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Kindia #3 et Les Nouveaux Explorateurs: un #LiveTweet pour le second écran

En direct sur Canal+ mercredi 15 octobre à 20h55, le troisième volet documentaire de Kindia 2015 est passé du petit au second écran en direct.

Mis en place sur le compte Twitter de Kindia 2015 pendant la diffusion, le #LiveTweet a permis aux Internautes d’accéder à du contenu supplémentaire et de réagir en direct. Résultat, 34 tweets retweetés 213 fois, 97 ajouts aux favoris et 100 nouveaux abonnés. Chiffres à l’appui, l’interaction a fonctionné avec les téléspectateurs-Internautes. Un grand merci à tous pour votre participation.

L’idée de cette opération était de permettre à l’internaute d’en savoir plus sur cette action de développement en Guinée, suivie par une équipe de journalistes de l’Agence Capa depuis trois ans. Avec ce #LiveTweet, les internautes ont pu s’arrêter dans des quartiers de la ville de Kindia ou ont pu découvrir les avancées du projet de développement. Sur Facebook, 231 peronnes sont allés « aimer » la page de Kindia 2015.

« La social TV concerne 1/5 des internautes et 2/3 des téléspectateurs utilisent régulièrement leur Smartphone comme second écran », précise Émilie Proyart, directeur de Seevibes, une entreprise spécialiste de l’audience télé sur les réseaux sociaux.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Inde », le 14/04 à 15h15 sur Canal+

C’est tout simplement le plus grand rassemblement de l’histoire de l’Humanité. La Maha Kumbha Mela a attiré 120 millions de personnes sur les bords du Gange, en Inde, entre le 14 janvier et le 10 mars 2013. Pendant 30 jours Diego Buñuel était parmi elles afin de nous faire vivre de l’intérieur ce pèlerinage Hindouiste, le plus sacré, qui n’a lieu que tous les 12 ans.

Les autorités de la petite ville d’Allahabad (Uttar Pradesh), au Sud-Est de Delhi, ont déployé les grands moyens pour accueillir l’équivalent de deux fois la population française sur le lit du Gange, à la confluence avec la rivière Yamuna. En 6 mois il a fallu faire sortir de terre une véritable ville, avec 150 km de routes, 700 km de câbles électriques, 600 km de canalisations d’eau, 50000 toilettes ainsi que 18 ponts, pour relier les différentes rives entre elles.

De tout le pays, les millions de pèlerins affluent en un flot continu dans le but de s’immerger dans le Gange, ce fleuve mythique vénéré ici comme une Déesse vivante. Un bain purificateur sensé leur assurer une meilleure réincarnation.

C’est au côté de Sâdhus, les prêtres de l’Hindouisme, que Diego fait son initiation à cette religion millénaire, la plus ancienne qui soit encore pratiquée. Ces hommes vêtus de orange ou couverts de cendres ont renoncé au monde matériel pour une vie d’itinérance à la recherche de l’illumination spirituelle. Ils sont considérés comme des Dieux, chacun détenteur d’un pouvoir unique selon les pénitences plus ou moins violentes qu’il s’inflige. Les pèlerins viennent chercher auprès d’eux la bénédiction, et parfois une réponse divine à leurs problèmes, contre donation.

Mais la Maha Kumbha Mela c’est aussi une grande foire, nourrie d’attractions, où chaque ‘akhara’ (secte) tente d’attirer les fidèles. Et qui génère un véritable business. Au cours de son immersion, Diego assistera notamment à l’initiation des nouveaux Sâdhus de la Juna Akhara, l’Akhara la plus ancienne et la plus importante.

Et il plongera bien sûr lui même dans le Gange lors du Bain Royal, le 10 février, bain le plus sacré de toute la Maha Kumbha Mela. 30 millions de personnes se sont baignées ce jour-là.

« Les Nouveaux Explorateurs : David Walters en Inde », le 07/04 à 15h15 sur Canal+

Pour sa deuxième exploration musicale, David nous emmène en Inde, un pays où la musique est sacrée et considérée comme étant à l’origine du monde.

