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Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Corée du Sud, le 17/11 à 15h10 sur Canal+

Pour sa troisième exploration musicale, David nous emmène au pays de Psy, le chanteur au plus de un milliard de vues sur YouTube, à l’heure où la K-pop (musique pop coréenne) s’invite dans presque tous les pays du Monde. Une déferlante qui ne doit rien au hasard, ni au rythme chaloupé de cette musique certes entêtante, mais bien à une véritable volonté politique de ce petit pays de 49 millions d’habitants, qui a fait de sa musique (et plus largement de sa culture) une arme d’exportation massive.

C’est au son du clairon et au sein de… l’Armée que David débute son voyage, aux alentours de Séoul. Une étape importante pour bien comprendre ce pays coupé en deux, en guerre avec son voisin du nord depuis 60 ans. C’est pourquoi en Corée, le service militaire est obligatoire et dure 2 ans. Pour l’accueillir, quoi d’autre que le bataillon des musiciens ? Et pour l’initier : un conscrit pas comme les autres, une star de K-pop !

A ses côtés, David fait ses gammes à l’orchestre de l’Armée, l’un des orchestres classiques les plus réputés du pays, puis il revêt le costume traditionnel de Daechwita, une musique militaire traditionnelle jouée lors des cérémonies officielles.

Car l’Armée ne se contente pas de défendre un pays en guerre : elle défend également le riche patrimoine culturel coréen.

À Séoul, David rencontre ensuite une troupe de danseuses Nord Coréennes, le Pongyang Art Group. Des artistes qui ont fui la dictature pour trouver refuge dans le monde libre, de l’autre côté de la frontière. Toutes ont fait un très long voyage, et laissé derrières elles un pan de leur vie, et surtout leurs familles.

Le Pyongyang Art Group est pour elles plus qu’une troupe : une nouvelle famille, un moyen de gagner leur vie, mais aussi un pont entre deux cultures. Deux cultures unifiées du temps où le nord et le sud ne faisaient qu’un pays, mais aujourd’hui si différentes. Pour Kim, la chorégraphe du groupe, la troupe de danse est ainsi un moyen de rapprocher les habitants du nord de ceux du sud, en prévision du jour tant espéré où la réunification se fera…

Un peu plus loin dans Séoul, David pénètre un univers à mille lieues de celui de ces danseuses : la Def Company est une école de Kpop, mais aussi un label. Dans le domaine de la musique comme dans celui de l’industrie, la Corée a su imposer en à peine 30 ans un savoir-faire redoutable. Ainsi ce petit pays inonde-t-il aujourd’hui le monde entier de ses artistes pensés, calibrés et vendus… comme des produits de consommation.

David débute sa visite par les studios où il rencontre un jeune groupe emblématique de cette vague, créé de toute pièce il y a un an. Les GODDESS rassemblent 4 filles âgées de 16 à 23 ans dont la Def Company a pris les carrières mais aussi les vies en main. Ces adolescentes n’ont par exemple pas le droit de sortir avec des garçons. Après un petit bœuf avec les GODDESS, David s’essaie aux cours de danse que propose l’école. Car la Def Company c’est aussi un conservatoire des temps modernes, dont le but est de préparer des hordes de jeunes aux castings hebdomadaires des labels de Kpop. Ils sont des centaines à venir plusieurs heures par jour, 7 jours sur 7, dans le but de devenir, peut-être, un jour, les futurs GODDESS.

La société coréenne est ultra-compétitive, et ‘travailler dur’ est une notion que l’on apprend très jeune. Ce n’est pas pour rien que les interprètes classiques coréens sont régulièrement en tête des palmarès des grands concours internationaux.

Dans ce pays où la musique classique est un moyen d’élévation sociale, presque tous les enfants apprennent d’un instrument dès leur plus jeune âge, mais seuls les plus persistants atteignent les sommets. Michelle peut en témoigner : à 6 ans elle n’en est pas à son premier concert de violon, et elle enchaîne les concours. David passe une journée auprès de cette enfant prodige et de sa maman – et coach, afin de découvrir les clefs de la réussite à la coréenne : rigueur et discipline.

C’est dans la campagne coréenne, au sud de la capitale, que David termine son périple. Il n’était pas question de quitter le pays sans s’initier au Taekkyon, un art martial coréen à mains nues vieux de presque 2000 ans qui a la particularité de ressembler à de la danse et de se pratiquer en musique. L’occasion pour David de jouer un peu de gong, et de prendre quelques coups…

[Semaine américaine sur Canal+] « Diego Buñuel aux USA », le 07/11 à 23h05 sur Canal+ Décalé (rediffusion)

Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.
Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.
Alors rejoignez Diego dans ce documentaire « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.

