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« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Amérique Centrale », le 15/07 à 13h05 sur CANAL+

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Amérique Centrale » (rediffusion du 27/01/2013)

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les sept pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre. En six pays (nous excluons le Bélize) et six sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les États-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression ! Ainsi, en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.

Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin.

Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes.

La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Inde », le 14/04 à 15h15 sur Canal+

C’est tout simplement le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Humanité. La Maha Kumbha Mela a attiré 120 millions de personnes sur les bords du Gange, en Inde, entre le 14 janvier et le 10 mars 2013. Pendant 30 jours Diego Buñuel était parmi elles afin de nous faire vivre de l’intérieur ce pèlerinage Hindouiste, le plus sacré, qui n’a lieu que tous les 12 ans.

Les autorités de la petite ville d’Allahabad (Uttar Pradesh), au Sud-Est de Delhi, ont déployé les grands moyens pour accueillir l’équivalent de deux fois la population française sur le lit du Gange, à la confluence avec la rivière Yamuna. En 6 mois il a fallu faire sortir de terre une véritable ville, avec 150 km de routes, 700 km de câbles électriques, 600 km de canalisations d’eau, 50000 toilettes ainsi que 18 ponts, pour relier les différentes rives entre elles.

De tout le pays, les millions de pèlerins affluent en un flot continu dans le but de s’immerger dans le Gange, ce fleuve mythique vénéré ici comme une Déesse vivante. Un bain purificateur sensé leur assurer une meilleure réincarnation.

C’est au côté de Sâdhus, les prêtres de l’Hindouisme, que Diego fait son initiation à cette religion millénaire, la plus ancienne qui soit encore pratiquée. Ces hommes vêtus de orange ou couverts de cendres ont renoncé au monde matériel pour une vie d’itinérance à la recherche de l’illumination spirituelle. Ils sont considérés comme des Dieux, chacun détenteur d’un pouvoir unique selon les pénitences plus ou moins violentes qu’il s’inflige. Les pèlerins viennent chercher auprès d’eux la bénédiction, et parfois une réponse divine à leurs problèmes, contre donation.

Mais la Maha Kumbha Mela c’est aussi une grande foire, nourrie d’attractions, où chaque ‘akhara’ (secte) tente d’attirer les fidèles. Et qui génère un véritable business. Au cours de son immersion, Diego assistera notamment à l’initiation des nouveaux Sâdhus de la Juna Akhara, l’Akhara la plus ancienne et la plus importante.

Et il plongera bien sûr lui même dans le Gange lors du Bain Royal, le 10 février, bain le plus sacré de toute la Maha Kumbha Mela. 30 millions de personnes se sont baignées ce jour-là.

« Les Nouveaux Explorateurs »: Diego Buñuel en Amérique Centrale, le 27/01 à 15h15 sur CANAL+

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les 7 pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre.

En 6 pays (nous excluons le Bélize) et 6 sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les Etats-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression. Ainsi en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin. Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes. La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

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[Semaine américaine sur Canal+] « Diego Buñuel aux USA », le 07/11 à 23h05 sur Canal+ Décalé (rediffusion)

Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.
Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.
Alors rejoignez Diego dans ce documentaire « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique », à voir le 21/10 à 15h sur CANAL +

Après avoir baroudé dans 25 pays, au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison des Nouveaux Explorateurs aux confins de la planète, dans les zones interdites. Ce sont des lieux peu connus et c’est à peine si des étrangers s’y sont risqués. Les conditions y sont extrêmes et l’environnement inhospitalier voire mortel. La vie de ceux qui s’y rendent est un combat de tous les instants.

Rejoignez Diego dans ces expériences du bout du monde au côté de caractères d’exception, tandis qu’il se surpasse et s’adapte à la rigueur qui l’entoure pour découvrir les contraintes et les victoires quotidiennes.

Arriver sur les plages de Cape Town avant de se lancer dans l’aventure du Grand Froid n’est pas ce que Diego avait imaginé comme point de départ d’une expédition en Antarctique.