C’est en effet par le son que le dieu Brahmâ a créé l’univers, selon la mythologie indienne. Un fantasme pour tout musicien… Qu’elle soit destinée aux temples ou au divertissement, enseignée dans le Nord ou pratiquée dans le Sud, la musique en Inde est à l’image de la société : opaque, complexe et soumise à de nombreux codes – que la jeune génération prend un malin plaisir à bousculer.

En Inde, depuis la nuit des temps, il y a d’un côté ceux qui font de la musique pour les temples et les dieux, et de l’autre ceux qui font de la musique divertissante. C’est au côté de ces derniers que David débute son exploration.

À quelques stations de métro du cœur de Delhi s’étend l’un des plus grands bidonvilles de la capitale : Kathputli Colony. David Walters y est accueilli par une caste de marionnettistes originaires du Rajasthan.

L’art des marionnettes indiennes est né au VIIIe siècle dans le but de divertir les princes. Aujourd’hui il permet à ces artistes de gagner correctement leur vie : autour de 100 euros par prestation.

« Les Nouveaux explorateurs : Sébastien Perez en Inde », le 17/03 à 15h10 sur Canal+

En hindi, le « jugaad » définit une capacité d’improvisation ingénieuse, une sorte de système D face à l’adversité. Un frigo qui fonctionne sans électricité, un scooter transformé en pistolet à peinture, ou encore vélo qui va sur l’eau : les Indiens regorgent d’inventivité quand ils n’ont pas d’argent.

De Mumbai à l’Assam, en passant par le Kerala, Sebastian Perez nous emmène à la rencontre des Indiens qui s’en sortent grâce au système D et nous montre, à travers son voyage, que, ceux qui n’ont rien, ont beaucoup de choses à nous apprendre.

« Les Nouveaux Explorateurs : Erik Mootz en Nouvelle-Zélande », le 03/03 à 15h15 sur Canal +

Au pays du rugby, modes de vie et habitat révèlent l’art de vivre au vert.

Depuis 2007, la série « Les Nouveaux Explorateurs » présente les différentes façons de vivre aux quatre coins du monde. Pour ce numéro, l’architecte Erik Mootz est allé au sud-ouest de l’océan Pacifique, en Nouvelle-Zélande. Il traverse en camping-car ce pays grand comme la moitié de la France, où vivent 4 millions d’individus dans un cadre géographique exceptionnel.

Après une escale à Hobbiton, village des Hobbits construit par Peter Jackson pour le tournage du « Seigneur des Anneaux » et de « The Hobbit », l’architecte visite plusieurs maisons de rêve au design épuré, de style Frank Lloyd Wright. Certaines sont situées en ville comme celle d’Auckland ; d’autres en pleine nature telle la Turn Point Lodge.

Nous rencontrons aussi Matt, employé de l’industrie du cinéma néo-zélandais. Ce nomade vit depuis vingt-deux ans dans un van tagué de paysages. Brian, Néerlandais, a lui tout quitté pour installer sa famille dans le cadre paradisiaque des Malborough Sounds.

Nous passons pas Kandallah, ce village inspiré de l’architecture vernaculaire des îles grecques et de l’univers de « Star Trek », édifié par l’architecte Ian Athfield. A Great Barrier Island, Erik Mootz découvre le « bach », cabanon « construit sur un terrain qui ne vous appartient pas, à partir de matériaux récupérés », dans lequel vivent des gens à la manière de Robinson Crusoé. Du plus rustique au plus design alimenté par un système de batterie solaire, le « bach » incarne ce mode de vie d’autosuffisance que les Néo-Zélandais appellent « les trois B » : bach, bière, barbecue.

Pour finir, Erik Mootz se rend à Christchurch, capitale de l’île du Sud, dont le centre-ville a été détruit à 80% par un séisme en février 2011. Il nous présente les nouveaux bâtiments comme le centre commercial construit en containers recyclables, ou la cathédrale éphémère triangulaire à charpente en tubes de carton, réalisée en quatre mois par l’architecte Shigeru Ban !

