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Au sommaire de l’Effet Papillon du 08/03 à 13h40 sur CANAL+

« QUI SE CACHE DERRIERE LES MILICES PRO-RUSSES ? » – Un sujet de Benoit Chaumont et Xavier Luizet

La Crimée va-t-elle faire sécession ? Avant qu’il ne soit trop tard et en attendant que la population se prononce par référendum à la fin du mois sur l’autonomie de ces 27.000 KM2 de territoire, les pro-russes ont pris position… Les milices tiennent la rue, elles ont encerclé le parlement et verrouillé tous les axes stratégiques. Mais, qui sont ces hommes qui ne jurent que par la Sainte Russie ? Papillon est allé enquêter.

« LE MILLIARDAIRE QUI REVAIT D’UNE FILLE HETERO » – Un sujet d’Edouard Bonnamour

100 millions d’euros, c’est la dote qu’offre un magnat chinois de l’immobilier au premier pékin qui saura séduire, et surtout épouser sa fille… Le défi n’est pas mince. La promise a une plastique de papier glacé, un QI de compétition, un tempérament incorruptible, et un amour sans borne pour sa femme, oui sa femme… Depuis 9 ans, Gigi Chao, 32 ans, file le parfait amour, et prime au mariage ou pas, elle n’est pas prête à céder, même si les aspirants millionnaires se bousculent au portillon pour lui conter fleurette.

« LE TUEUR D’ADO FAIT SON BUSINESS » – Un sujet de Cyprien d’Haese

Direction la Floride. Au pays du capitalisme sauvage, tout s’achète et tout se vend… même la mort. La preuve : Georges Zimmerman. L’Homme, qui s’est fait connaître en tuant un adolescent noir, un soir de février 2012, fait aujourd’hui profession de « people ». Acquitté du meurtre de Trayvon Martin, Georges Zimmerman, loin de faire profil bas, cherche les caméras. Il s’est recyclé dans la boxe, avec l’aide d’un agent poids-lourd, histoire d’être bien au centre du ring médiatique.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

La guerre contre les cartels mexicains finira-t-elle un jour ?

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

Enquêtes criminelles : « Les maçons de l’horreur », le 13/11 à 20h45 sur W9

« Enquêtes criminelles : Les maçons de l’horreur » – Un documentaire de Louis-Mathieu Nivôse

Pourquoi donc le téléphone sonne-t-il dans le vide depuis 15 jours chez Jocelyne et Jean-Pierre Saint Aubert, un couple de retraités mosellans qui a déménagé dans l’Aude ?

Olivier, le fils de Jocelyne est inquiet. Le 19 avril 2008, il alerte les gendarmes de Ginestas qui, face à l’absence prolongée du couple, finissent par entrer dans la maison.

La perquisition au domicile des retraités va faire basculer cette simple disparition en une terrible affaire criminelle. Les papiers d’identités et les téléphones portables des retraités sont découverts dans le salon et un petit mot manuscrit, écrit d’une main tremblante : « Nous sommes pris en otage. Ils veulent nous tuer ».

Une course contre la montre commence alors pour les gendarmes, pour retrouver celui ou ceux qui ont séquestré et kidnappé Jocelyne et Jean-Paul. Un couple dont la route vient de croiser celle de l’enfer.

« Passeport pour le crime : Abidjan », un film de Lionel Langlade avec Christophe Hondelatte, le 27/09 à 22h15 sur 13ème Rue

On l’appelait la perle de l’Afrique. C’était une capitale florissante, avec ses gratte-ciels, sa bourgeoisie d’affaires et ses quartiers colorés. Abidjan : 7 millions d’habitants, et une richesse que le monde entier s’arrache : le cacao. Une guerre civile et quelques milliers de morts plus tard, Abidjan n’est que l’ombre d’elle même. Une mégapole rongée par la corruption et gangrénée par la violence…

Christophe Hondelatte a repris son Passeport pour le Crime, et c’est en Côte d’Ivoire qu’il débarque cette fois. Parce que l’Afrique de l’Ouest est sur les routes de la drogue, entre la Colombie et l’Europe, la drogue circule en grandes quantités à Abidjan. Christophe Hondelatte est avec les stups sur plusieurs grosses opérations de repérage et destruction de fumoirs clandestins.