Et pourtant c’est en Afrique du Sud que Diego embarquera pour 6h d’un vol international d’un autre genre, à bord d’un Ilyushin76 qui l’emmènera sur une piste d’atterrissage glacée de 300m de long sur la base aérienne de Novo, aux abords de la base russe de Novolazaresvskaya. Emmitouflé dans ses vêtements polaires et en attendant d’aller rejoindre la base Princess Elizabeth, Diego ira se restaurer et tentera de rentrer en contact avec les scientifiques russes qui sont installés sur cette base.

Un nouveau vol de 90 minutes l’emmènera enfin à bon port sur la base Princess Elizabeth, à l’est de l’Antarctique, à 1390m d’altitude, sur la terre de la Reine-Maud, à 180kms de la côte, à Utsteinen.

En 1959, douze Etats signe un traité sur l’Antarctique: l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’URSS (actuelle Russie). En 2010, le traité compte quarante-cinq États signataires. Ce traité donne au continent un statut particulier : les activités militaires y sont interdites ainsi que l’exploitation des ressources minérales sauf celles qui sont menées à des fins scientifiques.

Après deux jours de briefing intense sur les procédures strictes liées à l’environnement (hostile et fragile), une visite médicale de contrôle et un entrainement liées aux techniques de survies et de sécurité dans la région, Diego prendra alors toute la mesure de l’enfermement auquel il va devoir se confronter pendant 21 jours.

Construite lors de l’année polaire internationale 2007/2008, la base Princess Elizabeth remplace la base Roi-Baudoin abandonnée en 1968 par manque de budget. Diego nous la fait visiter. Equipée d’un site d’observation météorologique et de deux plateformes d’analyses chimiques de l’atmosphère et de géophysique, la base Princess Elizabeth a pour spécificité de recycler entièrement ses déchets et de n’utiliser que les énergies renouvelables, solaire et éolienne. Les matériaux et les technologies choisis respectent les principes de l’éco-construction afin de réduire l’impact environnement et se targuer d’être la seule station « Zéro émission ».

Diego va donc apprendre à vivre en totale immersion entouré de scientifiques et de pingouins sur une superficie de 14 millions de km2, soit les Etats-Unis et l’Europe réunis, à 98% recouverte de glace, au cœur du continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux, bref dans le plus grand désert du monde.

Rejoignez Diego dans sa quête contemplative à la recherche de la grande ourse, à l’origine du terme Antarctique (opposé à la petite ours, référence à la constellation indiquant le nord), sur les traces de Dumont D’Urville quelques 172 années après que le premier explorateur (français) ait planté un drapeau sur cette incroyable réserve naturelle.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique », à découvrir dimanche 21 octobre à 15h sur CANAL +

« NE DITES PAS A MA MERE … que je suis en SOMALIE », un film de Diego Bunuel, le 3/07 à 15h05 sur CANAL+

Après avoir baroudé au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison de “Ne le dites pas à ma mère” en Somalie

Pirates, Anarchie, extrêmisme islamique, autant de funestes raisons pour la Somalie de faire les gros titres des journaux internationaux. Ce pays africain est en passe de gagner le titre “d’Etat à la dérive”. Il n’existe plus de gouvernement centralisé depuis 1991. La vacance du pouvoir a permis l’implantation de milices Islamistes dans les rues et la piraterie a pris la mer en otage.

Et comme si cela ne suffisait pas, le pays a été accablé par des sécheresses et des famines qui ont engendrées une crise humanitaire sans précédent. Quant à la communauté internationale sa présente est discrete et ses efforts pour ramener l’ordre d’un succès limité.

Dans cet épisode de “Ne le dites pas à ma mère”, Diego fait un retour aux sources en tant que reporter de guerre pour prendre à bras le corps un sujet que très peu de journalistes ont eu l’opportunité ou le désire d’explorer.

Moulé dans son gilet pareballes, Diego se frotte à quelques échanges de tirs fournis et apprend à vivre avec les obstacles infranchissables que les somaliens ont à subir tous les jours. Mais à sa grande surprise, il va également partager, en cours de route. de délicieux moments, rigoler parfois et découvrir quelques trésors cachés.

En compagnie de son guide qui assure également sa sécurité, Diego débute son voyage en rencontrant le General Inda Ade sur la ligne de Front de Mogadishu.