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters le 16/12, à 15h sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

« Les Nouveaux Explorateurs… aux USA » de David Walters bientôt sur Canal+

Pour sa première exploration du monde en musique, David Walters nous emmène aux Etats-Unis, là où le concept même de disque est né.

De la Nouvelle-Orléans à New-York, évidemment, en passant par Houston, Détroit et Taos Pueblo, il croise des personnages hauts en couleur qui vivent par et pour la musique : des rappeurs homos très engagés, des rockeurs chrétiens dans la plus grande église du pays, une fanfare déjantée qui réenchante une ville devenue fantôme, des Sioux et des Pueblo, un jeune batteur qui tape sur des sauts et un prêtre vaudou…

Tout au long du tournage, notre explorateur musicien enregistre les sons qui l’interpellent et en nourrit la musique qu’il a entièrement composée pour ce film.

Multi-instrumentiste, DJ, compositeur mais surtout mélomane, David Walters défie les conventions. Né d’une mère anglaise, cet ancien sportif de haut niveau a joué pour ou auprès des meilleurs, de Jamiroquaï à Lenny Kravitz en passant par M, Arthur H et Tracy Chapman.

Aujourd’hui il nous fait découvrir le monde au travers d’un sens trop souvent négligé : l’ouïe. La musique n’est en fait qu’un prétexte pour aller à la rencontre de peuples et de cultures qui partagent ce langage universel.

Mais David Walters, c’est aussi un personnage qui crève l’écran. Un caractère généreux et ouvert au monde et à ses contemporains. C’est en cela qu’il s’inscrit parfaitement dans la collection des Nouveaux Explorateurs.

BIOGRAPHIE

D’origine caribéenne, David Walters s’établit d’abord à Bordeaux (Gironde) avant de choisir Marseille (Bouches-du-Rhône) comme lieu de résidence. Surtout il voyage en Afrique où il s’imprègne du blues africain, tel que pratiqué par des maîtres comme Ali Farka Touré.

D’abord remarqué en tant que DJ, David Walters se produit en première partie de David Bowie ou Les Négresses Vertes, remixeur avisé il triture savamment des titres de Zuco 103 et Gotan Project. Avec Awa en 2005, David Walters propose une synthèse aboutie d’un chant créole, de machines électroniques et d’une guitare sèche élégante.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique », à voir le 21/10 à 15h sur CANAL +

Après avoir baroudé dans 25 pays, au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison des Nouveaux Explorateurs aux confins de la planète, dans les zones interdites. Ce sont des lieux peu connus et c’est à peine si des étrangers s’y sont risqués. Les conditions y sont extrêmes et l’environnement inhospitalier voire mortel. La vie de ceux qui s’y rendent est un combat de tous les instants.

Rejoignez Diego dans ces expériences du bout du monde au côté de caractères d’exception, tandis qu’il se surpasse et s’adapte à la rigueur qui l’entoure pour découvrir les contraintes et les victoires quotidiennes.

Arriver sur les plages de Cape Town avant de se lancer dans l’aventure du Grand Froid n’est pas ce que Diego avait imaginé comme point de départ d’une expédition en Antarctique.

Et pourtant c’est en Afrique du Sud que Diego embarquera pour 6h d’un vol international d’un autre genre, à bord d’un Ilyushin76 qui l’emmènera sur une piste d’atterrissage glacée de 300m de long sur la base aérienne de Novo, aux abords de la base russe de Novolazaresvskaya. Emmitouflé dans ses vêtements polaires et en attendant d’aller rejoindre la base Princess Elizabeth, Diego ira se restaurer et tentera de rentrer en contact avec les scientifiques russes qui sont installés sur cette base.

Un nouveau vol de 90 minutes l’emmènera enfin à bon port sur la base Princess Elizabeth, à l’est de l’Antarctique, à 1390m d’altitude, sur la terre de la Reine-Maud, à 180kms de la côte, à Utsteinen.

