Articles

« Espagne, le crépuscule d’un Roi », dans Spécial Investigation le 18/11 à 22h30 sur Canal+

« Le Crépuscule d’un Roi », une enquête de Caroline du Saint avec Ibar Aibar

Il y a quelque chose de pourri dans le Royaume espagnol. Depuis deux ans, l’image du Roi Juan Carlos est ternie par une série de scandales. Éclaboussé par une affaire de corruption qui touche son gendre, fragilisé par des soucis de santé, touché par des affaires de mœurs, celui qui a été le Roi le plus populaire d’Europe est profondément affaibli. La Monarchie espagnole résistera t elle au parfum de scandale qui l’enveloppe ?

Avril 2012. Il aura suffi d’une photo, montrant Juan Carlos, posant devant le cadavre d’un éléphant, pour que tout remonte à la surface. Alors que le pays est usé par une crise sans précédent, que 27% de la population est au chômage, l’Espagne découvre que le Roi s’offre des safaris luxueux, à 45 000 euros la semaine… C’est le scandale de trop. L’Espagne découvre l’autre visage de Juan Carlos.

Car cette affaire est loin d’être la seule. Train de vie luxueux, affaires de mœurs, enfants cachés, brouilles familiales.. mais aussi scandales de corruption : le gendre du Roi est poursuivi pour avoir détourné des millions d’euros de fonds public. L’étau se resserre autour de la Famille Royale : la fille du Roi est à son tour touchée par le scandale, elle a même été mise en examen par la justice, avant d’être finalement blanchie.

Juan Carlos a pourtant été l’idole des Espagnols, pendant des décennies. Élevé par le dictateur d’extrême droite Franco, il a réussi la prouesse de se convertir en symbole de la Démocratie… Depuis son couronnement en 1975, le Roi fait l’objet d’un véritable culte… 90% d’opinions favorables pendant 35 ans. Une image positive, soigneusement fabriquée, dans la presse mais pas seulement. La propagande Royale commence même dès l’école…

Depuis, sa popularité s’est effondrée. Pour la première fois, plus de la moitié des Espagnols ont une opinion défavorable du Roi, et réclament une nouvelle Constitution. La crise économique et les scandales ont libéré la parole sur la première institution de l’État. L’image de la famille Royale Espagnole, celle d’une monarchie modeste, proche du peuple, garante de la démocratie en prend un coup. Le Roi Juan Carlos fait l’objet de caricatures, et se fait désormais attaquer dans la presse.

Sur le plan politique, les Républicains surfent sur la vague en réclamant une nouvelle Constitution. D’autres voix s’élèvent pour réclamer l’abdication du Roi, au profit de son fils Felipe, mais il est peut être trop tard pour sauver la Monarchie.

« Hugo Chavez, le grand mensonge », un film de Caroline du Saint à voir le 8/10 à 23h05 sur CANAL +

Il fait meilleur vivre à Baghdad qu’au Venezuela. A Caracas, une personne meurt par balles toutes les deux heures. On compte de 15 à 20 000 morts violentes chaque année, soit 4 fois plus qu’en Irak, et autant que le Mexique… le tout dans un pays pourtant épargné par les gangs et le narcotrafic.

Des chiffres qui ont quadruplé, depuis l’arrivée au pouvoir en 1999 d’un certain Hugo Chavez, candidat à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle, le 7 octobre 2012.
Comment en une dizaine d’années, un pays a-t’il pu basculer dans une telle violence ? Comment les inégalités, la misère, ont-elles pu croître à ce point, dans un pays riche, assis sur une des principales mannes pétrolières du continent ? Quelle est la responsabilité d’Hugo Chavez dans cette dégradation ?

Alors que la campagne électorale bat son plein, nous avons voulu décortiquer le système Chavez… Montrer et dire ce qui n’a pas été dit, au-delà des images habituelles, de la censure des médias et de ses excentricités télévisuelles.

