Articles

Le documentaire « VIOL : elles se manifestent » d’Andrea Rawlins-Gaston et Stéphane Carrel relance le débat contre le viol en Suède

En novembre 2012, le documentaire « Viol : elles se manifestent » d’Andrea Rawlins-Gaston était diffusé sur France 2. Celui-ci dénonce ce crime trop souvent ignoré et impuni, en France et dans le reste du monde. Les 9 et 10 avril, la réalisatrice s’est rendue à Stockholm en Suède pour présenter son film. Sa venue était un événement et a eu un écho important dans les médias et les milieux féministes suédois. Cet événement est à l’initiative de l’ambassade de France en Suède et de l’Agence Capa.

Le 9 avril, c’est le cinéma Zita de Stockholm qui a consacré une soirée spéciale au documentaire. Le tout en présence de la ministre suédoise de la parité Mme Maria Arnholm. Après la projection, le ministère suédois de la justice a organisé un débat en présence de la réalisatrice Andrea Rawlins-Gaston, la réalisatrice Ewa Cederstam (« The Feminist Initiative ») et Carina Ohlsson, une politicienne suédoise engagée dans la lutte pour les droits des femmes.

Le 10 avril, le documentaire a été projeté au Parlement suédois devant les parlementaires. Un événement de bonne augure dans l’optique de nouvelles projections ailleurs dans le monde.

« Les toiles de la Russie », un documentaire de Stéphane Carrel à voir le 28/06 à 22h20 sur CANAL + Cinéma

Après l’Inde et l’Amérique, c’est en Russie que Stéphane Carrel poursuit son voyage à travers les Toiles du monde.

Toujours manipulé ou malmené par le pouvoir, le cinéma occupe une place à part dans ce pays. Instrument de propagande sous Lénine, censuré sous Staline, dégelé à la Perestroïka, il semble aujourd’hui sinistré sous Poutine. Un nouveau Tsar qui n’hésite pas à s’afficher en grand sur la devanture d’un énorme multiplexe en plein Moscou.

Entre un mauvais cinéma populaire et des rares films d’auteur, Le 7ème art russe est tiraillé à l’image d’un pays qui se cherche.

A la grande époque, l’Union Soviétique comptait 22000 salles de cinéma. Aujourd’hui il n’en reste que 1800 en activité. Alors la majorité des russes se goinfre de blockbusters américains sur DVD et les autres se noient dans des films passéistes.

Dans ce film aux lumières glacées, le réalisateur dresse un portrait inédit de ce pays immense à travers des passionnés qui portent à bout de bras les dernières salles de cinéma.

A Moscou où l’on cultive la nostalgie d’un pays qui n’existe plus dans un incroyable cinéma panoramique où ronronnent 11 projecteurs. À Mourmansk la sibérienne où, par -25°, se terre une génération alternative. Dans la cité des sous-marins nucléaires, loin de la réalité autoritaire de Poutine, des jeunes cinéastes produisent d’improbables séries B qu’ils diffusent dans des caves .

À Samara, près de la frontière du Kazakhstan, où le cinéma est toujours itinérant et une affaire de propagande. Et dans la plus grande réserve de films du pays, à Nijni-Novgorod, où l’état a décidé de jeter les bobines à la poubelle. Pour les apparatchiks de Poutine, le cinéma est devenu inutile.

Les Toiles de la Russie, un voyage cinématographique et étonnant à travers la Russie. A découvrir le jeudi 28 juin à 22h20 sur CANAL + Cinéma

« Les toiles de l’Afrique » un documentaire de Stéphane Carrel, le 14/06 à 22h15 sur CANAL + Cinéma

Un peuple sans salle de cinéma c’est comme une personne sans miroir et en Afrique Noire, le cinéma ne tient plus qu’à un fil.

L’industrie cinématographique est insaisissable et alors que, bravant l’improbable, des réalisateurs font des miracles avec des films sans argent, les DVD piratés pullulent. Les salles de cinéma deviennent une espèce en voie d’extinction.

Dans un contexte politique et social fragile, le 7ème art ne parvient pas à se construire et ne peut que subsister.

Et pourtant, le cinéma a besoin d’Afrique et le continent noir n’a jamais eu autant besoin de cinéma.

Avec ce film, le réalisateur Stéphane Carrel nous emmène d’abord à la découverte d’un Sénégal inconnu, où les salles sont abandonnées et transformées en décharges publiques. Mais des irréductibles y relancent des projections itinérantes au cœur des villages et de Dakar.

Au Mali, un amoureux des projecteurs et des bobines porte à bout de bras un vieux cinéma à ciel ouvert. Depuis quinze ans, il montre le même film américain avec des vieux projecteurs russes.

Dans l’Ouganda ravagé par le dictateur fou Idi Amin Dada, les Vidéo Jokey sont devenus des véritables stars. Dans des salles de fortune, ils montrent les derniers films américains en les doublant eux-mêmes, en live. Et quelque part dans un bidonville de Kampala, une véritable industrie du cinéma se met en place. Un Hollywood africain et fauché où, pour trois fois rien, on écrit, on tourne et on montre des films

Les Toiles de l’Afrique, un voyage surprenant au cœur du continent oublié.