En 1959, douze Etats signe un traité sur l’Antarctique: l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’URSS (actuelle Russie). En 2010, le traité compte quarante-cinq États signataires. Ce traité donne au continent un statut particulier : les activités militaires y sont interdites ainsi que l’exploitation des ressources minérales sauf celles qui sont menées à des fins scientifiques.

Après deux jours de briefing intense sur les procédures strictes liées à l’environnement (hostile et fragile), une visite médicale de contrôle et un entrainement liées aux techniques de survies et de sécurité dans la région, Diego prendra alors toute la mesure de l’enfermement auquel il va devoir se confronter pendant 21 jours.

Construite lors de l’année polaire internationale 2007/2008, la base Princess Elizabeth remplace la base Roi-Baudoin abandonnée en 1968 par manque de budget. Diego nous la fait visiter. Equipée d’un site d’observation météorologique et de deux plateformes d’analyses chimiques de l’atmosphère et de géophysique, la base Princess Elizabeth a pour spécificité de recycler entièrement ses déchets et de n’utiliser que les énergies renouvelables, solaire et éolienne. Les matériaux et les technologies choisis respectent les principes de l’éco-construction afin de réduire l’impact environnement et se targuer d’être la seule station « Zéro émission ».

Diego va donc apprendre à vivre en totale immersion entouré de scientifiques et de pingouins sur une superficie de 14 millions de km2, soit les Etats-Unis et l’Europe réunis, à 98% recouverte de glace, au cœur du continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux, bref dans le plus grand désert du monde.

Rejoignez Diego dans sa quête contemplative à la recherche de la grande ourse, à l’origine du terme Antarctique (opposé à la petite ours, référence à la constellation indiquant le nord), sur les traces de Dumont D’Urville quelques 172 années après que le premier explorateur (français) ait planté un drapeau sur cette incroyable réserve naturelle.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Antarctique », à découvrir dimanche 21 octobre à 15h sur CANAL +

« D comme Débrouille … au Rwanda », un film de Sebastian Perez le 23/09 sur CANAL +

Si Sebastian Perez est parti explorer le Rwanda, c’est pour nous montrer le nouveau visage du pays aux mille collines.

Près de deux décennies après le génocide, une nouvelle génération de Rwandais combat la résignation et a décidé de se prendre en main pour faire face aux problèmes du quotidien. Pourtant, 60 % de la population y vit avec moins de 1 dollar par jour et a bien du mal à accéder aux besoins les plus élémentaires. Mais il y a dans ce petit pays ceux qui grâce au système D réussissent à survivre et à aider leurs proches.

Ce sont ces gens que Sebastian est allé rencontrer. Ceux qui en récupérant des métaux peuvent fournir de l’électricité à tout un village. Ceux qui fabriquent du charbon de bois avec des déchets organiques et même ceux qui se servent d’un savon lessive pour attraper des poissons- chats.

Les Nouveaux Explorateurs : « D Comme Débrouille au Rwanda », un autre regard sur ce pays d’Afrique Centrale dans les pas de Sebastian Perez, le 23 septembre sur CANAL +

« NE DITES PAS A MA MERE … que je suis en SOMALIE », un film de Diego Bunuel, le 3/07 à 15h05 sur CANAL+

Après avoir baroudé au coeur des zones de guerre semées d’embûches et s’être immergé dans les mégapoles mondiales, Diego s’aventure dans cette nouvelle saison de “Ne le dites pas à ma mère” en Somalie

Pirates, Anarchie, extrêmisme islamique, autant de funestes raisons pour la Somalie de faire les gros titres des journaux internationaux. Ce pays africain est en passe de gagner le titre “d’Etat à la dérive”. Il n’existe plus de gouvernement centralisé depuis 1991. La vacance du pouvoir a permis l’implantation de milices Islamistes dans les rues et la piraterie a pris la mer en otage.

Et comme si cela ne suffisait pas, le pays a été accablé par des sécheresses et des famines qui ont engendrées une crise humanitaire sans précédent. Quant à la communauté internationale sa présente est discrete et ses efforts pour ramener l’ordre d’un succès limité.

