnement de la rivière. Elle sert de fil rouge à notre récit et nous retrouverons l’architecte tout au long du film.

Nous arrivons aux Gorges du Tarn : un des paysages les plus grandioses traversé par la rivière. Sur 53 kilomètres, ce défilé impressionnant sépare deux grands plateaux : le causse Méjean et le causse de Sauveterre.

Plusieurs bénévoles passionnés des Gorges nous font découvrir ce territoire. Les membres de l’association des amis de Saint-Marcellin ont mobilisé toutes leurs forces pour restaurer un hameau perché à flanc de falaise. Les travaux se font avec l’aide d’un hélicoptère pour acheminer le matériel dans ce lieu difficilement accessible.

Pendant ce temps-là, Frédéric Obin et Jean-Noël Crouzat entretiennent les voies d’escalade le long des Gorges. Encordés à plus de 50 mètres de hauteur, ils installent de nouveaux pitons et s’assurent de la fiabilité des voies. Ce site aux parois calcaires est un des plus réputés au niveau mondial et les grimpeurs aguerris l’empruntent toute l’année.

Au fond des Gorges du Tarn, le syndicat de rivière a mobilisé des bénévoles pour procéder à une journée de nettoyage des berges. L’équipe se déplace en canoë et longe des canyons qui culminent à près de 100 mètres d’altitude. Le parcours se termine à Hauterives, un des plus beaux villages des Gorges qui est inaccessible par la route.

Didier Aussibal est l’architecte du Parc régional des grands causses. Nous survolons le plateau du Larzac avec lui et Katia Fersing, une ethnologue. Ils décryptent, vu du ciel, ce territoire façonné par les hommes depuis l’Antiquité. Sous leurs pieds, ils aperçoivent des villages fortifiés par les Hospitaliers, des fermes caussenardes et des vignes cultivées à flanc de falaise. Didier et Katia vont ensuite à Roquefort. Ils étudient les fleurines, un phénomène géologique qui a favorisé le développement du célèbre fromage bleu. Il s’agit de failles dans la falaise qui permettent à l’air de circuler dans les grottes. La maîtrise de ces courants d’air et la régulation des températures par les paysans leur a permis de développer la fabrication du Roquefort.

A Albi, nous sommes guidés par Marie-Eve Cortes, la responsable du patrimoine de la ville. Elle nous fait découvrir un vestige incroyable : l’ancien portail roman de la Collégiale Saint-Salvi qui est enchâssé dans le mur du salon d’un appartement voisin de l’église. L’édifice majeur de la ville est la cathédrale Sainte-Cécile. L’architecte en chef des monuments historiques, Pierre-Yves Caillault nous dévoile ses trésors : le jubé, les décorations en trompe l’oeil et la vue sur le Tarn depuis le sommet du clocher.

Anne-Marie Morgadès est native de Montauban. Elle tient un hôtel-restaurant près de Moissac et n’utilise que les produits de sa région. Avec elle, nous participerons à la cueillette du chasselas de Moissac : un raisin de table d’exception classé en AOC. Ce fruit répond à des critères très précis, de couleur, de taille et de poids. C’est le cultivateur Jean-Emmanuel Rigal qui nous initie à tous les secrets de ce fruit fragile.

Nous terminons notre route en aval de la ville de Moissac. C’est ici que les eaux du Tarn rejoignent celles de la Garonne pour ne former qu’un seul fleuve.

A travers les regards et l’engagement de tous ces passionnés de patrimoine, c’est un voyage le long d’une des plus belles rivières de France que nous vous proposons.

« Passion patrimoine : de la Champagne aux Ardennes », un film réalisé par Philippe Poiret pour « Des Racines et des Ailes », le 23/09 à 20h50 sur France 3

Avec ses 4 départements : les Ardennes, la Marne, l’Aube et la Haute-Marne, la région Champagne-Ardenne s’étend sur près de 350 kilomètres. Au carrefour de l’Europe, cette région offre des panoramas extraordinaires et de nombreux contrastes.

Pour ce nouveau film de la collection Passion Patrimoine, nous avons partagé le quotidien d’hommes et de femmes qui y vivent. Ils sont architectes, viticulteurs, photographes aériens, géologues, membres d’associations, historien ou facteur d’orgue. Ils ont parfois tout quitté pour vivre leur passion et s’installer dans cette région.

Notre périple débute au coeur des paysages exceptionnels du vignoble de Champagne. Depuis juillet 2015, « les coteaux, les maisons et les caves de champagne » sont inscrits au patrimoine mondial de l’humanité, et l’association « Paysages du Champagne » a contribué au classement de ces sites.

A Cuisles, Cédric Moussé est à la tête d’un domaine de six hectares. Issu d’une famille de vignerons de père en fils depuis 1650, ce jeune viticulteur de 33 ans a choisi de reprendre les méthodes traditionnelles. Nous l’avons suivi durant huit mois, sur son domaine et il nous a livré certains secrets de la fabrication du champagne.

Nous vous proposons aussi de découvrir la Champagne souterraine, avec Patrice Legrand-Latour, un viticulteur passionné de fossiles. Sous les coteaux, il a creusé plusieurs centaines de mètres de galeries pour mettre au jour les plus beaux spécimens de fossiles.

Direction Reims, la cité des rois de France. Cette ville martyre qui, au lendemain de la première guerre mondiale, ne comptait plus qu’une centaine de maisons encore habitables. Durant près de vingt ans la cité fut un gigantesque chantier, et plus de quatre cents architectes ont œuvré à sa renaissance. Depuis plusieurs mois, la ville recense les monuments de style art déco. Cet inventaire est dirigé par Jonathan Truillet, conservateur régional des monuments historiques.

Laurent Plet, facteur d’orgue, nous conduit sur les routes de l’Aube. Depuis 38 ans, il entretient les orgues d’une centaine de monuments.

A Troyes, capitale des comtes de Champagne, Jean Louis Valentin, maître charpentier, a sauvé de la destruction plusieurs maisons à pans de bois du centre ville historique. Aujourd’hui il transmet son savoir à des jeunes Compagnons du Tour de France.

A la sortie de la ville, le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient : ces trois lacs artificiels permettent d’éviter les crues de la Seine à Paris. Thierry Tournebize et Stéphane Gaillard veillent sur 82 000 hectares d’un territoire devenu le refuge de nombreux animaux sauvages.

Posée sur la Meuse, Charleville-Mézières est la cité la mieux conservée des Ardennes. Depuis plusieurs années, le service du patrimoine de la ville travaille à la restauration de monuments et de sites insolites. Emmanuel Fleury, l’architecte de la commune, est notre guide pour découvrir une « Charleville-Mézières méconnue. »

A travers ces regards, c’est un voyage dans une Champagne-Ardenne surprenante que nous proposons, une région dont nous ne soupçonnons pas toutes les richesses.