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Les Nouveaux Explorateurs : Sebastian Perez au Cameroun, le 01/12 à 15h sur Canal+

Un documentaire de 52′ réalisé par Sebastian Perez Pezzani

En 2008, les émeutes de la faim font plus d’une centaine de morts au Cameroun. Tout cela parce que le prix du blé a augmenté. Le blé, un produit de première nécessité que le pays est obligé d’importer.

Cinq ans plus tard, la jeunesse camerounaise a compris qu’il fallait faire contre mauvaise fortune système D. Quand on ne peut pas se payer quelque chose, il faut le produire soi-même avec ce que l’on a à portée de main.

Sebastian Perez fait le tour du pays à la rencontre des rois de la débrouille. Entre Dorothy qui fabrique des pâtes au manioc, Valentin qui élabore des meubles en cornes de bœuf, Fabrice qui a inventé la machine à déplumer les poulets, et l’incroyable machine à éplucher les patates, c’est un regard différent et amusant que Sebastian porte sur ce pays qui compte parmi les plus pauvres du monde.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters le 16/12, à 15h sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters bientôt sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

[Semaine américaine sur Canal+] « Diego Buñuel aux USA », le 07/11 à 23h05 sur Canal+ Décalé (rediffusion)

Les États Unis sont la dernière super puissance mondiale telle qu’elle était définie du temps de la guerre froide et sont peuplés de plus de 300 millions d’habitants.
Diego s’est attaché dans cet épisode à visiter une région peu connue du grand public, située à l’ouest du Mississippi, pour aller à la rencontre de l’essence de ce qui a fait la gloire des États-Unis d’Amérique… Alors que l’Amérique est en guerre depuis 10 ans et son économie est touchée de plein fouet par la récession, des voix politiques et morales divergentes émergent à travers le pays.

Son premier arrêt sera pour Brownsville, la ville située le plus au sud de l’État du Texas, à la frontière du Mexique. Cette ville est l’épicentre d’une bataille qui fait rage autour d’un mur de 6 mètres de haut érigé par le Département de la Sécurité Nationale pour faire face à l’immigration illégale et le trafic de drogue.
Ce mur–clôture a mis de fait à l’écart de nombreux américains et 20 000 hectares de terre américaine dans une zone que l’on peut qualifier de no man’s land.

Diego fait la connaissance du patron d’un club de golf dont le terrain est traversé en son milieu par le mur rendant son entreprise quasi moribonde. Il partira par la suite à la rencontre d’un fermier et de son fils dont les terres sont maintenant essentiellement situées dans cette zone tampon. Ils sont les grands perdants des ramifications politiques et pratiques des solutions prises pour tenter d’endiguer un des soucis majeurs américains.

Diego part pour Las Vegas rencontrer le journaliste Matt O’ Brien qui intervient au près d’une communauté de sans papiers vivant dans les canaux d’évacuation situés au dessous de la fameuse promenade bling-bling de Las Vegas.
Au cours de la visite de ces tunnels désolés, Diego rencontre deux d’entre ceux qui ont tout perdu dans les vices dans lesquels Vegas les a entrainé. Ces campements sont extrêmement dangereux lorsque les eaux de pluie font rage et déferlent dans ces tunnels quoiqu’il en soit habités par un milliers de sans abris.

Seattle est très certainement plus connue pour être la ville mère de Starbucks et Microsoft, sa vue “carte postale” et ses précipitations ininterrompues, elle restera pour Diego la ville où il aura patrouillé avec un super héros. Après Minuit, Diego fait la rencontre de Phoenix Jones et les Superhéros de la ville de la pluie, une bande qui pourrait sortir tout droit d’une collection Marvel. Ils les accompagnera tout au long de la nuit dans leur tournée anti-vandalisme et comportement non civique mais aussi pour contrer la revente de drogue à la sauvette.

A proximité de la ville de Truth and Consequences au Nouveau Mexique, une surprise sans précédent trône au milieu du désert. Ça n’est pas un plateau de cinéma hollywoodien, c’est le premier aéroport commercial au monde. Pour 140 000 euros quiconque disposant d’une santé correcte, peut s’acheter un billet pour aller dans l’Espace. Diego visite le chantier et apprend les modalités du trajet spatial pour les futurs voyageurs. Si les promesses d’un voyage dans l’espace sont suffisantes pour certains passionnés, c’est un espoir d’embauche, de boom économique et de futur pour cet État.

Aucune visite de l’Ouest Américain n’aurait pu être considérée comme achevée sans un rodéo et des cowboys dans les alentours de Denver. Un rodéo pas comme les autres car il s’agit d’un rodéo homosexuel avec tout le folklore habituel et quelques jeux décalés au milieu.

Diego rencontre les fondateurs de cet évènement et parle avec eux des changements et de l’évolution positive dans l’attitude de la population vis à vis des homosexuels et des cowboys gays.

Pour finir, Diego, prend la vague au côté d’une association caritative AmpSurf. Des handicapés et notamment 70% de vétérans de la guerre en Irak, viennent se ressourcer et reprendre confiance en eux sur les plages californiennes.

Diego surfe avec Dana Cummings, le fondateur de ce camp qui a perdu une jambe suite à un accident de voiture. Il enseigne la persévérance pour reprendre confiance en soi.
Alors rejoignez Diego dans ce documentaire « Ne dites pas à ma mère que je suis reparti… au Far West” à la rencontre de ces Américains qui font que leur pays est unique en son genre.