« Les Toiles de l’Inde » un documentaire de Stéphane Carrel, le 7/06 à 22h10 sur CANAL+ Cinéma

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, découverte de l’atmosphère dans les salles de cinéma en Inde, où chaque séance commence par l’hymne national.

Dans chaque pays, l’atmosphère dans les salles de cinéma est différente. En Inde, c’est un espace d’adoration, un lieu d’évasion car le cinéma est considéré comme l’exutoire social par excellence. Dans ce pays, chaque séance commence par l’hymne national indien, c’est dire la place qui est accordée au septième art. De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel fait découvrir le cinéma indien dans toute sa diversité.

De Mumbai à Calcutta en passant par Delhi, le réalisateur Stéphane Carrel nous fait découvrir le cinéma indien comme nous ne l’avons jamais vu.

« Les toiles du monde », un documentaire de Stéphane Carrel, le 27 mai à 20h sur Canal+

La passion du cinéma commence pour chacun d’entre nous dans une salle remplie de fauteuils rouges où s’installent en silence des inconnus. Alors vient le noir et le faisceau du projecteur. La magie peut opérer et l’histoire commencer.

On meurt, on tue, on tombe amoureux, on fait l’amour, on est une femme, un homme, un enfant, un vieillard, un extra-terrestre. Assis face à la Toile, dans un silence quasi religieux, on bascule dans un autre monde.

Pourtant, aux quatre coins de la planète, les salles de cinéma disparaissent. En Afrique, elles sont devenues des décharges publiques. En Russie, les films sont malmenés par le pouvoir et les bobines sont jetées à la poubelle. En Inde, le cinéma est toujours glorifié, mais loin des grandes villes, il ne reste que le satellite pour se faire une toile sur petit écran. Aux Etats-Unis, on s’enferme dans des complexes aseptisés en se goinfrant de pop corns et de sodas.

Dans Les Toiles du Monde,Stéphane Carrel a entrepris un voyage inédit au cœur de ces quatre continents pour partir à la rencontre de ceux qui luttent coûte que coûte pour que l’enchantement sur la toile perdure. Rien n’empêchera le cinéma d’exister tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui continuent de faire exister une invention datant de plus de 100 ans. Sur les trottoirs de Calcutta ou dans les bidonvilles de Kampala, dans une forêt sénégalaise, dans les glaces de Sibérie ou dans les grandes salles du New Jersey, dans le dernier cinéma muet de Los Angeles ou dans la plus petite salle du monde.

Au cours de ce trajet initiatique, le réalisateur a rencontré également des cinéastes complètement fauchés qui réalisent des films loin des codes formatés de l’industrie.

Les Toiles du Monde, un voyage en couleurs là où le cinéma vibre encore.

« Les toiles de l’Amérique » un film de Stéphane Carrel, diffusé sur Canal+ le 24/05 à 22h40

Après avoir exploré les salles de cinéma en Inde et découvert, loin de « Bollywood », une autre façon de faire des films, le réalisateur Stéphane Carrel a décidé de continuer son voyage, à travers « les Toiles du monde ». Cette fois il est parti vers l’autre continent du cinéma, celui qui n’a de cesse de réinventer le 7ème art : Les Etats-Unis. Le pays qui a inventé le multiplexe aseptisé et fait entrer pop-corns et boisson noire pétillante saturée de sucre dans les salles. Celui où les salles de cinéma sont les plus belles, les plus performantes, les plus grandes, les plus luxueuses, les plus… «avatariennes»…

Alors existe-t’il encore un autre moyen de voir des films là-bas, sans avoir la sensation d’être le cobaye d’un gigantesque centre commercial ?

Ce Road Movie inédit à travers « les Toiles de l’Amérique » nous emmène à New-York dans des salles de cinéma autrefois mythiques et aujourd’hui abandonnées. Au Texas, l’état le plus conservateur du pays, où les seize derniers Drive-in, qui représentent l’âge d’or du pays, résistent au temps. Au Nouveau-Mexique, dans une cave où une bande de jeunes déjantés fabriquent des films sur la fin du monde. En Arizona, où une jeune navajo de 14 ans porte désormais sur ses épaules tous les espoirs d’un courant cinématographique dont seul, jusqu’à présent, Robert Redford se préoccupait, le cinéma des « Natives ».

A Los Angeles, là où la superficialité « made in Hollywood » côtoie de véritables histoires authentiques et humaines. Comme celle d’un petit cinéma qui ne montre que des films muets et des comédies musicales ou celle d’un bus d’où sont projettés des films dans la rue.
Et enfin, le Kansas où se cache le plus gros trésor de Hollywood.

Ce voyage à travers les Etats-Unis dresse le portrait d’une Amérique comme on ne l’a jamais vu, comme on la soupçonne à peine. Un pays où il existe bien des histoires de cinéma à échelle humaine…