« Découvertes à la chaîne », un carnet de voyage sur le tourisme industriel signé Laurent Dy et Grégory Roudier, le 16/08 à 20h35 dans Envoyé Spécial sur France 2

Si vous avez déjà visité un hangar de construction d’avion pour le plaisir de comprendre comment ça marche, si vous vous êtes invité dans l’atelier d’une confiserie par gourmandise, si vous vous êtes abrité une usine de clôture pour laisser passer une averse, vous ne le savez peut être pas, mais vous pratiquez le tourisme industriel !

Les motivations pour découvrir ces lieux consacrés au travail sont aussi nombreuses que les possibilités de visites.

Chaque année, 8 millions de personnes font le choix de passer du temps dans des entreprises dont l’activité n’est pas réellement le tourisme. Et à l’inverse plus de 5000 entreprises décident d’ouvrir leur portes à des visiteurs parfois envahissants.

Nous avons suivi des familles qui voient là un bon moyen d’occuper les enfants les jours de pluie, et qui plébiscitent le tourisme industriel pour son intérêt pédagogique. Nous avons filmé un mordu de visites d’usines qui n’hésite pas à faire 700 km pour aller sur un site qu’il juge digne d’intérêt.

Et nous avons aussi découvert ce qui poussait les entreprises à accepter les vacanciers près de leur chaîne de montage. Bien souvent, ces visites sont considérées comme un outil marketing. Un moyen de vendre plus.

En conséquence, ces entreprises accordent un soin très particulier à ces « clients ». Nous vous montrerons comment Airbus prépare ces visites un an à l’avance, ou comment une simple verrerie parvient à assurer sa survie grâce aux achats des touristes.

Un reportage de Laurent Dy et Grégory Roudier, de l’agence Capa

« Les nouveaux artificiers », un reportage de Pierrick Morel, le 12/07 à 20h35 dans Envoyé Spécial sur France 2

Le soir du 14 Juillet, plus de 12 000 feux d’artifice illuminent le ciel français.

Une féérie qui alimente les rêveries populaires mais aussi les caisses d’un commerce florissant. Car le feu d’artifice s’invite également dans les jardins des particuliers : accessibles et simples d’utilisation, les feux automatiques permettent à chacun de s’improviser artificier. Le monde de la pyrotechnie a aussi sa part d’ombre.

En Chine, berceau du feu d’artifice, les fabriques de poudre tournent à plein régime.

Parfois, elles explosent… En France, des professionnels stockent leurs produits à moindre coût, au mépris des règles de sécurité. Comment les communes françaises sélectionnent-elles leur artificier ? De quelle manière les particuliers s’initient-ils à la pyrotechnie ? Comment bombes et fusées sont-elles fabriquées ? Où se trouvent en France les dépôts clandestins d’artifices ? Des usines chinoises aux pas de tirs hexagonaux, voyage au pays des merveilles détonantes.

Les nouveaux artificiers, Un reportage de Pierrick Morel

« Les poissons du bout du monde », un reportage de Donatien Lemaître, le 05/07 à 20h35 sur France 2

C’est un type de vacances que vous n’avez peut-être jamais imaginé : les croisières aquariophiles… Chaque année, de plus en plus de mordus se lancent dans des expéditions à l’autre bout du monde pour pêcher eux-mêmes des petits poissons exotiques… Ils en rapportent quelques exemplaires dans leurs valises et peuplent ainsi leurs aquariums.

Donatien Lemaître a suivi Fred et Gilles, deux enseignants en région parisienne, le long des rivières de Thaïlande… Un voyage d’une dizaine de jours à travers des paysages luxuriants. Armés d’épuisettes et d’appareils photo étanches, ces passionnés traquent le « betta ferox », un incubateur buccal paternel : traduisez un petit poisson à la gorge bleue dont les mâles portent les œufs dans leur bouche. La Thaïlande est le pays par excellence des aquariophiles. Les pêcheurs français ne s’y sentent pas incompris.

Ce qui n’est pas toujours le cas en France. Beaucoup ne comprennent pas l’intérêt de conserver des poissons dans un aquarium. Curiosité nationale : les combats de poissons. Ils se mordent jusqu’à la mort. Ces combats font l’objet de paris. De fortes sommes d’argent s’y échangent. Visite d’une ferme d’élevage de combattants, où les poissons grandissent dans des dizaines de milliers de petites bouteilles de whisky.

De retour en France, les aquariophiles relâcheront leurs prises dans des aquariums. Le reportage s’achève avec une séquence étonnante : l’interview du président de l’une des principales associations françaises d’aquariophilie. Il s’est lancé dans un combat : l’interdiction de l’aquarium-boule pour les poissons rouges, au nom de la cause animale.