Mais la police n’a pas toujours les moyens d’agir : Christophe Hondelatte constate que les enquêtes se perdent dans les sables, faute de carburant pour les voitures… Il est avec les journalistes de faits divers de Soir Info, le grand quotidien d’Abidjan. Avec eux, ils suit les faits divers qui émaillent l’actualité : le corps d’un bébé est retrouvé dans un sac de riz, sur un terrain vague : meurtre maniaque, ou drame de la jalousie, entre épouse régulière et maitresse attitrée ?

Christophe Hondelatte se rend en prison, et constate la promiscuité extrême qui règne entre les murs. Il est reçu avec tous les honneurs par le Commandant Wattao, ex-seigneur de guerre réintégré dans la police. Un colosse à la réputation sulfureuse : l’homme roule en Ferrari et ne se sépare jamais de son pistolet plaqué or.

Difficile d’être une femme, quand les anciens combattants désœuvrés sont tentés de faire parler les armes. La prostitution s’étale partout et Christophe Hondelatte prend la mesure des violences sexuelles qui frappent la société ivoirienne. À l’école par exemple, les viols sont monnaie courante, même au collège. Difficile de briser la loi du silence, et pourtant, chose rare, Christophe Hondelatte assistera à l’arrestation et au procès d’un directeur d’école violeur.

Abidjan est aussi la capitale des brouteurs : ces escrocs d’Internet qui rivalisent d’astuce pour soutirer de l’argent à distance. Leurs victimes sont souvent françaises, et Christophe Hondelatte suit le travail des policiers chargés de la cyber-criminalité. Il parvient aussi à rencontrer ces criminels du clavier, qui sont réputés dans toute la ville pour souvent claquer en une seule soirée le fruit de leurs arnaques.

Le sang coule , le long de la lagune, et les ivoiriens ont une spécialité, qui résiste aux criminologues : les meurtres rituels. La magie noire fait des ravages, et Christophe Hondelatte en est le témoin. Il y a cet enfant, éviscéré par son assassin, qui pour éloigner le mauvais œil a aussi bu son sang. Il y a aussi les sorciers gendarmes, qui font la chasse aux brebis galeuses dans leurs rangs et combattent les mauvais sorciers…

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Amérique Centrale », le 15/07 à 13h05 sur CANAL+

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Amérique Centrale » (rediffusion du 27/01/2013)

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les sept pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre. En six pays (nous excluons le Bélize) et six sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les États-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression ! Ainsi, en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.

Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin.

Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes.

La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

ENQUETES CRIMINELLES : « Message prémonitoire : l’affaire Flavin », un film de Laure Bessi, le 12/06 à 20h50 sur W9

Le 14 février 2000, Patrice Moulinier découvre une scène d’horreur en rentrant chez lui : sa femme, Manuella, et sa fille de 12 ans, Morgane, gisent dans une mare de sang. Abattues toutes deux d’une balle dans la tête. Leur bébé de 5 semaines, Martin, est, quant à lui, introuvable.

Kidnapping ? Folie meurtrière ? Vengeance ? Toutes les hypothèses sont envisagées. Mais c’est en fouillant la vie privée de Patrice Moulinier que les enquêteurs vont progresser. Ils découvrent que ce paisible père de famille a entretenu, dix ans plus tôt, une étrange relation sexuelle avec une certaine Simone Van Matt. Une relation particulière puisqu’elle se faisait avec la bénédiction du mari, Jean-Marie Von Matt, un riche marchand de biens, propriétaire d’un château en Dordogne et vivant en Floride.

Interrogé par les gendarmes, Patrice Moulinier va se souvenir d’une phrase prémonitoire prononcée par Jean-Marie Von Matt à la mort de son épouse : « Simone est morte, maintenant vous devez libérer son âme ». Qu’a voulu dire Jean-Marie Von Matt ?