Dans cet épisode de “Ne le dites pas à ma mère”, Diego fait un retour aux sources en tant que reporter de guerre pour prendre à bras le corps un sujet que très peu de journalistes ont eu l’opportunité ou le désire d’explorer.

Moulé dans son gilet pareballes, Diego se frotte à quelques échanges de tirs fournis et apprend à vivre avec les obstacles infranchissables que les somaliens ont à subir tous les jours. Mais à sa grande surprise, il va également partager, en cours de route. de délicieux moments, rigoler parfois et découvrir quelques trésors cachés.

En compagnie de son guide qui assure également sa sécurité, Diego débute son voyage en rencontrant le General Inda Ade sur la ligne de Front de Mogadishu.

Entre deux balles perdues, Diego apprend que le Général dirige actuellement une milice privée. A l’heure du rendez vous, ils se battent auprès de l’Union Africaine (troupes pro-gouvernementales) et contre la milice islamiste la plus puissante, Al Shabab. Diego prend un cours intensif en accéléré sur la guerre civile qui déchire la Somalie depuis 20 ans, au cours duquel il comprend qu’il s’agit avant tout de sauver sa peau.

Diego visite ensuite le quartier géneral de la plus grosse station de Radio en Somalie et réalise que la guerre se joue à tous les niveaux, et même sur les ondes.

Il fait la connaissance de jeunes et courageuses journalistes dont Sagal Said, qui consacre sa vie à la radio afin de preserver un semblant de liberté d’expression dans le pays. Du fait des menaces de mort, Saggal et ses collègues se doivent de vivre sur leur lieu de travail. Ils ne peuvent pas rentrer chez eux, voir leur famille et Diego comprend alors qu’il ne leur est pas possible non plus d’avoir une vie amoureuse ou de rencontrer leur petit ami. Diego découvrira également un trésor incroyable dans les archives musicales et orales de la radio que les employés s’évertuent à protéger par tous les moyens.

Désireux d’enquêter plus avant sur le problème croissant de la piraterie, Diego rencontre le Colonel Hassan du port de Mogadishu. Le colonel est un ancien de la marine qui se souvient du temps où Mogadishu était réputée pour ses boites de nuits et non ses couvres feux. Rappelé de sa retraite pour reconstruire la marine somalienne, sa flotte n’a pas pris la mer depuis 1991 et ses barques ressemblent plus à des épaves qu’à des bateaux.

Son avant dernier arrêt sera pour la région du Puntland et ne se fera non sans peine au vue de l’état calamiteux de l’avion qui l’y mène. Le Puntland est devenu le quartier général de la piraterie. Il y rencontre le maire de la ville de Bosasso et apprend la façon dont une bande de canailles désordonnées a réussi à mettre à mal la marine marchande internationale. Au cours de sa visite dans la plus grande prison de la région, il rencontre un capitaine et son gang de pirates, emprisonnés à vie, qu’ il ne manquera pas de taquiner et eux de moquer en retour de son intrépidité insousciente.

Il achève son voyage par une visite guidée d’un sanctuaire archéologique néolithique unique, Laas Gaal, au Somaliland, un trésor méconnu que Diego découvrira en compagnie de la très charmante Sada Mire, la seule archéologue de tout le pays.

Rejoignez Diego dans une aventure dense, exaltante et à la fois choquante, une dans une des régions les plus dangereuses au monde. “Ne le dites pas à ma mere que je suis en Somalie” est un documentaire à ne manquer sous aucun prétexte.

Diego Buñuel en quelques mots

Diego Buñuel est grand reporter. Formé au journalisme et aux sciences politiques à l’Université de Chicago, il intègre rapidement la rédaction du Chicago Tribune. Spécialiste du fait divers, il y apprend l’art de raconter des histoires. En 2000, il rentre en France pour effectuer son service militaire à Sarajevo… Une expérience qui l’oriente vers le reportage de guerre. De retour en France, il intègre la rédaction de l’Agence Capa. Aujourd’hui, Diego Buñuel affirme sa position d’auteur avec la série documentaire « Ne dites pas à ma mère… » et présente Les Nouveaux Explorateurs.