« Le poisson rouge, c’est un peu comme un détenu. Est-ce que vous croyez qu’un détenu est heureux dans une cellule ? ». Et il est sur le point d’être entendu puisque à l’instar de la Suisse et de l’Allemagne, les animaleries françaises ne seront bientôt plus autorisées à vendre des aquariums de petite capacité…

« Au cœur de la Présidentielle », c’est dans Envoyé Spécial, le 3/05 à 20h40 sur France 2

« ENVOYÉ SPÉCIAL » au cœur de la Présidentielle, le magazine mobilise toutes ses équipes pour un numéro spécial entre les deux tours.

17,9% pour Marine Le Pen au 1er tour de l’élection présidentielle. Des scores particulièrement élevés dans les communes rurales et périurbaines, où elle arrive souvent en tête.

Les équipes de Capa sont allées dans la campagne du Gâtinais, autour de Montargis, à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont donné leur voix à la candidate frontiste.

Ils sont retraités, agriculteurs, ouvriers, précaires ou jeunes, et nous livrent les raisons de leur vote.

« Au coeur de la présidentielle » : un reportage de Marc Garmirian et Pierrick Morel,
le jeudi 3 mai à 20h40 sur France 2.

« Philadelphie, une ville au régime, 11 ans après », un reportage de Jean-Marie Barrère et Maria Pia Mascaro pour Envoyé Spécial La Suite, le 28/01 à 13h55 sur France 2

Philadelphie, une ville au régime, 11 ans après

Il y a 11 ans, le maire de Philadelphie avait lancé un défi à sa population. Pour lutter contre l’obésité, dont la ville détenait le record aux Etats-Unis, il avait imaginé un régime à l’échelle d’une cité d’un million et demi d’habitants.

Sport intensif, cure de légumes, ses concitoyens devaient perdre 76 tonnes, en moins de trois mois…

La suite … samedi 28 janvier à 13h55 sur France 2

Un reportage de Jean-Marie Barrère et Maria Pia Mascaro

« ENVOYE SPECIAL « Carnets de Route : Syrie », un reportage de Manon Loizeau, le 1/12 à 20h35, sur France 2

Jeudi 1er décembre, dans le cadre du magazine d’actualité « Envoyé Spécial », France 2 va diffuser un sujet sur la Syrie réalisé par la journaliste de l’agence Capa, Manon Loizeau.

Depuis plus de 8 mois rares sont les images qui nous parviennent de Syrie, un pays proche de la guerre civile et fermé à la presse internationale.

Manon Loizeau, journaliste, est entrée clandestinement en Syrie pour l’agence « Capa » et le magazine « Envoyé Spécial » de France 2. A noter que Capa est la seule équipe de télévision au monde à s’être introduit dans la ville assiégée de Homs devenue la ville martyr depuis deux semaines avec des exécutions sommaires…

Déjouant les barrages militaires, grâce à la complicité de membres du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar al Assad, elle s’est rendue à Homs. Au fil des mois, cette ville, où les morts se comptent désormais par centaines, est devenue le symbole, le centre de la révolte.

Dans une atmosphère de terreur, Manon Loizeau a recueilli les témoignages des victimes de la torture. Au coeur de manifestations interdites, témoin elle même de la répression, elle a vécu, durant une semaine, le quotidien des déserteurs de l’armée syrienne qui organisent la résistance.

Journées du Grand Reportage à Marseille : Angélique Kourounis récompensée pour son film « Les irradiés du Kazakhstan » diffusé dans l’émission Envoyé Spécial

Lors des Journées du Grand Reportage à Marseille, Angélique Kourounis, reporter pour CAPA a reçu le PRIX INTERNATIONAL DE LA PAROLE LIBRE, catégorie télévision pour son reportage « Les irradiés du Kazakhstan », diffusé en octobre 2011 sur France 2, dans Envoyé Spécial.

A PROPOS DU FILM : « Les irradiés du Kazakhstan »

irradiesLes habitants de la région de Kourtchatov, au Kazhakstan, sont frappés depuis plusieurs générations par d’effrayantes malformations : visages monstrueux, membres atrophiés, cécité précoce… Le taux de cancer est ici 3 fois supérieur à la normale.

Pourquoi ? Parce qu’ils ont vécu, pendant 40 ans, à proximité du principal centre d’essai atomique de la défunte Union soviétique.

D’après notre enquête, et les documents que nous avons pu nous procurer, il semble même que ces Kazakhs aient servis de cobayes humains pour les chercheurs de l’ex-URSS, curieux d’observer l’effet des radiations sur le corps humain…

Depuis la chute du mur, les essais ont cessé. Mais les radiations ont marqué pour toujours le patrimoine génétique des populations. Leur malédiction, ces Kazakhs la lèguent aux générations futures : en 2010, des enfants qui n’ont jamais vu le champignon nucléaire, continuent de naître ici avec des gènes modifiés qui entraînent de lourds handicaps.
Ils sont les premiers mutants de l’espèce humaine.