Les enquêteurs se lancent alors dans un véritable jeu de piste entre la Suisse, l’Aveyron, la Dordogne et la Floride. Un scénario macabre se dessine peu à peu, celui d’une vengeance teintée de mysticisme ou le marchand de bien a décidé d’éliminer tous les membres de la famille de l’ancien amant de sa femme…

ENQUETES CRIMINELLES : « L’énigme du meurtre de la postière », un film d’Anne-Laure Larget, le 05/06 à 20h50 sur W9

Le 13 juin 2002, Elisabeth R., 48 ans, chef de service à la poste de Rodez, ne rentre pas du travail. Pendant une semaine, tout laisse à penser que cette mère de trois grands enfants a fait une fugue. En instance de divorce, elle a pu avoir besoin de prendre l’air ou de rejoindre un amant. D’ailleurs sa voiture est découverte à Toulouse, à proximité de la gare SNCF.

Les jours passent, l’enquête suit son court et les gendarmes finissent par douter de ce scénario, car la personnalité d’Elisabeth ne colle pas avec un départ volontaire et précipité.

Mère dévouée, elle a disparu le jour même où sa fille cadette passait son bac.

Finalement, les enquêteurs découvrent que depuis près de 20 ans, le mari de la postière menait une double vie. Petit à petit se dessine alors la thèse d’un incroyable et terrible complot familial qui conduira les gendarmes jusqu’au mari d’Elisabeth, à leur fils Hadrien, et au meilleur ami de celui-ci, Matteo.

Ce n’est que trois semaines après sa disparition que les gendarmes découvrent le corps calciné d’Elisabeth, en pleine forêt aveyronnaise.

Alors que s’est-il passé ce matin du 13 juin ? Qui a frappé à mort Elisabeth ? Son mari, à l’aide d’une pelle ? Son propre fils, qui l’aurait étouffée sur ordre du père ? Ou bien le meilleur ami de celui-ci pris d’une folie meurtrière ?

Les enquêteurs doivent démêler le vrai du faux et élucider l’énigme..

ENQUETES CRIMINELLES : « Meurtre de la banquière : Affaire Elodie Kulik », un film de Alexis De La Fontaine, le 22/05 à 20h50 sur W9

Vers minuit, le 11 janvier 2002, les pompiers de Péronne dans la Somme reçoivent un terrible appel au secours. Au bout du fil une jeune femme hurle qu’elle vient d’être enlevée. Plusieurs voix d’hommes derrière elles sont audibles, mais ses agresseurs lui arrachent son téléphone avant quelle ne puisse en dire plus…

Deux jours plus tard son corps est découvert calciné dans une décharge. C’est Elodie Kulik 23 ans, une jeune et jolie banquière de la région. Elle a été violée et étranglée. A côté de son corps les gendarmes découvrent un préservatif et un mégot.

Grâce à ces preuves l’ADN de l’un des agresseurs est identifié. Malheureusement il est inconnu des services de police… Impossible de mettre un nom dessus.

C’est le début d’une incroyable enquête qui va durer plus de dix ans. Les gendarmes ont peu de pistes. Sa famille et ses amis sont sous le choc, la jeune femme était appréciée de tous, on ne lui connaissait aucun ennemi.

Quelques heures avant le drame Élodie Kulik avait passé la soirée avec un ami au restaurant, elle avait bu un thé chez lui avant de rentrer chez elle en voiture. Son ami est mis hors de cause.

A-t-elle été suivie ? S’agit-il d’un crime de rôdeur ? A-t-elle été la proie d’un ou plusieurs prédateurs sexuels ?

L’une des pistes envisagées est celle du tueur en série Jean Paul Leconte, condamné pour deux meurtres de jeunes femmes dans la même région. Mais après vérification, l’homme est rayé de la liste des suspects. L’un des indices dont disposent les enquêteurs est le dernier appel passé par la jeune femme. L’analyse audio de cet appel permet d’affirmer que deux des hommes entendus sur l’enregistrement ont un fort accent picard. De toute évidence dans la région des gens connaissent le scénario du drame mais se taisent.

L’enquête semble dans une impasse quand en 2011 un incroyable rebondissement se produit. Pour la première fois, la justice utilise une nouvelle technique : la recherche d’ADN par parentèle. Le nom de Grégory Wiart sort. C’est bien son ADN qui a été retrouvé dans le préservatif sur la scène du crime !