Entre deux balles perdues, Diego apprend que le Général dirige actuellement une milice privée. A l’heure du rendez vous, ils se battent auprès de l’Union Africaine (troupes pro-gouvernementales) et contre la milice islamiste la plus puissante, Al Shabab. Diego prend un cours intensif en accéléré sur la guerre civile qui déchire la Somalie depuis 20 ans, au cours duquel il comprend qu’il s’agit avant tout de sauver sa peau.

Diego visite ensuite le quartier géneral de la plus grosse station de Radio en Somalie et réalise que la guerre se joue à tous les niveaux, et même sur les ondes.

Il fait la connaissance de jeunes et courageuses journalistes dont Sagal Said, qui consacre sa vie à la radio afin de preserver un semblant de liberté d’expression dans le pays. Du fait des menaces de mort, Saggal et ses collègues se doivent de vivre sur leur lieu de travail. Ils ne peuvent pas rentrer chez eux, voir leur famille et Diego comprend alors qu’il ne leur est pas possible non plus d’avoir une vie amoureuse ou de rencontrer leur petit ami. Diego découvrira également un trésor incroyable dans les archives musicales et orales de la radio que les employés s’évertuent à protéger par tous les moyens.

Désireux d’enquêter plus avant sur le problème croissant de la piraterie, Diego rencontre le Colonel Hassan du port de Mogadishu. Le colonel est un ancien de la marine qui se souvient du temps où Mogadishu était réputée pour ses boites de nuits et non ses couvres feux. Rappelé de sa retraite pour reconstruire la marine somalienne, sa flotte n’a pas pris la mer depuis 1991 et ses barques ressemblent plus à des épaves qu’à des bateaux.

Son avant dernier arrêt sera pour la région du Puntland et ne se fera non sans peine au vue de l’état calamiteux de l’avion qui l’y mène. Le Puntland est devenu le quartier général de la piraterie. Il y rencontre le maire de la ville de Bosasso et apprend la façon dont une bande de canailles désordonnées a réussi à mettre à mal la marine marchande internationale. Au cours de sa visite dans la plus grande prison de la région, il rencontre un capitaine et son gang de pirates, emprisonnés à vie, qu’ il ne manquera pas de taquiner et eux de moquer en retour de son intrépidité insousciente.

Il achève son voyage par une visite guidée d’un sanctuaire archéologique néolithique unique, Laas Gaal, au Somaliland, un trésor méconnu que Diego découvrira en compagnie de la très charmante Sada Mire, la seule archéologue de tout le pays.

Rejoignez Diego dans une aventure dense, exaltante et à la fois choquante, une dans une des régions les plus dangereuses au monde. “Ne le dites pas à ma mere que je suis en Somalie” est un documentaire à ne manquer sous aucun prétexte.

Diego Buñuel en quelques mots

Diego Buñuel est grand reporter. Formé au journalisme et aux sciences politiques à l’Université de Chicago, il intègre rapidement la rédaction du Chicago Tribune. Spécialiste du fait divers, il y apprend l’art de raconter des histoires. En 2000, il rentre en France pour effectuer son service militaire à Sarajevo… Une expérience qui l’oriente vers le reportage de guerre. De retour en France, il intègre la rédaction de l’Agence Capa. Aujourd’hui, Diego Buñuel affirme sa position d’auteur avec la série documentaire « Ne dites pas à ma mère… » et présente Les Nouveaux Explorateurs.

Suivez les reporters de « Boomerang, la puce à l’oreille » en Inde, au Congo, en Chine … et découvrez les secrets de votre téléphone portables ! La suite c’est ce soir sur Canal+

Bertrand Coq au Congo, Anthony Dufour en Chine et Sabrina Van Tassel en Inde, tous sont partis sur les traces d’un objet aujourd’hui devenu incontournable : le téléphone portable

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

FICHE TECHNIQUE
Titre : Boomerang
Format : Documentaire
Durée : 90‘ HD Réalisation : Diego Buñuel, Bertrand Coq, Sabrina Van Tassel et Anthony Dufour
Production : Explorer/Capa

LES REALISATEURS

CONGO
Bertrand Coq est grand reporter. Il a commencé dans la profession chez TF1 il y a 30 ans. Couvert quasiment tous les conflits de ce dernier quart de siècle (et quelques catastrophes…), notamment pour La Cinq et France 2. Il a remporté de nombreux prix pour son travail, dont le Prix Albert Londres 2003, le Prix Bayeux, le Prix du Scoop d’Angers. Il est aujourd’hui journaliste indépendant et producteur.