Reporter : Angélique Kourounis Cameram : Thomas Jacobi Monteur : Seamus Haley

« ENVOYÉ SPECIAL: RENÉ REDZEPI, LE SACRE D’UN CHEF VIKING » le 08/09 à 20h35 sur France 2

Pour la deuxième année consécutive, c’est un restaurant danois, le « Noma », qui a été désigné meilleur restaurant du monde en 2010.

Son chef, René Redzepi, réinvente à 31 ans la cuisine de son pays et conquiert le monde avec un retour aux racines du goût, au sens presque littéral du terme.

Tartare de bœuf à l’oseille, à déguster avec les doigts, mousses de chêne frites, betteraves caramélisées, violettes en salade, algues et champignons…

Redzepi met un point d’honneur à cuisiner des produits cent pour cent locaux, parfois inattendus, souvent crus, toujours surprenants.

Réalisation: Philippe Poiret et Philippe Lagnier

« Carnet de voyage au Rwanda : sur les traces des gorilles des montagnes », un reportage de Barbara Conforti pour Envoyé Spécial, le 14/07 à 20h35 sur France 2

Seize ans après un génocide qui a provoqué la mort de plus d’un million de personnes, le Rwanda, le pays aux mille collines, s’ouvre au tourisme. Attirés par ses célèbres gorilles au dos argenté, qui sont désormais protégés dans le parc des Volcans, 20 000 visiteurs sont venus ici l’an dernier. Beaucoup d’Américains et d’Anglais, mais aussi de plus en plus de Français.

Ces gorilles ont longtemps été menacés d’extinction, mais le combat de plusieurs ONG, dont celui de la célèbre primatologue Dian Fossey, a fini par porter ses fruits. La population des gorilles a augmenté de 28% ces dix dernières années. Les scientifiques comptent maintenant près de 400 gorilles dans le massif des Virungas qui s’étend du Rwanda à la République Démocratique du Congo et à l’Ouganda, dans une forêt tropicale très dense, située à une altitude de 2000 à 4000 mètres.

Ces primates attirent les touristes et permettent donc de faire rentrer dans les caisses de l’état des devises étrangères. Par ricochet, ils contribuent ainsi à assurer la paix et la prospérité des communautés rurales.

La pionnière de la défense des gorilles des montagnes, la primatologue américaine Dian Fossey, a été assassinée en 1985 – son combat gênait alors les braconniers et bien peu de Rwandais à l’époque se préoccupaient du sort des gorilles. Mais aujourd’hui, l’animal est devenu un emblême national, une fierté que l’on défend et revendique.

La Fondation de Dian Fossey existe toujours, et elle est plus active que jamais dans l’étude du comportement des gorilles, des primates qui sont aussi les plus proches cousins de l’Homme.

CARNET DE VOYAGE AU RWANDA : SUR LES TRACES DES GORILLES DES MONTAGNES Un reportage de 26′ de Barbara Conforti

« Carnets de voyage : les vacances à Tchernobyl », un reportage de Marion Gay le 14/07 à 20h35 dans Envoyé spécial sur France 2

Depuis le 1er janvier 2011, le gouvernement ukrainien a décidé d’ouvrir au tourisme la zone d’exclusion de trente kilomètres qui ceinture depuis 25 ans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Pour 160 euros par personne, le tour comprend le transport en bus de Kiev à Tchernobyl, le passage du checkpoint de la zone d’exclusion, la visite guidée du site, avec approche à 300 mètres du réacteur lui-même, et le retour par la ville de Pripiat, cité vidée de ses 50 000 habitants en deux jours après l’explosion de 1986.

Des milliers de touristes sont déjà inscrits pour la visite. D’un côté, les autorités ukrainiennes garantissent qu’il n’y a aucun danger pour la santé : l’exposition aux radiations ne serait pas plus élevée, sur l’ensemble de la visite, que celle reçue lors d’une radio des poumons.

Mais de l’autre côté, le document signé à l’entrée de la zone prévient les touristes : ils seront les seuls responsables de éventuels problèmes médicaux qui pourraient survenir après la visite.

La visite n’est pas anodine : dosimètre en main, chacun peut mesurer en temps réel la dose d’irradiation que son corps reçoit. On découvre aussi que plus de 3000 personnes vivent et travaillent encore dans la zone d’exclusion, alternant tous les 15 jours avec des périodes hors-zone, pour permettre à leurs organismes de tenir le choc.

Lorsque l’on sait que la chape de béton qui recouvre le réacteur depuis 25 ans est fissurée, ce qui impose la construction d’un nouveau sarcophage d’ici 2015, on est en droit de se poser la question : cette visite touristique est-elle vraiment sans danger ?

Et, au-delà du danger, quel sens y a-t-il à livrer au tourisme de masse le lieu de la plus grande catastrophe nucléaire du XXème siècle, qui aurait fait officiellement plus d’un million de victimes ? Et qui sont les touristes qui embarquent pour ce voyage un peu particulier ?