Malheureusement pour l’enquête il est décédé quelques mois après le meurtre. Reste à démasquer ses complices. L’enquête sur l’entourage du jeune homme va finir par payer.

Quelques mois plus tard, Willy Bardon, un ami de Wiart est arrêté et mis en examen.

Sa voix a été reconnue par plusieurs de ses proches comme étant celle que l’on entend derrière les cris de terreurs d’Elodie Kulik dans son ultime appel à l’aide…

« ENGRENAGE INFERNAL : Rescapées d’un tueur en série », un documentaire de Coralie Chardonnet le 20/03 à 20h45 sur Planète+ Justice

Marie-Josée Gauze, victime de Patrick Tissier, et Sylvia Peromingo, victime d’Alain Pénin, ont toutes deux survécu à une agression qui aurait pu leur coûter la vie. Leurs agresseurs ont démontré par la suite qu’ils étaient capables du pire. Véritables miraculées, elles n’en sont pas moins traumatisées à vie et ont choisi de raconter l’horreur qu’elles ont vécue.

Un film de Coralie Chardonnet
Diffusion le 20 mars à 20h45 sur Planète + Justice

Au sommaire de L’Effet Papillon du 09/03 à 13h40 sur CANAL +

Vouloir le beurre et l’argent du réacteur, c’est un sujet de Marjorie Grappe et de Christophe Barreyre

Personnes endettées ou handicapés mentaux envoyés au cœur du réacteur, déchets radioactifs enterrés à la va-vite, prostitution autour du site, la mafia japonaise, les redoutables yakuzas, fait son beurre de la catastrophe de Fukushima.

L’Amérique possédée, c’est un sujet de Sabrina Van Tassel avec Charles Baget (rediffusion)

Si soudainement vous parlez à jeun une langue inconnue ou que l’eau bénite vous pique, pas besoin de chercher plus loin : vous êtes possédé par le diable… Depuis quelques mois, aux Etats-Unis, le diable gagne du terrain et les exorcistes, ces prêtres chasseurs de démons et de dollars, se multiplient comme des petits pains.

Enfants de la balle, c’est un sujet de Cyprien d’Haese

16 ans et déjà 50 assassinats au compteur. Ce jeune homme de main arrêté par la police mexicaine illustre la tendance des chefs de cartel avec les enfants ou les ados : on leur fait peur ou on en fait des tueurs.

Et comme chaque semaine, retrouvez les chroniques de l’Effet Papillon : le « chiffroscope », des réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé, réalisé par David Castello-Lopes et Léonard Cohen, et le « Planétarium » pour un tour de l’actu internationale, par David Castello-Lopes.

ENQUETES CRIMINELLES : « Le fugitif : l’affaire Cionini », un film de Bertrand Jeanneau, le 20/02 à 20h50 sur W9

Le 13 février 1996, Anne-Marie Allaix une enseignante marseillaise est abattue de cinq balles de gros calibre, dans sa voiture. Un motard lui a tiré dessus à bout portant à un feu rouge. Pour la police judiciaire, le mode opératoire porte la signature du milieu mafieux. Mais, malgré toutes leurs recherches, les policiers ne découvrent rien dans la vie d’Anne-Marie qui pourrait la relier au grand banditisme.

La victime travaillait dans un lycée dit « sensible ». Les policiers pensent alors à un différend avec un élève. Mais cette piste ne donne rien. Quelques jours plus tard, on retrouve une moto, un casque et des gants qui correspondent parfaitement à la description de plusieurs témoins du meurtre. Le propriétaire du deux roues s’appelle Antoine Cionini, 56 ans. Il est chauffeur de taxi mais c’est surtout l’ancien mari d’Anne-Marie, la victime. Il est remarié et semble mener une vie paisible…

Cependant, c’est un homme très possessif qui, après avoir été quitté par sa femme, l’a harcelée pendant dix ans. Pour les policiers, Cionini devient donc le suspect numéro un. Mais cette histoire, qui ressemble à un banal drame familial, n’en est en réalité qu’à ses débuts…

« Le fugitif : l’affaire Cionini », un film de Bertrand Jeanneau. Émission déconseillée aux moins de 10 ans.