« NE DITES PAS A MA MERE … que je suis en SOMALIE », un film de Diego Bunuel, le 3/07 à 15h05 sur CANAL+

Après avoir baroudé au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison de “Ne le dites pas à ma mère” en Somalie

Pirates, Anarchie, extrêmisme islamique, autant de funestes raisons pour la Somalie de faire les gros titres des journaux internationaux. Ce pays africain est en passe de gagner le titre “d’Etat à la dérive”. Il n’existe plus de gouvernement centralisé depuis 1991. La vacance du pouvoir a permis l’implantation de milices Islamistes dans les rues et la piraterie a pris la mer en otage.

Et comme si cela ne suffisait pas, le pays a été accablé par des sécheresses et des famines qui ont engendrées une crise humanitaire sans précédent. Quant à la communauté internationale sa présente est discrete et ses efforts pour ramener l’ordre d’un succès limité.

Dans cet épisode de “Ne le dites pas à ma mère”, Diego fait un retour aux sources en tant que reporter de guerre pour prendre à bras le corps un sujet que très peu de journalistes ont eu l’opportunité ou le désire d’explorer.

Moulé dans son gilet pareballes, Diego se frotte à quelques échanges de tirs fournis et apprend à vivre avec les obstacles infranchissables que les somaliens ont à subir tous les jours. Mais à sa grande surprise, il va également partager, en cours de route. de délicieux moments, rigoler parfois et découvrir quelques trésors cachés.

En compagnie de son guide qui assure également sa sécurité, Diego débute son voyage en rencontrant le General Inda Ade sur la ligne de Front de Mogadishu.

Entre deux balles perdues, Diego apprend que le Général dirige actuellement une milice privée. A l’heure du rendez vous, ils se battent auprès de l’Union Africaine (troupes pro-gouvernementales) et contre la milice islamiste la plus puissante, Al Shabab. Diego prend un cours intensif en accéléré sur la guerre civile qui déchire la Somalie depuis 20 ans, au cours duquel il comprend qu’il s’agit avant tout de sauver sa peau.

Diego visite ensuite le quartier géneral de la plus grosse station de Radio en Somalie et réalise que la guerre se joue à tous les niveaux, et même sur les ondes.

Il fait la connaissance de jeunes et courageuses journalistes dont Sagal Said, qui consacre sa vie à la radio afin de preserver un semblant de liberté d’expression dans le pays. Du fait des menaces de mort, Saggal et ses collègues se doivent de vivre sur leur lieu de travail. Ils ne peuvent pas rentrer chez eux, voir leur famille et Diego comprend alors qu’il ne leur est pas possible non plus d’avoir une vie amoureuse ou de rencontrer leur petit ami. Diego découvrira également un trésor incroyable dans les archives musicales et orales de la radio que les employés s’évertuent à protéger par tous les moyens.

Désireux d’enquêter plus avant sur le problème croissant de la piraterie, Diego rencontre le Colonel Hassan du port de Mogadishu. Le colonel est un ancien de la marine qui se souvient du temps où Mogadishu était réputée pour ses boites de nuits et non ses couvres feux. Rappelé de sa retraite pour reconstruire la marine somalienne, sa flotte n’a pas pris la mer depuis 1991 et ses barques ressemblent plus à des épaves qu’à des bateaux.

Son avant dernier arrêt sera pour la région du Puntland et ne se fera non sans peine au vue de l’état calamiteux de l’avion qui l’y mène. Le Puntland est devenu le quartier général de la piraterie. Il y rencontre le maire de la ville de Bosasso et apprend la façon dont une bande de canailles désordonnées a réussi à mettre à mal la marine marchande internationale. Au cours de sa visite dans la plus grande prison de la région, il rencontre un capitaine et son gang de pirates, emprisonnés à vie, qu’ il ne manquera pas de taquiner et eux de moquer en retour de son intrépidité insousciente.

Il achève son voyage par une visite guidée d’un sanctuaire archéologique néolithique unique, Laas Gaal, au Somaliland, un trésor méconnu que Diego découvrira en compagnie de la très charmante Sada Mire, la seule archéologue de tout le pays.

Rejoignez Diego dans une aventure dense, exaltante et à la fois choquante, une dans une des régions les plus dangereuses au monde. “Ne le dites pas à ma mere que je suis en Somalie” est un documentaire à ne manquer sous aucun prétexte.

Diego Buñuel en quelques mots

Diego Buñuel est grand reporter. Formé au journalisme et aux sciences politiques à l’Université de Chicago, il intègre rapidement la rédaction du Chicago Tribune. Spécialiste du fait divers, il y apprend l’art de raconter des histoires. En 2000, il rentre en France pour effectuer son service militaire à Sarajevo… Une expérience qui l’oriente vers le reportage de guerre. De retour en France, il intègre la rédaction de l’Agence Capa. Aujourd’hui, Diego Buñuel affirme sa position d’auteur avec la série documentaire « Ne dites pas à ma mère… » et présente Les Nouveaux Explorateurs.

« D comme Débrouille… Au Kenya » de Sebastian Perez Dimanche 27/03 à 15h00 sur Canal+

On a tout vu et tout lu sur le Kenya : ses safaris, ses guerriers Masaïs, ses paysages, son histoire. De Joseph Kessel aux reportages animaliers le Kenya est un des pays les plus connus du monde.
En revanche il y a une chose que nous ne savons pas.

C’est que les Kenyans sont considérés par le reste de l’Afrique (et ce n’est pas rien) comme les maîtres du système D.

Si la fabrication d’artisanat à l’aide de canettes de soda, sac en plastiques, pneus de voiture fût un temps leurs spécialités, ils sont aujourd’hui passés à la vitesse supérieure.

On parle maintenant d’aviation, d’énergies renouvelables et de téléphonie.

Sebastian Perez Pezzani part rencontrer les avant-gardistes de la débrouille et les rois de l’astuce et nous propose un voyage au Kenya comme vous ne l’avez pas vu.