CHINE
Anthony Dufour débute sa carrière en presse écrite et en radio avant de devenir le correspondant de TF1 à Lille et Bruxelles. A partir de 1998, il prend la direction de la rédaction de l’agence de presse INTERNEPtv. Fin 2002 il crée Hikari, agence audiovisuelle française spécialiste de l’Asie, où elle produit des reportages et documentaires destinés aux diffuseurs européens.
Anthony Dufour s’est impose dans les médias français comme spécialiste de l’Asie. Il a réalisé plusieurs dizaines de documentaires en Chine, au Japon et en Corée. Plusieurs de ces films évoquent les conditions complexes du développement chinois sur les plans politique, économique ou géo-politique. Les films d’Anthony Dufour ont été primés dans plusieurs festivals à Genève (Droits de l’Homme), Toronto, ainsi qu’au Festival International du Grand Reportage.

INDE
Après avoir réalisé son premier court-métrage de cinéma en 2002, Sabrina Van Tassel se lance dans le documentaire et le reportage. Journaliste reporter, elle signe avec l’agence Capa une vingtaine de reportages pour les émissions « L’Effet papillon » sur Canal+ et « Envoyé spécial » sur France 2. Simultanément, elle poursuit sa carrière de réalisatrice de documentaires : Mariées pour le pire (2004), Les soldats perdus de Tsahal (2008) et La Tribu de Rivka (2010).

Diego Buñuel présente « Boomerang, la puce à l’oreille », un doc diffusé le 21/03 sur Canal+

« Boomerang, La puce à l’oreille » est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui décrypte un monde globalisé dans lequel nos comportements en tant que consommateurs ont des conséquences insoupçonnées.

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille », un documentaire d’un nouveau genre présenté par Diego Buñuel, le 21/03 à 20h55 sur CANAL+

Dans un monde globalisé, nos actes de consommateurs ont des conséquences insoupçonnées ; le téléphone portable en est un exemple éloquent. Diego Buñuel, entouré de trois reporters, part à la découverte des pays, des matériaux, des enjeux et surtout des hommes qui se cachent derrière ce gadget désormais indispensable

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille »

Boomerang est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, matériaux, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce gadget qui a su se rendre indispensable en si peu de temps.

D’une durée de 90’, Boomerang est en fait divisé en trois fois 26’ incarnés par trois journalistes aux styles très différents.

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

Mais là où Boomerang se démarque de l’habituelle litanie de tragédie humaine et écologique que provoque notre consommation effrénée de gadgets électroniques, c’est que Diego veut surtout offrir au téléspectateur des solutions concrètes.

C’est pour cela qu’entre chaque 26’ il nous embarque avec son style détendu et informel pour une petite virée en Europe (Londres, Amsterdam, Berlin et Paris) afin de nous offrir les clés d’un futur meilleur dans un monde qui paraît parfois si implacable.

DIFFUSION : LE 21 MARS à 20h50 sur CANAL+

NE DITES PAS À MA MÈRE que je suis aux USA : Diego Buñuel vous emmène dans le « Wild wild West », dans Les Nouveaux Explorateurs le 26/02 à 15h05 sur Canal +!

Après avoir baroudé au cœur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego Buñuel s’aventure dans cette nouvelle saison de “Ne dites pas à ma mère” dans les” terra incognita”.

Il est certainement devenu difficile de trouver un lieu vierge de toute topographie à l’âge de Google Maps et du GPS, et pourtant Diego va s’attacher à vous montrer que ça n’est pas que l’emplacement d’un pays sur une carte qui définit sa place dans le monde. Ainsi il existe de nombreuses histoires qu’il nous reste encore à découvrir. Au cours de cette nouvelle saison de “Ne dites pas à ma mère”, Diego va s’immerger dans 5 pays que vous pensez surement connaitre mais qui pourtant restent, sur plein de points, inconnus.

NE DITES PAS À MA MÈRE que je suis aux USA…
Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.

Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue. Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.

Alors rejoignez Diego dans ce dernier opus de la saison 4 de « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.