Suivez les reporters de « Boomerang, la puce à l’oreille » en Inde, au Congo, en Chine … et découvrez les secrets de votre téléphone portables ! La suite c’est ce soir sur Canal+

Bertrand Coq au Congo, Anthony Dufour en Chine et Sabrina Van Tassel en Inde, tous sont partis sur les traces d’un objet aujourd’hui devenu incontournable : le téléphone portable

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

FICHE TECHNIQUE
Titre : Boomerang
Format : Documentaire
Durée : 90‘ HD Réalisation : Diego Buñuel, Bertrand Coq, Sabrina Van Tassel et Anthony Dufour
Production : Explorer/Capa

LES REALISATEURS

CONGO
Bertrand Coq est grand reporter. Il a commencé dans la profession chez TF1 il y a 30 ans. Couvert quasiment tous les conflits de ce dernier quart de siècle (et quelques catastrophes…), notamment pour La Cinq et France 2. Il a remporté de nombreux prix pour son travail, dont le Prix Albert Londres 2003, le Prix Bayeux, le Prix du Scoop d’Angers. Il est aujourd’hui journaliste indépendant et producteur.

CHINE
Anthony Dufour débute sa carrière en presse écrite et en radio avant de devenir le correspondant de TF1 à Lille et Bruxelles. A partir de 1998, il prend la direction de la rédaction de l’agence de presse INTERNEPtv. Fin 2002 il crée Hikari, agence audiovisuelle française spécialiste de l’Asie, où elle produit des reportages et documentaires destinés aux diffuseurs européens.
Anthony Dufour s’est impose dans les médias français comme spécialiste de l’Asie. Il a réalisé plusieurs dizaines de documentaires en Chine, au Japon et en Corée. Plusieurs de ces films évoquent les conditions complexes du développement chinois sur les plans politique, économique ou géo-politique. Les films d’Anthony Dufour ont été primés dans plusieurs festivals à Genève (Droits de l’Homme), Toronto, ainsi qu’au Festival International du Grand Reportage.

INDE
Après avoir réalisé son premier court-métrage de cinéma en 2002, Sabrina Van Tassel se lance dans le documentaire et le reportage. Journaliste reporter, elle signe avec l’agence Capa une vingtaine de reportages pour les émissions « L’Effet papillon » sur Canal+ et « Envoyé spécial » sur France 2. Simultanément, elle poursuit sa carrière de réalisatrice de documentaires : Mariées pour le pire (2004), Les soldats perdus de Tsahal (2008) et La Tribu de Rivka (2010).

Diego Buñuel présente « Boomerang, la puce à l’oreille », un doc diffusé le 21/03 sur Canal+

« Boomerang, La puce à l’oreille » est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui décrypte un monde globalisé dans lequel nos comportements en tant que consommateurs ont des conséquences insoupçonnées.

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille », un documentaire d’un nouveau genre présenté par Diego Buñuel, le 21/03 à 20h55 sur CANAL+

Dans un monde globalisé, nos actes de consommateurs ont des conséquences insoupçonnées ; le téléphone portable en est un exemple éloquent. Diego Buñuel, entouré de trois reporters, part à la découverte des pays, des matériaux, des enjeux et surtout des hommes qui se cachent derrière ce gadget désormais indispensable

Découvrez « Boomerang, la puce à l’oreille »

Boomerang est un documentaire d’un genre nouveau dans lequel Diego Buñuel s’entoure de reporters de choix pour nous emmener aux quatre coins de la planète sur les traces de l’un des objets les plus vendus au monde : le téléphone portable.

Un voyage haletant qui vous fera découvrir les pays, matériaux, enjeux et surtout les hommes qui se cachent derrière ce gadget qui a su se rendre indispensable en si peu de temps.

D’une durée de 90’, Boomerang est en fait divisé en trois fois 26’ incarnés par trois journalistes aux styles très différents.

Bertrand Coq, grand reporter, entraîne les téléspectateurs dans les mines du Congo, où une guerre sans merci fait rage pour le contrôle des minerais essentiels à l’industrie des portables.

Ensuite Anthony Dufour infiltre les usines infernales de Shenzhen en Chine où des générations sacrifiées de travailleurs œuvrent sans relâche pour produire 20 téléphones chaque seconde.

Enfin Sabrina Van Tassel s’enfonce dans les alentours de Delhi en Inde, où des enfants travaillent dans des conditions sanitaires précaires pour recycler des millions de téléphones portables qui arrivent par containers depuis l’occident.

Mais là où Boomerang se démarque de l’habituelle litanie de tragédie humaine et écologique que provoque notre consommation effrénée de gadgets électroniques, c’est que Diego veut surtout offrir au téléspectateur des solutions concrètes.

C’est pour cela qu’entre chaque 26’ il nous embarque avec son style détendu et informel pour une petite virée en Europe (Londres, Amsterdam, Berlin et Paris) afin de nous offrir les clés d’un futur meilleur dans un monde qui paraît parfois si implacable.

DIFFUSION : LE 21 MARS à 20h50 sur CANAL+