Nous allons montrer la face cachée du Che Venezuelien: comment le dernier révolutionnaire du continent après Fidel Castro a privatisé le pays, capté les richesses pour ses proches, le livrant aux milices et à la guérilla, permettant aux armes de se répandre, soumettant les populations à la loi du plus fort.

Le Venezuela, patrie socialiste, est devenue la caricature la plus aboutie de l’ultra libéralisme, sans foi ni loi.

Au sommaire de l’Effet Papillon du dimanche 16 octobre 2011

L’histoire a fait le tour du monde…Une gifle, un suicide et la révolution en Tunisie, en Egypte et en Libye…La fliquette de Sidi Bouzid était loin de se douter qu’elle allait faire tomber trois dictateurs, en arrêtant un vendeur à la sauvette, en décembre dernier. C’est sa gifle qui aurait tout déclenché. une gifle, symbole de l’arbitraire du régime. Une gifle probablement inventée de toute pièce pour exacerber la colère populaire…et faire tomber Ben Ali. Vue de près, l’histoire ne ressemble jamais à l’Histoire. IL ETAIT UNE FOIS UNE GIFLE, c’est un sujet de Caroline DU SAINT avec Akim REZGUI.

Souriez, vous êtes radiés. D’après un éminent scientifique nippon, les radiations de Fukushima ne toucheraient que les gens déprimés, qui s’inquiètent et broient du noir…Oui, vous avez bien lu. Les autorités ne savent plus quoi inventer pour endormir les sinistrés et justifier leur inertie. Seulement, la population n’est pas dupe. Les études sont alarmantes. Et la révolte gronde…Malgré tout, certain ont décidé de prendre leur destin en main. TOUCHÉ MAIS PAS COULÉ, c’est un sujet de Thierry PASQUET.

L’Amazonie est un cimetière pour les militants écologistes et les paysans qui les soutiennent. Tous les jours ou presque, l’un d’entre eux est menacé de mort ou tué… Beaucoup ont payé de leur vie leur engagement en faveur de la plus grande forêt de la planète. Rien n’arrête les grands propriétaires terriens et les exploitants de bois… bien décidés à débiter l’Amazonie en rondins. Ils y sont même encouragés… Le parlement vient de voter une réforme du code forestier. Un blanc seing pour la déforestation… LA FORET RECULE, LE CRIME PROGRESSE, c’est un sujet de Cyprien D’HAESE.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook > c’est par ici !

Au sommaire de l’Effet Papillon du 11 septembre 2011

Ils sont partout et nulle part et ont inventé en 4 ans à peine une nouvelle forme de cyber-activisme. Tunisie, Égypte, Syrie, Bahreïn, Iran, les opposants peuvent leur dire merci… Sans eux, le printemps arabe n’aurait pas connu un tel impact médiatique. Eux, ce sont les Anonymous, les Robin des bois du Net. Des geeks, sans Dieu ni maîtres, mais avec une idée précise de la liberté d’expression! Qui se cache derrière ces pseudos qui font trembler le Web et les multinationales? NET ET AVEC BAVURE, c’est un sujet d’Etienne TRUCHOT.

Premier ramadan sans Ben Ali: en Tunisie, les fidèles sortent les tapis et renouent avec la liberté de culte…Les islamistes se sentent pousser des ailes et les salafistes, leur frange la plus radicale, se voient déjà instaurer la charia. Une poussée de fièvre religieuse qui inquiète les jeunes du printemps arabes: pas question qu’on leur vole leur révolution. HALTE AUX BARBUS, c’est un sujet de Hugo VAN OFFEL.

Sale temps pour les journalistes en Ouganda. Informer est devenu une mission impossible. Depuis que les révolutions arabes ont poussé plusieurs dictateurs vers la sortie, ceux qui s’accrochent, s’inquiètent. Pris d’un accès de parano, le président ougandais accuse les médias de vouloir renverser le régime. A Kampala, toute manifestation contre le régime est un crime de lèse-majesté. Critiquer, c’est passer du côté obscur de la force… Les journalistes sont désormais des ennemis d’état. RÈGNE SANS PARTAGE, c’est un sujet de Thierry PASQUET.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook > c’est par ici !

Au sommaire de l’effet papillon du 14 mai 2011

Après les faits d’actualité, l’Effet Papillon. Pour l’Imam Academy, tapez 1 ! Ce n’est pas une plaisanterie, c’est même le carton télé de l’été dernier en Malaisie. Pendant 3 mois, 10 candidats se sont affrontés, sous l’œil des caméras, pour décrocher le titre de meilleur imam, avec à la clé, un poste dans une mosquée et un pèlerinage à la Mecque. Papillon a suivi le tournage de l’édition 2. Plus corsée. CANAL SERMON… c’est un sujet de Nicolas Tonev avec Sylvain Pierron.

Quel lien entre des infirmières bulgares torturées pendant 8 ans sous le régime de Kadhafi, et le printemps arabe qui souffle sur la Libye ? A priori, par temps de brouillard et des jumelles mal réglées, on n’en voit pas. Sauf que les sauveurs d’aujourd’hui sont les tortionnaires d’hier, et qu’ils n’ont pas laissé que de bons souvenirs, notamment en Bulgarie. S’INSURGER CONTRE LES INSURGES, c’est un sujet de Cyprien D’Haese.

En Grèce, ne pas payer ses impôts, est plus qu’un sport national, c’est une philosophie de vie. Une philosophie qui coûte cher, surtout en période de quasi banqueroute. Au pied du mur, le gouvernement a donc décidé de traquer les fraudeurs. Par tous les moyens, y compris Google Earth, très utile quand il s’agit de confondre un gros contribuable ou d’inventorier les propriétés, piscines et yacht non déclarés. Seulement, s’attaquer aux mauvais payeurs, c’est une chose, aux mentalités, c’en est une autre… ATTRAPE-MOI SI TU PEUX, c’est un sujet d’Angélique Kourounis.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : L’EFFET PAPILLON

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook > c’est par ici !

Au sommaire de l’Effet Papillon du 19 mars 2011

Elle aura été l’envoyé spécial du monde entier au cœur des révolutions arabes… En l’espace de 3 mois, AL JAZIRA est devenue incontournable, un témoin clé de la contestation. Avec ses images exclusives, ses scoops, et ses vidéos provenant d’un réseau d’informateurs unique au monde, elle a damé le pion à ses concurrentes, CNN et BBC comprises, exploser son audience et redorer son image… Papillon a suivi les journalistes de la petite chaîne qui se déchaîne en Tunisie, en Egypte et en Libye. Comment ont-ils couvert les événements ? Ont-ils été – comme le prétendent certains – des acteurs du soulèvement ou juste une caisse de résonnance…? Une certitude : AL JAZIRA a démocratisé l’information dans cette région du monde. DIFFUSEUR DE LIBERTE, c’est un sujet de Thomas ZRIBI, Philippe LAGNIER et Laurent AMIDA.

AL JAZIRA, chantre de la démocratie face aux régimes autocratiques ? Oui, mais pour le compte de qui ? Depuis sa création, la chaine d’information dérange. On l’accuse d’être la boîte aux lettres de Ben LADEN et la télé des Talibans. Aujourd’hui, on lui reproche d’ouvrir trop souvent ses micros aux islamistes, bref d’être proche des intégristes.

Il faut dire qu’avec ses 50 millions de téléspectateurs arabophones et ses 400 journalistes dans 60 pays, AL JAZIRA est devenu incontournable, un empire qui fait peur. A tort ou à raison ? C’est ce que nous allons voir… DU MONDE ARABE AU MONDE ENTIER, c’est un sujet de Thomas ZRIBI, Philippe LAGNIER et Laurent AMIDA.

Et comme toujours, le planétarium, l’avant-poste et le bonus présentés par Mathieu Droin, David Castello Lopez et Gregory Leduc.

Pour revoir l’émission sur le site CANAL+ : cliquez ici > L’EFFET PAPILLON

Pour retrouver l’Effet Papillon sur Facebook > c’est par ici !